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Un écolier bruxellois paye en moyenne 140 euros par an pour manger ses tartines à midi

« Actuellement, les frais de garderie de midi sont autorisés. Certains parents paient donc uniquement pour que leurs enfants puissent s'asseoir sur une chaise pour manger leurs tartines ! C’est inacceptable. Ça l’est encore plus dans une situation de crise telle qu’on la connaît aujourd'hui », affirme Alice Bernard, cheffe de groupe PTB au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Lundi 19 décembre 2022

« Nous avons plusieurs fois demandé la réalisation d’un cadastre qui puisse permettre d’objectiver la situation. Après nous l’avoir promis le 19 janvier 2021, la ministre de l’Éducation Caroline Désir a à chaque fois reporté l’échéance », indique la députée de gauche.

Devant ce vide, le PTB a décidé de mener l’enquête lui-même. « En deux semaines, nous avons sondé près de 300 écoles primaires et maternelles de l’enseignement francophone en Région bruxelloise et nous avons pu obtenir des données pour plus de 200 d’entre elles. Il ressort qu'à Bruxelles, plus de 85 % des écoles réclament des frais de garderie pour l'accueil du temps de midi. Les frais moyens sont dʼun peu moins de 1 euro/jour par enfant, soit 140 euros/an pour les écoles qui en demandent. Mais dans certains établissements, ces montants peuvent facilement dépasser les 200 euros voire même atteindre jusqu’à 400 euros par an et par enfant », précise Alice Bernard.

Retrouvez notre étude complète ici.

Selon le PTB, le risque est grand que les familles payent deux fois la crise : une première fois via leurs factures, une deuxième fois par une augmentation des frais scolaires réclamés par les écoles. « On sait que même si la plupart font tout pour l’éviter, certaines écoles ont augmenté les frais réclamés aux parents et que d’autres l’envisagent », explique Alice Bernard.

« Le PTB veut l’interdiction totale des frais de garderie du temps de midi. Toutes les associations de parents réclament aussi cette interdiction depuis de nombreuses années. L’urgence de la crise exige une décision de la ministre Caroline Désir. Cette interdiction de la “Taxe tartine” doit s’accompagner d’un dialogue et d’une prise en main par la Fédération Wallonie-Bruxelles afin de trouver des solutions financières avec les écoles et les pouvoirs organisateurs », précise la députée PTB.