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Les 7 dangers des flexi-jobs

Lors du conclave budgétaire du 9 octobre 2023, le gouvernement Vivaldi a décidé d’étendre la possibilité de recourir aux flexi-jobs à 12 nouveaux secteurs.

Lundi 20 novembre 2023

Mobilisation syndicale contre les flexi-jobs.

Photo Belga

Par Geert Haverbeke & Benjamin Pestieau

Lors du conclave budgétaire du 9 octobre 2023, le gouvernement Vivaldi a décidé d’étendre la possibilité de recourir aux flexi-jobs à 12 nouveaux secteurs. Pour Danny Van Assche, directeur général de l’UNIZO (Union des entrepreneurs indépendants en Flandre et à Bruxelles), cette extension est « particulièrement intéressante ».1 Nicolas Moerman du bureau d’Interim Nestor, spécialisé dans les 60+ et pensionnés se dit « agréablement surpris (...) (il) n’avait pas prévu que ce serait sur la table, encore moins que cela voit le jour ».2 

C’est vrai que l’extension des flexi-jobs ne faisait pas partie de l’accord de gouvernement Vivaldi, pas plus qu’il n’a été discuté ou concerté avec les organisations syndicales. Il s’agit donc véritablement d’une « surprise » libérale. Enfin… « surprise »... Gwendolyn Rutten - à l’époque présidente de l’Open Vld et grande défenseure des premiers flexi-jobs dans le secteur de l’horeca - avait écrit dans une opinion sur le site de De Redactie en 2015 : « L’horeca est un test, aussi pour la nouvelle économie. Si ce statut flexible fonctionne, alors d’autres secteurs pourront également en faire usage ».3 Huit ans plus tard, le gouvernement Vivaldi choisit de dérouler encore plus loin le tapis bleu et Karel De Gucht (président de l’Open-VLD de 1999 à 2004) déclare : « Vous n’avez pas entendu parler de l'énorme extension des flexi-jobs lors d’un dernier conclave budgétaire ? C’est la plus grande flexibilisation du marché du travail qu’il y a jamais eu. Et c’est uniquement grâce au VLD. On a dû batailler dur pour l’obtenir. »4

Dans ce document, nous revenons sur ce qu’est un flexi-job, sur ses dangers et le danger de les étendre à d’autres secteurs. Finalement, nous proposons des alternatives.

Sommaire

  • 1. Qu’est-ce qu’un flexi-job? 
  • 2. Comment les flexi-jobs ont évolué ? 
  • 3. Les 7 dangers des flexi-jobs 
    • 1. Le flexi-job, c’est l’hyperflexibilité du contrat 0 heures 
    • 2. Le flexi-job, c’est un emploi “cheap” pour le patronat 
    • 3. Le flexi-job, c’est mettre les syndicats hors jeu 
    • 4. Le flexi-job, c’est un définancement de la sécurité sociale et des services publics 
    • 5. Le flexi-job, c’est la déprofessionnalisation et la dévalorisation 
    • 6. Le flexi-job, c’est s’habituer aux double ou triple emplois 
    • 7. Les flexi-jobs sont un danger pour tous les secteurs 
  • 4. La triple alternative aux flexi-jobs 

1. Qu’est-ce qu’un flexi-job?

Les emplois classiques font l’objet d’un contrat qui indique une durée de travail, un horaire, des conditions de travail qui sont négociées entre les patrons et les syndicats. Dans le flexi-job, rien de tout ça : une vague ‘convention cadre’, une poignée de main, pas besoin de contrat, pas d’horaire, un salaire au minimum du secteur5 et des contributions à la sécurité sociale au rabais. Le flexi-job, c’est l’inverse de ce pour quoi les syndicats ont lutté pendant 150 ans : un contrat, des horaires et un encadrement du temps de travail, des balises, un salaire correct qui finance aussi la sécurité sociale (et donc nos pensions, notre assurance maladie, nos allocations familiales,...). 

