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Stop à la normalisation du Vlaams Belang

Malgré une tentative de changer sa façade, le Vlaams Belang reste un parti raciste d’extrême droite. Il est indispensable de démasquer le caractère raciste et antisocial de ce parti, ainsi la tentative de « normalisation » qui est à l’œuvre.

Vendredi 26 juillet 2019

Lorsque, le 13 juillet dernier, Filip Dewinter (Vlaams Belang) a présidé la séance du Parlement flamand, seuls les quatre élus du PTB ont protesté et brandi des pancartes sur lesquelles était écrit : « Pas en notre nom ». Un parti qui encourage la discrimination, le racisme ou le fascisme ne peut pas s’exprimer au nom de toute la population.

Par cet acte, les élus du PTB ont lancé un signal contre la normalisation croissante du Vlaams Belang (VB). Cependant, de nombreux politiciens ne sont pas de cet avis. La N-VA était d’ailleurs très en colère et le nouveau président du Parlement flamand, Wilfried Vandaele, a déclaré que Dewinter aurait dû faire expulser les élus PTB de l’hémicycle. Le chef du groupe sp.a, Conner Rousseau, a quant à lui appelé au calme et à la sérénité, et demandé « qu’on arrête ce cirque ».

Il y a un an, voire deux mois à peine, il était encore impensable que Dewinter préside une institution démocratique. Mais les choses ont changé et, chaque semaine, un nouveau pas est franchi vers la normalisation de ce parti raciste qu’est le Vlaams Belang. L’extrême droite est devenue acceptable en un temps record. Après sa participation à l’émission de télévision pour enfants Karrewiet (VRT), la voilà qui participe aux négociations pour la formation du gouvernement flamand. Il est donc urgent de réagir pour éviter que les choses n’aillent trop loin.

Le Vlaams Belang est le Vlaams Blok

Le Vlaams Belang est et restera un parti d’extrême droite, raciste, et dire que certains de ses élus flirtent avec le fascisme est un euphémisme. Derrière les beaux costumes, les discours plus conciliants vis-à-vis des autres politiciens et les réunions publiques où ils se rendent présentable se dissimulent une stratégie et des idées qui sont restées inchangées. Le président du VB, Tom Van Grieken, a fait en sorte que le parti se distancie de tout ce qui est (encore) jugé trop extrême par l’électeur moyen.

En 2004, le Vlaams Blok, condamné pour incitation à la haine et au racisme, a ainsi changé de nom, pour devenir le Vlaams Belang. En 2014, le parti élit son nouveau président, Tom Van Grieken, qui essaie de faire passer le VB pour un parti « nouveau », faisant croire à une rupture avec l’ancien Vlaams Blok et ses figures historiques, comme l’Anversois Filip Dewinter. Ce n’est cependant rien d’autre qu’une façade. Il n’existe aucune différence fondamentale entre le « gentil » Van Grieken et le « méchant » Dewinter, entre l’ancien Vlaams Blok et le nouveau Vlaams Belang.

L’actuel Vlaams Belang est toujours le même parti qui, en 2004, avait été condamné pour incitation à la haine et au racisme. Le personnel est le même, le programme est le même et les objectifs sont les mêmes. Dans le cadre des élections fédérales, l’émission politique « Iedereen Kiest » s’est rendue au siège du parti d’extrême droite. On a ainsi pu voir que des affiches du Vlaams Blok y trônaient toujours fièrement et qu’on y honorait toujours l’ancien nom et slogan « notre peuple d’abord » avec une pointe de nostalgie. Et au milieu de tout ça, un Van Grieken dissimulant difficilement son embarras.

