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« C'est notre moment pour percer au Nord, au Sud et à l’Europe »

Ce dimanche 24 février, le PTB a lancé sa campagne électorale pour les élections de mai 2019. Lors d'un meeting à Bruxelles, suivi en direct par quelque 6000 personnes via livestream, le parti de gauche a présenté son programme et ses priorités pour les élections. « L'avenir du PTB n'a jamais été aussi bon », a déclaré le président du PTB, Peter Mertens dans son discours, que voici.

Dimanche 24 février 2019

Post by ptbbelgique.

Beste vrienden, cher.e.s ami.e.s, welkom om deze live-stream. Bienvenue, bienvenue sur notre livestream. Nous sommes aujourd'hui à Bruxelles plus de quatre cents venus de tout le pays. Nous sommes un parti national, nous sommes un. Et ce live-stream est donc en traduction simultanée, pour que tout le monde puisse être avec nous.

Aujourd’hui, nous lançons notre campagne électorale. Une campagne électorale très spéciale dans une année 2019 très spéciale. Car cette année a commencé avec un passage à la vitesse supérieure. Un nouveau vent de résistance souffle sur les écoles. La génération climat est là. Et l'année a aussi débuté avec la grève générale pour pouvoir d'achat. Cela ne s'arrête pas là. Le 8 mars, il y aura la première grève des femmes.

Oui, chers amis, cette année, c’est l’année des grands changements. C'est l'année du 26 mai, et le 26 mai, nous allons réveiller le Parlement. Pas un seul Parlement. Mais plusieurs Parlements : le Parlement fédéral, le Parlement wallon, le Parlement bruxellois, et pour la première fois aussi le Parlement Flamand et le Parlement européen.

Car le pays a besoin de grands changements. Nous sommes réunis ici avec de nombreux acteurs de changement, des gens formidables, des gens ordinaires et extraordinaires, des acteurs de changement. Tout à l'heure interviendront plusieurs invités. Des ouvrières et ouvriers qui n'ont pas leur langue en poche, un étudiant gréviste du climat, un chanteur d'opéra, et bien sûr aussi Raoul Hedebouw, président du groupe du PTB au Parlement fédéral.

Mais tout d'abord nous présentons notre programme électoral. Nous y avons beaucoup travaillé, et le voici. Si tout va bien, il est mis MAINTENANT en ligne. Voici notre plan du changement. Un plan du changement phénoménalement social.
Un plan du changement avec 840 propositions concrètes et positives, s'il-vous-plaît. Un plan du changement qui a pour grands thèmes le fossé grandissant entre riches et pauvres, le pouvoir d'achat, le climat et une fiscalité juste.

Rentrer malade, en sortir pauvre : ce n'est certainement pas pour ça que les hôpitaux existent

Cher.e.s ami.e.s,

Au début de cette année, Annie a dû être hospitalisée. Annie est pensionnée. Elle a des problèmes cardiaques, et le spécialiste, pour être tout à fait sûr, voulait qu'on lui fasse encore un examen de ses artères coronaires, une coronarographie. Il y a deux-trois semaines, Annie a reçu la facture : 1850 euros de supplément d'honoraires du cardiologue. À payer de sa propre poche, car Annie n'a pas d'assurance hospitalisation.

Oui mais, madame, lui répond-on à l'hôpital, vous étiez en chambre seule. Oui, et alors ? Annie a déjà payé plus pour être en chambre seule et avoir ainsi plus de confort. Elle a fait ça parce que, la fois précédente, elle était dans une chambre avec un patient dément et elle n'a pas pu dormir. 1850 euros de supplément. Plus d'un mois de pension. Juste pour un supplément d'honoraires. C'est totalement absurde.

Rentrer malade, en sortir pauvre : ce n'est certainement pas pour ça que les hôpitaux existent. Rentrer malade, en sortir pauvre, ce n'est pas le type de société que nous voulons.

Nous devons abaisser les seuils financiers dans les hôpitaux. Nous voulons supprimer les suppléments d'honoraires en chambre seule, et nous voulons que les spécialistes ne soient plus payés à la prestation, mais par un salaire fixe, comme c'est le cas pour les professeurs d'université. C'est bien mieux pour tout le monde.