En Belgique, ces flexi-jobs avaient vu le jour en 2015 sous l’impulsion de la famille libérale. Officiellement, ils étaient destinés à lutter contre le travail au noir dans le secteur de l’horeca. L’exemple typique était celui d’un patron de café dont la terrasse se retrouvait subitement au soleil et qui avait besoin de deux serveurs en plus afin de servir tout le monde. Avant les flexi-jobs, il les faisait travailler au noir. Le flexi-job devait « blanchir » ces pratiques. Mais comme l’avait analysé d’emblée Marco Van Hees, député fédéral du PTB : la loi sur les flexi-jobs est « une loi faite sur mesure pour les grands joueurs du secteur (...) qui crée une faille dans notre système social ». Et c’était évident : 0 contrat, 0 horaire, salaire bas et cotisations sociales au rabais… De nombreux patrons allaient être demandeurs.

2. Comment les flexi-jobs ont évolué ? 

Fin 2015, moment du lancement des flexi-jobs, les flexi-jobs étaient exclusivement réservés aux travailleurs qui répondaient à plusieurs conditions

  • avoir travaillé au minimum à 4/5eme (quel que soit le secteur) 
  • au cours du 3ème trimestre qui précède le flexi-job6
  • ne pas être en préavis au moment du flexi-job

Les flexi-jobs ne pouvaient s’exercer que dans l’horeca, pour un autre patron que celui pour lequel ils prestent 4/5eme.

En 2018, le gouvernement Michel a « ouvert » les flexi-jobs aux pensionnés, et a « ouvert » d’autres secteurs, notamment celui du commerce de détail, du commerce de proximité ou des boulangeries. 

En 2023, les tractations budgétaires au sein du gouvernement Vivaldi aboutissent à l’extension du nombre de secteurs dans lesquels il est possible de travailler en flexi-job en échange d’une augmentation de la cotisation patronale (qui passe de 25 à 28%) et que le flexisalaire horaire soit au minimum égal au salaire minimum sectoriel.7 Il est désormais possible en tant que pensionné ou en travaillant minimum à 4/5eme, de travailler sans contrat, sans horaire et au salaire minimum dans les secteurs suivants : l'horeca, le commerce de détail, le commerce alimentaire, la boulangerie et la pâtisserie, le sport (privé), les salles de cinéma, le spectacle, les établissements et services de santé, les grands magasins, la coiffure et les soins de beauté, auxquels se rajoutent désormais le transport en bus, les gardes d'enfants, l'enseignement, le sport et la culture (public), les entrepreneurs de pompes funèbres, l'événementiel, les garages, l'agriculture et horticulture, les écoles de conduite et les centres de formation, l'immobilier, les déménageurs, l'alimentation.

Le gouvernement ajoute également une option : le opt-in et le opt-out (voir point 7).

François Pichault, professeur de gestion des ressources humaines à HEC Liège observait qu’« en 2015, les flexi-jobs ont été instaurés avec l’objectif de lutter contre le travail non déclaré dans l’horeca. Aujourd’hui, on voit bien que cet argument n’a plus de raison d’être et que ce qui prévaut, c’est la flexibilité du travail (...). Cette formule est en train de faire tache d’huile. Avant, les flexi-jobs se limitaient à des secteurs qui connaissaient des variations d’activité, avec des pics les week-ends, par exemple. Désormais, on atteint des domaines qui couvrent l’ensemble de l’économie et du marché du travail ».8 

Les flexi-jobs sont en plein essor : entre début 2019 et début 20239, le nombre de postes en flexi-jobs a doublé, passant de 54 288 à 121 587. Et cela continue car le nombre de travailleurs « flexi-jobbant » en juin 2023 est de 125 506. Ce sont principalement des jeunes travailleurs entre 25 et 30 ans et des pensionnés.10 Et s’ils sont encore très majoritairement utilisés en Flandre (90 %), les Régions wallonne et bruxelloise commencent à s’y mettre. 

3. Les 7 dangers des flexi-jobs

1. Le flexi-job, c’est l’hyperflexibilité du contrat 0 heure

En Angleterre, le contrat 0-heure existe depuis la fin des années 1990. C’est le travailliste Tony Blair qui avait instauré ce système. Son successeur Gordon Brown l’a conservé, David Cameron l’a généralisé. Depuis, le contrat 0 heure s’est étendu à de nombreux pays. Le principe est simple : le salarié est supposé être disponible tout le temps, l’employeur l’appelle quand il en a besoin et n’est pas tenu de lui fournir un temps de travail minimum. 