Ce Van Grieken n’est en réalité pas crédible en prophète d’un renouveau. En 2012, à l’époque président des Jeunes du Vlaams Belang, il avait, lors d’un barbecue, jeté des saucisses zwan dans les assiettes d’enfants musulmans. Certains d’entre eux avaient amené de la viande halal et il avait qualifié cela « d’intolérant et ridicule ». En 2008, alors président de l’association étudiante nationaliste NSV, il avait lancé du papier toilette à des réfugiés en criant « voici vos papiers ». En 2015, Van Grieken lançait un appel à « tous ceux qui veulent sauvegarder notre civilisation européenne » à participer aux manifestations du mouvement fasciste allemand Pegida. Plus récemment, le 1er juin dernier, il a déclaré dans le quotidien De Tijd : « J’estime qu’un particulier qui met en location un logement doit pouvoir discriminer. » Sans oublier que c’est lui qui a recruté Dries Van Langenhove après la diffusion du reportage du magazine télé Pano (VRT), qui avait révélé au monde l’organisation Schild & Vrienden et comment ses membres prônent le racisme, le négationnisme, le sexisme et incite à la haine.

Tant le président Tom Van Grieken que la figure de proue qu’est encore Filip Dewinter, ainsi que le reste du parti, aspirent à une Europe blanche, ethniquement homogène. Ils emploient des termes tels qu’« islamisation » et « désoccidentalisation » pour décrire la diversité de la société. Des termes empruntés aux théories conspirationnistes et suprématistes du « grand remplacement ». Dans une interview accordée au média d’information en ligne d’extrême droite SCEPTR, Van Grieken a répété que, pour lui, les citoyens « font partie inhérente de l’État dans lequel ils vivent ». Une autre façon de parler du « droit du sang et du sol ». Pour le président du Vlaams Belang, il devrait y avoir un pays différent pour chaque « couleur » (De Tijd, 01/06/19) : « Trouve-t-on que la présence de blancs en Zambie soit la chose la plus logique au monde ? Non bien sûr, c’est même plutôt bizarre. Or, ici on devrait trouver cela tout à fait normal. [...] à chacun sa place dans le monde. » Dries Van Langenhove, le nouveau « golden boy » d’extrême droite, a, pour sa part, défendu le chant raciste « Le Congo est à nous » entonné lors du festival Pukkelpop. Pour rappel, lors d’un concert, un groupe de jeunes à entonné un « chant » : « Handjes kappen, de Congo is van ons » (« Couper les mains, le Congo est à nous »).

Il n’y a pas qu’en matière de racisme que le parti laisse entrevoir son vrai visage. Aux yeux de Van Grieken, l’attention portée à l’égalité des chances pour les femmes est totalement stupide et il traite ceux qui la défendent de « fondamentalistes et extrémistes du genre ». Dans les groupes secrets de Schild & Vrienden, les membres publient d’ailleurs régulièrement des statuts misogynes ou évoquant le viol. Lors d’une interview vidéo accordée à Lana Lokteff, figure de proue de l’ultra-droite américaine, Van Langenhove a expliqué que les femmes n’ont aucun intérêt pour la politique. Lors de sa rencontre avec le Hongrois Viktor Orbán, Van Langenhove s’est plaint que les femmes flamandes s’intéressaient trop à leurs hobbys et leur carrière et ne pensaient pas assez à fonder une famille.

Dominiek Sneppe, parlementaire fraîchement élue du Vlaams Belang, s’est par ailleurs fait recadrer lorsqu’elle a condamné l’adoption par les couples homosexuels. Mais Van Grieken avait lui aussi déclaré dans le journal De Zondag du 11 octobre 2015 qu’il était pour la famille traditionnelle, à savoir celle constituée d’un homme et d’une femme. Dans cette même interview, il ajoute que lutter contre l’adoption par des couples homosexuels n’est pas une priorité, mais qu’un enfant a le « droit d’avoir un père et une mère ». Filip Brusselmans, élu au parlement fédéral, a lui déclaré ne pas trouver les transgenres « normaux ». Dans la même veine, Dries Van Langenhove a vivement critiqué la normalisation de la transition médicale après l’annonce dans les médias de l’opération de changement de sexe de la journaliste transgenre Bo Van Spilbeeck.

Le Vlaams Belang reste opposé à l’avortement et prône plutôt la « prévention et l’assistance ».

Avancer à visage caché, la nouvelle stratégie de l’extrême droite internationale

Le Vlaams Belang dissimule de plus en plus souvent son véritable message, ce qui le rend plus dangereux que jamais. Il fait ainsi son entrée dans le camp de la nouvelle alt-right. Dissimuler ses véritables objectifs est devenu une stratégie fondamentale de l’extrême droite internationale.

