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Suspension de la vente de VOO par le tribunal : une nouvelle occasion de stopper la privatisation de l’entreprise

« VOO est à nous, pas aux financiers », défend Germain Mugemangango, chef de groupe PTB au Parlement wallon alors que le Tribunal de Liège vient de suspendre la vente de VOO au fonds spéculatif américain Providence. « Il est temps de transformer VOO en Entreprise démocratique publique. »

Lundi 29 juin 2020

Pour rappel, le conseil d’administration de Nethys, propriétaire de VOO, était en train de vendre le câblo-opérateur public en dessous de sa valeur. « C'est l'occasion ou jamais pour que VOO reste dans les mains des citoyens, souligne le député du PTB, d’autant plus que la décision du tribunal prouve que ce câblo-opérateur construit sur fonds publics, avec l'argent des citoyens donc, est d'une grande valeur. Donner cette entreprise à un privé n'a absolument aucun sens. »

Et de pointer la responsabilité du gouvernement wallon : « Dans son programme électoral, le PS disait vouloir préserver le contrôle de l'État dans les entreprises publiques. Pourtant, le ministre Pierre-Yves Dermagne, issu de ce même parti, a privatisé VOO aussitôt arrivé au pouvoir. Nous l’avons régulièrement interpellé sur l’avenir de cette entreprise, ainsi que sur les négociations opaques dont le PTB été exclu, sur l’inquiétude des 11 communes qui se sont constituées partie civile dans le dossier de la vente ou encore sur la nature de l’acheteur, Providence, un fonds vautour qui ne recherche que le profit. Mais le ministre socialiste a fait la sourde oreille et s’est caché derrière l’autonomie communale. »

« Le ministre a maintenant une nouvelle occasion d'intervenir et de casser une fois pour toutes la décision de privatiser VOO, conclut Germain Mugemangango. Si le nouveau management veut vraiment mettre fin aux pratiques que l’on a connues avec Moreau et compagnie, il doit transformer VOO en NOO, une véritable Entreprise démocratique publique au service des citoyens et respectueuse de ses travailleurs, comme nous le demandions déjà en décembre. »