Malgré l’extension à 12 nouveaux secteurs, le flexi-job demeure balisé en Belgique : uniquement les travailleurs à 4/5ème ou les pensionnés. Avec la puissance actuelle des syndicats en Belgique, il était et est encore impossible d’introduire des contrats 0 heure. Mais ce qui était à la marge autrefois gagne progressivement le centre. Peter Mertens, alors président du PTB, écrivait dans Au pays des profiteurs (2016) que pour commencer à déréguler le marché du travail, les libéraux avaient besoin d’un pied de biche. En Belgique, en 2015, c’était l’horeca. 8 ans plus tard, le plus précaire des statuts sera présent dans au moins 22 secteurs de l’économie.

2. Le flexi-job, c’est un emploi « cheap » pour le patronat

« Le flexi-salaire, les flexi-indemnités, le flexi-pécule de vacances et les cotisations patronales spéciales sont déductibles à titre de frais professionnels. » C’est ce que confiait Liantis, une société d’aide aux entrepreneurs, au journal L’Echo le 11 octobre 2023.

En réalité, le flexi-job est le job le moins cher pour un patron : seules les heures prestées sont payées. Pas de maladies, pas de congé parental, pas de temps de trajet... Au Royaume-Uni, les multinationales comme McDonald's, SportsDirect, Domino Pizza et Burger King raffolent de ce type de contrats. En Belgique aussi, McDonald’s et Domino Pizza proposent des flexi-jobs. De source gouvernementale et patronale, il s’agit d’un win-win puisque les travailleurs ne paient pas de cotisations sociales (le salaire brut égale le net) et travaillent quand ils le veulent. Mais ces flexi-jobs sont (depuis le conclave budgétaire 2023) payés au salaire minimum du secteur et si le flexi-jobbeur « peut » refuser de travailler s’il n’en a pas envie, l’employeur « peut » aussi ne pas le rappeler s’il ose refuser (quelle qu’en soit la raison). 

3. Le flexi-job, c’est mettre les syndicats hors jeu

Le 13 octobre 2023, l’ancien vice-Premier-ministre libéral Vincent Van Quickenborne appelait dans une tribune de De Morgen à faire de la Belgique un Flexiland. « Chaque secteur cherche des forces de travail supplémentaires. (...) Mais cela se heurte souvent à un droit du travail rigide issu du siècle passé. »11 Lisez : « cela se heurte aux syndicats ». Ce n’est d’ailleurs pas un hasard que les organisations syndicales n’aient pas du tout été concertées sur l’extension des flexi-jobs à 12 nouveaux secteurs. 

Le flexi-job doit permettre de contourner les syndicats. Et c’est le cas : pas de contrat, pas d’obligation de l’employeur, disponibilité permanente du travailleur. Le tout, sans concertation ou intervention syndicale. Juste une poignée de main entre patron et travailleur, comme au bon vieux temps où la classe travailleuse était exploitée 16h par jour.

Lorsque ses conditions de travail sont mauvaises, le flexi-jobbeur a trois choix : se taire et accepter, ne plus travailler (et potentiellement ne pas finir le mois) ou se rebeller avec le syndicat. Mais un flexi-jobbeur rebelle ne sera pas rappelé. Grâce à l’extension de l’hyperflexibilité, le gouvernement crée une armée toujours plus grande de travailleurs dociles et corvéables à merci, dans un nombre toujours plus important de secteurs. L’extension des flexi-jobs, c’est aussi le cheval de Troie dans tous ces secteurs pour enfermer des travailleurs dans des conditions salariales minimales et autoriser les patrons à dégrader les conditions de travail. Plus les travailleurs auront besoin de flexi-jobs pour finir le mois, moins ils auront tendance à se rebeller et à conduire des actions syndicales. 

C’est d’ailleurs interpellant que les flexi-jobs soient introduits dans les métiers dit « en pénurie ». La pénurie, c’est lorsqu’il y a davantage d’offres d’emplois que de travailleurs disponibles pour offrir leur travail. Sur un marché - celui défendu par les libéraux, lorsqu’un produit est rare, son prix augmente. Dans le cadre du marché du travail, les salaires pour les métiers en pénurie devraient donc augmenter, sous l’impulsion des syndicats. Mais plutôt que d’accepter que les salaires augmentent (voir point 4), les libéraux créent et étendent un nouveau statut qui empêche les salaires de monter et contournent les syndicats. 