Bien sûr que nous voulons que les neurochirurgiens et les cardiologues gagnent très bien leur vie. Ce sont des spécialistes. Ils peuvent être bien payés comme le sont les professeurs d'université. Évidemment. Mais qu'aujourd'hui un tout petit groupe de spécialistes gagnent le double ou le triple de ce que gagne notre Premier ministre, ce n'est pas normal. Payons aux spécialistes un salaire de professeur d'université, avec un maximum fixé au salaire d'un Premier ministre, telle est notre proposition. Cela rapporterait à l'assurance-maladie 700 millions d'euros, s'il-vous-plaît.

Notre proposition est avantageuse pour tout le monde.

D'abord, bien sûr, pour Annie elle-même. Et pour tous les patients comme Annie. Ensuite, pour tous les gens qui doivent aujourd'hui prendre de coûteuses assurances-hospitalisation, ce que notre proposition ne rendrait plus nécessaire.

Et enfin, pour les hôpitaux eux-mêmes. Avec l'argent ainsi économisé, nous pourrions investir dans plus de personnel et de meilleurs soins.

Le PTB est le fournisseur attitré de nouvelles bonnes propositions de gauche

Cher.e.s ami.e.s,

Le PTB a beaucoup de mères, et beaucoup de pères. Un de ses parents, et pas des moindres, ce sont les soins de santé gratuits. Médecine Pour Le Peuple. Aujourd'hui, nous avons 11 maisons médicales dans tout le pays, avec des médecins et infirmières qui dispensent des soins médicaux gratuits et de qualité à 25 000 personnes. Tous les jours, depuis 1971. Pas de paroles, mais des actes, c'est notre devise.

Supprimons le ticket modérateur chez le médecin, pour que tout le monde puisse aller gratuitement chez son généraliste. Déjà en 2014, c'était un des points prioritaires de notre programme électoral.

Et nous le répétons aujourd'hui. Il y a des partis qui parlent de médecine gratuite. Et il y a des partis qui le font.

Je suis très content que de plus en plus d'autres partis cherchent leur inspiration dans notre programme. Cela montre à quel point le PTB est utile en tant que locomotive de la gauche

Cela montre que le PTB est le fournisseur attitré de nouvelles bonnes propositions de gauche. Cela montre combien c'est utile d'envoyer des médecins de Médecine pour le Peuple, comme Sofie Merckx, du Hainaut, et Lise Vandecasteele, d' Anvers, dans les Parlements.

Pour parler de la pratique. Pour mettre la médecine accessible à l'agenda politique.

Cher.e.s ami.e.s,

Un PTB fort au Parlement est plus que jamais nécessaire. Pour des factures d'hôpital moins chères, pour une médecine accessible, et pour une pension décente.

On nous dit que nous aurions un meilleur système de pensions qu'à l'étranger. Et bien, c'est de la foutaise. La vérité, c'est que nos pensions sont 40 % plus basses que celles dans les pays voisins. La vérité, c'est qu'une pension moyenne dans notre pays aujourd'hui ne s'élève même pas à 1 200 euros par mois.

Comment peut-on vivre avec ça ? Moins de 1 200 euros par mois, alors qu'une maison de repos coûte en moyenne près de 1 700 euros. Ces pensions si basses sont indignes de notre société. Nous voulons une pension de minimum 1 500 euros nets pour tout le monde.

Il y a deux ans, à ManiFiesta, nous avions lancé cette proposition. À cette époque, nous étions encore seuls. Aujourd'hui, de plus en plus de partis appuient notre demande. Très bien. Laissons notre programme servir d'inspiration, pas à pas, comme locomotive de la gauche.

Nous soutiendrons nous aussi la grève des femmes le 8 mars

Cher.e.s ami.e.s,

Il faut aussi parler des femmes. Aujourd'hui, les femmes touchent une pension bien moindre que les hommes. Les femmes touchent en moyenne 882 euros de pension par mois. 882 euros !

Pour arriver à une pension complète, il faut avoir une carrière de 45 ans. Or neuf femmes sur dix ne peuvent remplir cette condition. Pourquoi ? Parce qu'elles ne travailleraient pas ? Pas du tout. Ce sont les femmes qui assument toujours la plus grande partie des tâches domestiques et familiales. Et beaucoup de femmes travaillent à temps partiel. Volontairement, mais aussi très souvent involontairement.

Cher.e.s ami.e.s, il y a toujours une réelle discrimination de genre en matière de tâches domestiques, d'éducation des enfants et de soins aux proches, et sur le marché du travail lui-même. Et ensuite, les femmes paient encore une fois cette discrimination par une pension plus basse.

Ça doit s'arrêter. L'écart des pensions doit être supprimé.

Nous voulons que le congé parental et pour aidant proche soit pris en compte dans le calcul de la pension, et nous voulons que les femmes touchent une pension complète après 40 ans de carrière.

