En fait, ce que Bracke demande au juge, c'est de nous censurer, purement et simplement. Il en va de la liberté d'expression. Une condamnation constituerait un précédent très dangereux. Pas seulement pour nous, mais pour tous les démocrates et pour les médias.
Cette tentative s'ajoute à l'autre précédent dangereux de censure préventive : l'interdiction de publication que le président du Vooruit, Conner Rousseau, a fait appliquer par voie judiciaire à DPG Media. Nous continuerons à résister.
Heureusement, nous bénéficions d'un large soutien dans cette affaire. Beaucoup de gens doivent vivre avec une pension de 1 400 euros ou moins. Et puis ils voient des hommes politiques aller devant les tribunaux pour conserver leurs bonus de pension illégaux.
« Les gens en ont vraiment assez de tous ces privilèges politiques. Ils sont contents que nous nous y opposions. Ils ne supportent pas que Bracke tente de nous faire taire. C'est ce que montre notre pétition, qui a déjà été signée par plus de 50 000 personnes. On continue. D'ailleurs, tout le monde peut encore signer la pétition ici », conclut Raoul Hedebouw.
Lors de l'audience d'introduction du mercredi 8 novembre 2023, cette affaire sera jointe à l'affaire précédemment ouverte et vraisemblablement reportée à une audience début décembre.