4. Le flexi-job, c’est un dé-financement de la sécurité sociale et des services publics

À l'annonce de l’extension des flexi-jobs à 12 nouveaux secteurs, Caroline Copers, dirigeante de la FGTB flamande, tweetait : « L’élargissement des flexi-jobs met encore plus en péril le financement de la sécurité sociale. Avec des amis comme Vivaldi, la sécurité sociale n’a pas besoin d’ennemis. » En effet, si les cotisations patronales sur les flexi-jobs sont de 28 %, les cotisations sociales payées par le travailleurs sont nulles. Salaire brut = salaire net. Si le travailleur peut – individuellement – parfois s’en réjouir parce qu’il s’estime trop taxé, c’est en réalité un dé-financement des soins de santé, des pensions et du chômage qui est organisé par le gouvernement. Et il n’hésitera probablement pas à utiliser l’argument du manque de recettes pour privatiser davantage les soins de santé, faire travailler plus longtemps ou accentuer la chasse aux chômeurs. 

De plus, les revenus issus des flexi-jobs ne sont pas imposables jusqu’à 12 000 euros annuels (ce qui équivaudrait à 117 jours de travail sur un an).12 Autrement dit, un travailleur peut augmenter son revenu de 12 000 euros par an sans changer de tranche fiscale. Aucune contribution n’est perçue sur les 12 000 premiers euros générés par les flexi-jobs. Le flexi-job ne génère pas de rentrées fiscales, et ne permet donc pas le financement des hôpitaux, des transports publics ou des administrations. 

5. Le flexi-job, c’est la déprofessionnalisation et la dévalorisation

L’horeca, secteur « test » pour les flexi-jobs, peine toujours à trouver des candidats pour y travailler. Le constat est interpellant. Mais pas tant que cela, si on considère que le secteur a été sous perfusion de flexi-jobs sous-payés pendant 8 ans. Les salaires restent donc très bas. En réalité, les flexi-jobs engendrent une déprofessionnalisation des secteurs et dévalorisation du secteur. 

Déprofessionnalisation car les travailleurs professionnels reçoivent le message qu’ils sont remplaçables par des flexi-jobbeurs qui feraient le boulot sans réelle formation, et occasionnellement. 

Dévalorisation car ce remplacement potentiel entame la fierté des travailleurs professionnels, ce qui leur ôte un levier important pour revendiquer un meilleur statut et de meilleures conditions de travail. 

6. Le flexi-job, c’est s’habituer aux double ou triple emplois

En 1981 en Angleterre, Thatcher déclarait au Sunday Times : « Economics are the method : the object is to change the heart and soul. »13 Par ses changements de politique économique, elle voulait créer une nouvelle réalité et une nouvelle mentalité : une société d’individus atomisés, où la concurrence entre les travailleurs était « normale », « logique », « naturelle ». Le but était de casser toute perspective de progrès à travers l’action collective et de réduire les horizons à l’action individuelle, à la philosophie du seul contre tous. 

En 2023, en Belgique, Nicolas Moerman de Nestor, une agence d’intérim pour 60+ et pensionnés, confiait à De Tijd14 que « l’extension de flexi-jobs est un beau symbole qui peut contribuer à un changement de mentalité ». Ce changement de mentalité, c’est celui de s’habituer à avoir plusieurs employeurs pour pouvoir s’en sortir. Ludo Struyven - sociologue du travail - renchérit : « La tendance à avoir deux emplois est déjà présente depuis un petit temps chez les jeunes. » 

7. Les flexi-jobs sont un danger pour tous les secteurs

Lors du conclave budgétaire de 2023, le gouvernement Vivaldi a décidé de l’extension des flexi-jobs à 12 secteurs supplémentaires. Toutefois, le gouvernement avait laissé une option de « opt-out » : les secteurs concernés pouvaient faire savoir qu’ils ne souhaitaient pas être inclus dans l’extension des flexi-jobs. Mais comme le note Marie-Hélène Ska, secrétaire générale de la CSC : « Le ministre de l’Emploi (Pierre-Yves Dermagne, PS) a donné deux jours - deux jours! - aux commissions paritaires pour dire si elles acceptaient ou non les flexi-jobs. Ca ou rien du tout… »15 Avec de tels délais, le ministre de l’Emploi s’éloigne chaque jour un peu plus de la concertation sociale. 

