2 % sur les 1 % les plus riches : notre nouvelle taxe des millionnaires rapporterait 8 milliards d'euros
Nous lançons une toute nouvelle proposition de taxe des millionnaires qui vise les grandes fortunes des 1 % les plus riches. Nous proposons de ne taxer que les patrimoines à partir de 5 millions d'euros, au taux de 2 %. Cette taxe devrait rapporter 8 milliards d'euros par an.
« Une contribution modeste de la part des épaules les plus solides apporte un montant significatif à la société. Avec le produit de la taxe des millionnaires, nous pourrons investir 8 milliards par an dans les infrastructures publiques et la politique sociale », déclare Sofie Merckx, cheffe de groupe PTB à la Chambre.
La nouvelle taxe des millionnaires vise les patrimoines des 1 % les plus riches. En effet, les 1 % les plus riches possèdent un quart du patrimoine total. Nous pensons qu'il est important de ne viser que la tranche supérieure des plus riches, et non la classe moyenne. C'est pourquoi la taxe des millionnaires s'adresse aux 1 % les plus riches, dont le patrimoine s'élève à 5 millions d'euros ou plus. 99 % de la population ne possède pas du tout un patrimoine de 5 millions d'euros et ne paiera rien.
La proposition prévoit un taux d'imposition de 2 % sur les patrimoines nets compris entre 5 et 10 millions d'euros, et de 3 % sur les patrimoines supérieurs à 10 millions d'euros. Le produit brut de la taxe des millionnaires représente 2 % du patrimoine total des 1 % les plus riches, soit 2 % sur les 1 % les plus riches.
La situation est de plus en plus favorable à la taxe des millionnaires : elle est urgente, parfaitement possible, très rentable et bénéficie d'un large soutien de l'opinion publique
Cheffe de groupe PTB à la Chambre
Nous tenons compte de l'éventuelle fuite des capitaux, de l'évasion fiscale ou de la fraude lors du calcul des recettes de 8 milliards d'euros. Pour contrer ces phénomènes, nous lançons trois propositions :
Pour collecter l'impôt, nous élargissons Tax-on-web avec Fortune-on-web, où les multimillionnaires doivent remplir les données relatives à leur patrimoine.
En reliant les bases de données existantes, nous travaillons progressivement à la mise en place d'un registre des actifs, qui facilitera la collecte et le suivi de la taxe des millionnaires.
Nous mettons en place une cellule spéciale au sein du SPF Finances pour effectuer des contrôles ciblés sur les déclarations des très riches.
Les enquêtes d’opinion montrent qu’une grande majorité de la population est favorable à un impôt sur la fortune. « La justice fiscale sera l'enjeu des prochaines élections. La situation est de plus en plus favorable à la taxe des millionnaires : elle est urgente, parfaitement possible, très rentable et bénéficie d'un large soutien de l'opinion publique », conclut Sofie Merckx.
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