La stratégie de la dissimulation mise en pratique par l’organisation néo-fasciste Schild & Vrienden est un parfait exemple. Le magasine télévisé Pano a néanmoins levé le voile et révélé que l’organisation postait systématiquement des mèmes racistes, sexistes, homophobes et antisémites, mais également des appels aux guerres raciales, et prêchait le culte du corps et des armes. Les représentants de l’extrême droite n’ont plus besoin de s’adresser à leur base extrême sur les forums publics, des groupes internet privés s’en chargent à sa place. Et, en public, ils s’adressent désormais aux électeurs plus modérés, généralement avec des histoires extravagantes, voire inventées de toutes pièces. Lorsqu’ils s’adressent directement à « leurs » gens, ils emploient un langage codé, fait de références plus ou moins explicites à un vocabulaire et une culture raciste. Ainsi, même si le Vlaams Belang donne l’impression d’avoir arrondi ses angles, rien n’est moins vrai.

Normalisation

Si le Vlaams Belang n’a pas changé, on observe néanmoins une nette évolution dans la manière dont les rapports avec le parti sont abordés. On peut dire que les deux dernières élections constituent à cet égard des points de rupture importants. La normalisation de l’extrême droite s’inscrit dans le cadre d’une stratégie délibérée du VB lui-même, mais aussi des autres partis de droite qui lui apportent un soutien externe. Il convient ici de souligner en particulier le rôle de la N-VA. Un parti qui n’a jamais fait barrage à l’extrême droite, mais qui a au contraire plutôt servi de passerelle.

Lorsque la N-VA attaque la gauche, son objectif est aussi de récupérer les voix de l’extrême droite. La première étape de cette normalisation a été de prétendre que le PTB est au même niveau que le Vlaams Belang. Les attaques contre le PTB ont donc également pour objectif de donner une image plus « normale » du Vlaams Belang, en ce sens qu’ils ne sont pas les seuls « extrémistes ».

Depuis 2016, le président de la N-VA reproche aux partis de centre et de centre gauche de ne pas exclure le PTB d’éventuelles négociations. Dans une interview accordée au site Newsmonkey, il a traité le PTB de « déchet du 20e siècle » et l’a prétendu aussi dangereux que le Vlaams Belang (30 décembre 2016). À l’époque, il avait effectivement exclu le Vlaams Belang. « Je refuse de gouverner avec des extrémistes » avait-il déclaré lorsque SCEPTR lui avait demandé s’il comptait faire coalition avec le Vlaams Belang (28 septembre 2018). Avant les élections communales d’octobre 2018, De Wever a qualifié le PTB, le sp.a, Groen et le CD&V de « dragon à quatre têtes ». Le CD&V a fini par plier sous les pressions et a exclu toute possibilité d’alliance avec le PTB. Les libéraux de l’Open vld ont eux aussi pris part au jeu. Lorsque le PTB et le sp.a ont formé une coalition à Zelzate, ils ont ressorti les mêmes arguments. De Wever a ainsi affirmé que « l’extrême gauche et la gauche radicale sont aussi dangereuses, si pas plus » que l’extrême droite (VTM Nieuws, 10 novembre 2018). D’un coup, le cordon sanitaire semblait remis en cause. Cela dit, en décembre, De Wever a déclaré dans le quotidien De Tijd « qu’entre la N-VA et le Vlaams Belang, il y a un mur chinois ».