Mais ce n’est pas tout. Le gouvernement a aussi prévu une option de « opt-in ». Autrement dit, des secteurs qui n’étaient pas initialement dans la liste de l’extension du gouvernement, mais qui voudraient quand même mettre en place un statut de flexi-job dans leur secteur, peuvent le faire moyennant accord de la commission paritaire (et donc des principaux patrons et syndicats du secteur). Cela met les fédérations patronales dans un fauteuil. Elles pourront agiter en permanence l’extension des flexi-jobs dans le secteur comme contrepartie à toute concession. 

4. La triple alternative aux flexi-jobs

Qu’ils soient pensionnés ou travailleurs, de nombreux témoignages de flexi-jobbeurs indiquent que leur flexi-job est nécessaire pour boucler le mois. Ruben Lenaert, enseignant de 26 ans, travaille le week-end chez Bizarr, une pâtisserie à Lier. « Tant que je le peux et que la vie reste aussi chère, je continue. »16 Les travailleurs et travailleuses du pays ne veulent pas travailler plus, ils et elles veulent davantage de pouvoir d’achat, de salaire, et de pension. 

Plutôt que d’étendre les flexi-jobs - ce qui n’était ni dans l’accord de gouvernement, ni demandé par les syndicats - le gouvernement pourrait modifier la loi de 1996 (loi qui bloque les salaires en Belgique), proposition pour laquelle les syndicats ont récolté 100 000 signatures en 2021. Davantage de salaire, pas besoin de flexi-job. 

Plutôt que d’étendre les flexi-jobs, le gouvernement pourrait augmenter les montants de la pension de façon à ce que les pensionnés n’aient pas besoin de travailler pour payer leurs factures. Davantage de pension, pas besoin de flexi-jobs.

Plutôt que d’étendre les flexi-jobs, le gouvernement pourrait instaurer un blocage des prix - sur l’électricité comme en France - ou sur les produits alimentaires de base. Blocage des prix, pas besoin de flexi-jobs. 

Cette alternative suit une toute autre logique que celle suivie la Vivaldi et son ministre de l’Emploi (le socialiste Pierre-Yves Dermagne). Cette alternative ne choisit pas - comme la Vivaldi - d’approfondir la politique d’emploi du gouvernement Michel en dérégulant encore davantage le marché du travail: attaques contre la journée des 8 heures17, dérégulation complète des heures supplémentaires18, etc. et aujourd’hui l’extension des flexi-jobs.

1 Dernière Heure 

2 De Tijd 

3 https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2015/05/25/meer_mogelijk_maken-gwendolynrutten-1-2349515/ 

4 https://www.nieuwsblad.be/cnt/dmf20231109_97484173 

5 Sauf dans l’horeca où le salaire du flexi-job peut être inférieur au minimum du secteur. 

6 donc si le flexi-job démarre en juillet, il faut avoir travaillé au minimum à 4/5eme en octobre, novembre et décembre de l’année qui précède

7 sauf dans l’horeca

8 L’avenir, 12 octobre 2023) Céline Demelenne 

9 chiffres ONSS, premier trimestre 2019 et premier trimestre 2023 - Pascal Lorent - Le Soir

10SD Worx - De Morgen 25 octobre 2023

11 Flexiland België kan heel wat uitdagingen oplossen, Van Quickenborne namens Open VLD, De Morgen 13 oktober 2023

“Elke sector zoekt extra werkkrachten. (...) Maar dat botst vaak op onze rigide arbeidswetgeving uit de vorige eeuw”

12 DM 21 octobre

13 https://www.margaretthatcher.org/document/104475 

14 De Tijd - “De uitbreiding van de flexi-job is een mooi symbool dat kan bijdragen aan een mentaliteitsverandering”, 11 novembre 2023

15 L’Echo, “L’Etat organise lui-même les trous dans son financement”, jeudi 26 octobre 2023

16 DM, 21 octobre 

17 https://www.ptb.be/actualites/reforme-du-marche-du-travail-en-quoi-le-travail-de-nuit-et-la-journee-de-10-heures-vont 

18 https://www.solidaire.org/articles/comment-le-grand-patronat-veut-nous-faire-payer-la-crise-analyse-des-plans-de-relance-du