Nous voulons le droit à une pension décente, pour chacun.

C'est pourquoi nous soutiendrons nous aussi la grève des femmes le 8 mars, une primeur dans notre pays.

Climat : les investissements d'aujourd'hui posent les fondations de la société de demain

Cher.e.s ami.e.s,

La crise du climat est une crise, et elle doit être traitée comme une crise.

Que s'est-il passé avec la crise bancaire ? Elle a été prise au sérieux. Pour sauver le système, on a très rapidement mobilisé de l'argent. Beaucoup, beaucoup d'argent. Et ensuite, la facture n'a pas été présentée aux bonnes personnes. C'est ça qui s'est passé pour la crise bancaire.

Que fait-on pour la crise du climat ? On ne la prend pas au sérieux. Et on mobilise beaucoup trop peu de moyens. Ce qui ne change pas, c'est la volonté d'envoyer encore et toujours la facture à la classe des travailleurs.

Cela doit se passer autrement. Tout à fait autrement. Il faut prendre la crise au sérieux, mobiliser des moyens, et envoyer la facture aux bonne personnes. C'est cela qu'il faut faire.

Tout d'abord, il y a la gravité de la situation. Se cacher la tête dans le sable, ce n'est pas de l'éco-réalisme, c'est la politique de l'autruche. Chaque jour où l'on soutient le lobby des combustibles fossiles et le lobby d'Electrabel/Suez est un jour perdu. Chaque jour où l'on n'investit pas dans l'isolation des logements, dans les transports publics et dans l'énergie renouvelable est un jour perdu.

L'éco-réalisme de la N-VA signifie que nous allons encore perdre des années et des années. Ce temps, nous ne l'avons plus. L'éco-réalisme de la N-VA signifie que nous allons encore payer bien plus. Car les investissements que l'on reporte aujourd'hui, nous allons les payer plus tard au centuple. En résumé, il n'y a rien d'écologique et rien de réaliste à l'éco-réalisme de la droite. La gravité de la situation exige que l'on investisse maintenant. Et de manière massive.

Les investissements d'aujourd'hui posent les fondations de la société de demain. C'est l'essence de notre « Red-Green Deal » que nous présentons aujourd'hui dans notre programme.

Nous devons être ambitieux. Très ambitieux. C'est là le deuxième point. Pour la crise bancaire, on a trouvé en un week-end des milliards d'euros. Pour la crise du climat, on farfouille dans la marge. Quand on entend ces quatre ministres du climat parler de leurs réalisations... Allons, voyons ! C'est chipoter dans la marge, avec des plans dans la marge, et des chiffres dans la marge.

Mais c'est d'investissements dont nous avons besoin ! De beaucoup d'investissements, et maintenant !

Par an, ce sont 10 milliards d'euros d'investissements qui sont nécessaires. Cela, n'est pas nous qui le disons, c'est le Bureau du Plan du gouvernement fédéral. Ça, personne n'ose le répéter. Nous, nous voulons que le privé investisse chaque année 5 milliards d'euros dans le renouvellement de sa production. Et nous voulons la création d'une Banque public d'investissement pour le climat, qui investisse aussi chaque année 5 milliards d'euros d'argent public. Dans de meilleurs transports publics. dans de l'énergie renouvelable à un prix abordable. Dans la recherche scientifique. Dans l'isolation des logements et bâtiments.

Pour faire cela, il va falloir rompre avec les dogmes budgétaires de l'Union européenne. Pour l'Union européenne, on a le droit d'amortir en dix ans des engins de guerre et de destruction. Mais les investissements pour le climat doivent, eux, l'être en une année. Jusqu'où peut aller l'absurdité ? Nous devons rompre avec ces dogmes budgétaires de l'Union européenne qui sont approuvés par tous les partis classiques.

Nous avons besoin d'un sens de l'urgence. Nous avons besoin d'ambition. et nous avons besoin d'une réponse claire à la question de qui va payer la facture.

C'est une question plus que justifiée, cher.e.s ami.e.s. Nous devons la poser. À tous les partis.

Rappelez-vous la débâcle de la Turtel-taxe, cette taxe forfaitaire de 100 euros imposée par le gouvernement flamand à toutes les familles. Tous les partis ont accepté que le coût de la production de l'énergie verte provenant des parcs de panneaux solaires privés soit facturé au citoyen. Et les propriétaires de ces parcs, comme le milliardaire Fernand Huts, en pu engranger des bénéfices usuraires.