L’étape suivante consistait à prétendre que le PTB est pire que le Vlaams Belang. Un message qui a commencé à être véhiculé avant les élections fédérales et régionales, mais qui s’est amplifié après celles-ci. Des voix de l’establishment, comme l’ancien recteur de l’université de Louvain, le très conservateur Rik Torfs, mais aussi Herman De Bode, ancien chef de cabinet du ministre Jambon, s’y sont mis également. Dans le Knack du 20 juin, ce dernier a déclaré que « le Vlaams Belang est tout aussi démocratique que les autres partis. Et, contrairement au PTB, le Vlaams Belang ne se passionne pas pour les dictateurs antidémocratiques ». Les propos de De Bode sont clairement une attaque contre le PTB dont le but est de donner une image normale, voire acceptable du Vlaams Belang. Dans cette même interview, il ajoute : « Je n’ai aucune objection de principe ou éthique à impliquer le Vlaams Belang dans une majorité. [...] À la fin des années 1980, le Vlaams Blok était un parti à caractère raciste [...] mais cela c’était il y a vingt ans. À présent, ce n’est plus le cas. »

La main tendue de De Wever

Aujourd’hui, la N-VA de De Wever tend concrètement la main au VB en le conviant à participer aux négociations en vue de la formation du gouvernement flamand. Non pas pour former un gouvernement directement (ils ne disposent pas d’une majorité suffisante et cela ne plairait pas aux autres partis), mais pour influencer la composition du prochain gouvernement flamand. Gwendolyn Rutten avait déclaré à l’émission Terzake du 17 juin 2019 : « Le Vlaams Belang participe à la rédaction de l’accord de gouvernement, mais on sait qu’il ne fera pas partie du gouvernement. » On se trouve là face à un scénario très semblable à celui du Danemark, où l’extrême droite soutient le gouvernement depuis des années. L’étape suivante, c’est ce qui se passe en Italie et en Autriche. Il y a deux mois, personne n’aurait pensé que le Vlaams Belang pourrait à moyen terme faire partie d’un gouvernement. Or cette option est aujourd’hui envisageable, et il y a de fortes chances pour que cela devienne une réalité en 2024, et peut-être même avant.

Autrement dit, De Wever ne considère plus le Vlaams Belang comme « extrême », mais comme un parti « de droite ». Bart Maddens, un des idéologues de l’association nationaliste Vlaamse Volksbeweging (Mouvement populaire flamand), minimise lui aussi le danger que représente l’extrême droite. Bart Maddens s’indigne de « l’énorme intolérance vis-à-vis des élus du Vlaams Belang » (De Morgen, 22/06/19) et trouve « que le minimum est de vérifier si on peut faire quelque chose avec un parti qui a gagné les élections ».

Ce que veulent le Vlaamse Volksbeweging et la N-VA, c’est donc recruter le Vlaams Belang dans un bloc nationaliste flamand pour obtenir, unilatéralement si besoin, l’indépendance de la Flandre. C’est la piste esquissée par Bart Maddens (De Morgen, 22/06/19) : « Les pourparlers entre la N-VA et le VB donnent corps au bloc nationaliste flamand. Ensemble, ils représentent un nombre incroyable de sièges et de votes, à savoir 44 % des voix en Flandre, soit près d’un siège sur trois au parlement fédéral. Ils forment de loin la plus grande famille politique de Belgique. » Face à ce scénario, les partis qui prônent l’autonomie et l’indépendance de la Flandre, appelés « V-partijen » au Nord du pays, n’ont d’autre choix que de temporairement mettre de côté leurs différences idéologiques pour imposer ensemble l’indépendance de la Flandre. Que tout cela débouche sur la normalisation d’un discours raciste, presque fasciste, ne semble pas les gêner.

Le danger est là

Les conséquences d’un Vlaams Belang au pouvoir seraient extrêmement désastreuses. Les représentants de ce parti prônent en effet une interdiction de la religion islamique, qu’ils considèrent « en totale contradiction avec l’identité occidentale ». La scission du pays telle qu’ils la souhaitent entraînerait la destruction de tous les acquis sociaux. La démagogie sociale de l’extrême droite ne débouchera jamais sur une véritable avancée sociale. Un tel scénario est d’ailleurs d’autant plus inquiétant si l’on pense à l’appareil répressif que l’on a considérablement développé ces dernières années au nom de la lutte contre le terrorisme. L’État peut plus facilement procéder à l’arrestation et la détention de citoyens, les mettre sur écoute ou encore les priver de leurs droits. Tous les ingrédients pour un État autoritaire sont donc réunis. Qu’adviendra-t-il si jamais ils se retrouvent entre les mains de l’extrême droite ?