Tous les partis ont approuvé ce système. Tous, sauf un. Le PTB. Nous avons réussi à faire supprimer cette Turtel-taxe. Par l'action et la mobilisation. Et c'est aussi ce que nous ferons en cas d'instauration d'une taxe carbone. Nous n'allons pas nous saigner aux quatre veines pour payer des taxes vertes. C'est la plus mauvaise solution pour l'environnement que l'on puisse imaginer.

Nous n'avons pas besoin d'une nouvelle taxe carbone. Ce dont nous avons besoin, ce sont des normes contraignantes pour les gros pollueurs. Acheter de l'air propre virtuel et faire le commerce des droits d'émissions n'apporte rien de durable. Le système européen ETS nous a fait perdre quinze ans. Aujourd'hui, pour une multinationale, cela coûte 20 euros de rejeter une tonne de CO2 dans l'atmosphère.

On dit que c'est le pollueur qui doit payer, mais en fait, la vérité, c'est plutôt que le payeur a le droit de polluer. Et que celui qui paie beaucoup peut polluer beaucoup. C'est ça, ce système. En comparaison : aujourd'hui, un automobiliste paie 200 euros d'accises pour chaque tonne de CO2. Par tonne de CO2, vous et moi payons donc dix fois plus qu'une multinationale. Et ensuite, on veut encore une fois imposer une taxe carbone à tous les ménages. Ça va aller , oui ?

Des normes contraignantes, ce de cela dont nous avons besoin. Dans notre pays, 300 multinationales sont responsables de 40 % de toutes les émissions. C'est à cela qu'il faut s'attaquer, en imposant des normes qui soient claires et contraignantes, sous peine de sanctions. Il nous faut des normes contraignantes pour les gros pollueurs. C'est comme cela que l'on a remédié au problème des pluies acides dans le monde.

Des transports en commun meilleurs et gratuits sont la meilleure arme contre les embouteillages et les émissions de CO2

Nous ne voulons pas d'une taxe carbone ou d'une taxe kilométrique. Actuellement, tous les partis sont pour. Y compris la N-VA, la parti de la politique de l'autruche qui ne veut rien faire contre la crise du climat, et qui veut nous faire croire qu'elle veut ainsi protéger le pouvoir d'achat des gens. La vérité, c'est que la N-VA est un parti de taxes comme un autre, et que ce gouvernement MR/NV-A est un gouvernement de taxes comme aucun autre auparavant.

Nous sommes contre toute taxe kilométrique. Nous sommes pour des transports publics meilleurs et gratuits. C'est une solution collective, c'est une solution saine, c'est une solution écologique. Nous voulons que les gens se rendent à leur travail en tram, en bus roulant à l'hydrogène, en métro, RER ou en train. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas, parce que les libéraux bleus et jaunes économisent à mort sur les transports publics.

Oublions les transports publics tels que nous les connaissons aujourd'hui. Nous voulons des transports publics exemplaires. Des trains qui partent et arrivent à l'heure, de nouvelles gares, davantage de liaisons et de lieux desservis. Davantage de lignes de tram, des trams plus confortables, pas des boîtes à sardines roulantes. Des bus écologiques, on peut en faire fabriquer en Campine, nous avons la technologie à cet effet. Des métros légers, un RER, des réseaux urbains, etc. C'est de cela dont nous avons besoin. C'est ce qui est vert, c'est ce qui est sain.

Et il faut que les trams et bus soient gratuits, comme à Dunkerque. Là, depuis le 1er septembre, les transports en commun sont entièrement gratuits, pour lutter contre la pollution de l'air et le réchauffement climatique. Avec pour résultat moins de circulation en ville et moins de stress, avec des moyens de transport au moins toutes les 10 minutes. Cette année, cinq villes allemandes vont suivre. Et le Luxembourg a récemment décidé de rendre tous les transports publics gratuits. Si c'est possible au Luxembourg, pourquoi pas chez nous ? Des transports en commun meilleurs et gratuits sont la meilleure arme contre les embouteillages et les émissions de CO2. C'est à la fois social et durable.

Il est temps que les multinationales paient correctement leurs impôts

Lors d'un grand débat jeudi dernier, la présidente des libéraux du nord du pays, Gwendolyn Rutten, m'a dit : « Peter, les rentrées provenant d'un impôt sur la fortune, on ne peut les dépenser qu'une fois. »

Elle a de l'humour. Madame Rutten vient d'un gouvernement qui a pratiqué l'austérité pendant cinq ans pour combler le déficit budgétaire. Et après cinq ans de restrictions, le déficit s'élève toujours à 8 milliards d'euros. Et ces gens viennent nous donner des conseils aujourd'hui sur la manière de gérer l'argent.

Qu'a fait ce gouvernement ? Ce gouvernement a jeté des milliards par les fenêtres, aux actionnaires. Il a réduit les impôts des grandes entreprises. C'est ce qu'ils ont appelé un « tax-shift », un transfert fiscal. Et puis, il s'est avéré qu'il y avait un trou dans le budget. Et alors, ils ont augmenté la TVA sur l'électricité. Et puis ils nous ont imposé de travailler plus longtemps. Et la ministre libérale De Block a fait la chasse aux malades de longue durée. Le tout pour financer une réduction d'impôt sélective pour les actionnaires.

Il est temps que les multinationales paient correctement leurs impôts. Au lieu que ce soit nous qui devions payer deux ou trois fois la facture, il est temps que, pour une fois, ce soit elles qui paient l'addition. Année après année, nous publions la liste de ces multinationales. J'ai ici la dernière.

La banque KBC. 1 milliard d'euros de bénéfices. Là-dessus, elle paie 0,7 pourcent d'impôts, au lieu des 33% légaux (jusqu'à l'année dernière). C'est un cadeau fiscal de 350 millions d'euros. 350 millions d'euros qui doivent être pris ailleurs.

Ou Arcelor-Mittal, le plus grand émetteur de CO2 du pays. 475 millions d'euros de profit. Tarif fiscal : 0 pourcent. C'est un cadeau fiscal de 161 millions d'euros. Les nettoyeuses chez Arcelor-Mittal paient plus d'impôts sur leur salaire que ce que paie la multinationale sur ses bénéfices d'un demi-milliard d'euros ! Ce n'est pas normal, cher.e.s ami.e.s.

Nous voudrions arrêter de publier cette liste, ce top 50 chaque année. Notre spécialiste fiscalité et député Marco Van Hees en a marre. Nous en avons marre. Il faut mettre fin à ces niches fiscales, et tout le monde doit payer ses impôts de manière correcte.

Nous voulons construire un mouvement, à partir de la base de la société

Cher.e.s ami.e.s,

Si nous avons de bons résultats dans les sondages, ce n'est pas dû en premier lieu à ceux qui sont sous les feux des projecteurs.

Si nous avons le vent en poupe aujourd'hui, c'est avant tout grâce à votre engagement.

Un engagement qui ne cesse de grandir. Et j'ai de bonnes nouvelles à ce propos. Lors des élections précédentes, en 2014, notre parti comptait 8 000 membres. Aujourd'hui, cinq ans plus tard, ce nombre a doublé et nous comptons 16 000 membres. Et autant de collaborateurs et bénévoles. Nous formons une grande et phénoménale équipe. Et je tiens à tous vous en remercier !

L'avenir du PTB n'a jamais été aussi bon. Lors des élections communales, nous avons percé dans toutes les grandes villes. Et en mai, nous allons réaliser une nouvelle percée au Parlement.

Mais ça ne se fera pas tout seul. J'ai besoin de vous tous. Nous avons 90 jours devant nous. Nonante jours pour faire en sorte que le PTB perce en Flandre. Nonante jours pour faire en sorte que le PTB envoie son premier élu au Parlement européen du côté francophone.

Chaque voix compte, et vous pouvez faire la différence. Nous voulons construire un mouvement, à partir de la base de la société.

Nous ne recevons pas d'argent des multinationales et des lobbies, nous comptons sur vous.

Nous ne menons pas campagne pour des postes et des coalitions. Notre campagne porte sur le cœur de la société. Le respect du travail et de la nature, les deux sources de toute richesse. Notre campagne porte sur les gens. Sur la lutte contre la pauvreté, sur une politique sociale pour le climat, sur une fiscalité juste. Notre campagne sera sociale et vraiment phénoménale. C'est ce que nous, les rebelles au grand cœur, défendons.

Alors : parlez-en à vos amis. Emmenez-les à l'une de nos soirées "PTB en tournée" qui auront lieu dans plus de 190 communes et donc, également dans votre quartier ! Commandez votre affiche. Rejoignez-nous, parce qu'ensemble nous sommes beaucoup plus forts. Cliquez sur le lien au dessus de ce live-stream et rejoignez notre mouvement.

Cher.e.s ami.e.s, c'est notre moment pour percer au Nord, au Sud et à l’Europe.

Un tout grand merci !