Dans l’esprit de certains, la normalisation de l’extrême droite constitue également une source de légitimité pour le recours à la violence. Peu après les élections, des courriers racistes et menaçants ont été déposés dans les boîtes aux lettres d’habitants d’Alost. Récemment, un élu du parti CDU a été assassiné en Allemagne pour avoir défendu une politique migratoire plus humaine. En Norvège et en Grande-Bretagne également, des politiciens antiracistes ont été tués. En Italie, le nombre d’incidents à caractère raciste a triplé depuis l’adhésion au gouvernement de la Lega Nord. Au cours des deux premiers mois de la nouvelle législature, l’Italie a dénombré 12 fusillades, deux assassinats et 33 agressions physiques contre des migrants et, l’an dernier, le nombre d’agressions physiques à caractère raciste recensées était de 126. Récemment encore, la police a trouvé des armes de guerre, des mitrailleuses, et même un missile lors de perquisitions dans les locaux de groupuscules d’extrême droite de Turin.

Combattre l’extrême droite avec le peuple

Le Vlaams Belang est et reste un parti d’extrême droite, raciste. Leurs idées et leurs objectifs n’ont absolument pas changé. Au contraire, le courant fasciste incarné par des groupes comme Schild & Vrienden ne cesse de se renforcer. La normalisation de l’extrême droite est déjà très avancée. Et c’est pour cette raison qu’il faut impérativement y mettre un terme. La progression du Vlaams Belang n’est pas irréversible. Ce n’est pas en « laissant les choses se calmer » ou en en « parlant le moins possible » que nous parviendrons à les stopper.

Il est de notre devoir de démasquer et de révéler aux gens sur le lieu de travail, dans les quartiers… le véritable visage du Vlaams Belang, qui se présente sous un profil social. Les gens ont raison lorsqu’ils critiquent la politique antisociale et le manque d’implication des gens dans la politique. Néanmoins, partout où l’extrême droite est au pouvoir, ils adhèrent et poursuivent la politique socio-économique de l’establishment. Il faut également ôter de la tête des gens l’idée que le Vlaams Belang « se cassera la gueule en gouvernant ». Ce qui s’est passé dans d’autres pays devrait nous mettre en garde.

Nous devons également dénoncer le programme raciste et séparatiste du Vlaams Belang. Le racisme n’est en aucun cas une solution pour résoudre les problèmes sociaux, au contraire il affaiblit notre combat pour plus de justice. C’est en luttant ensemble dans les entreprises et dans les quartiers pour de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail, un environnement plus sain et sécurisé, que l’on viendra à bout de la division. Nous devons aussi dénoncer le gaspillage et l’inefficacité des réformes successives de l’État. La sécurité sociale, la lutte pour le climat et toutes les matières qui fonctionnent mieux au fédéral doivent être maintenues à ce niveau ou y revenir. Il nous faut combattre tout rapprochement avec les fascistes ainsi que toute tentative des partis en place de bafouer nos droits et libertés démocratiques.

Cela ne sera possible que si tous les démocrates s’unissent au sein des syndicats, de la société civile, mais aussi avec les victimes du racisme et de l’injustice sociale. Nos valeurs et l’alternative que nous proposons s’adressent à de nombreux jeunes qui pourraient être séduits par les fausses promesses de l’extrême droite : ceux qui refusent une société où les riches profitent en toute impunité, où les flexi-jobs et les bas salaires leur ôtent toute possibilité de se construire un avenir. C’est en luttant avec et au sein du peuple que nous arrêterons l’extrême droite.

5 faits qui montrent que la rhétorique sociale du Vlaams Belang est un leurre

1. Le Vlaams Belang est contre l’idée de réduire de moitié les salaires des ministres et parlementaires.

2. L’extrême droite a voté le blocage des salaires des travailleurs.

3. Le VB a déjà montré à plusieurs reprises qu’il était contre un impôt sur les plus grosses fortunes.

4. Au parlement fédéral, le parti a approuvé la loi « De Block » qui facilite le licenciement des malades de longue durée.

5. Le Vlaams Belang est favorable aux cadeaux fiscaux faits aux grandes multinationales.

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