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Quatre (bonnes) raisons pour descendre dans la rue le 28 septembre prochain

Le 28 septembre prochain, les organisations syndicales descendent dans la rue des grandes villes du pays, dans le respect des mesures sanitaires. Le PTB appelle ses membres à faire de cette journée une réussite. Pour quatre raisons majeures.

Lundi 21 septembre 2020

Quatre (bonnes) raisons pour descendre dans la rue le 28 septembre prochain

1. Pour l’unité du monde du travail

Depuis la crise du Corona virus, c’est la première fois que le monde du travail descendra dans la rue. Dans toute son unité et sa diversité. Il y a eu des mobilisations des postiers, des blouses blanches, des salariés de la grande distribution, de la production alimentaire, les conducteurs de bus… Toutes et tous réclament le respect des mesures sanitaires, le respect pour l’engagement fourni par les travailleurs dans la crise du coronavirus, contre les patrons qui veulent profiter de la crise pour licencier massivement, etc.

Le 28 septembre, c’est la classe des travailleurs qui rappellera ses revendications communes face à un patronat arrogant. Au lieu de valoriser celles et ceux qui ont été les héros de la crise, les organisations patronales réclament aujourd’hui encore plus de flexibilité et une limitation des salaires. Le 28 septembre, ce sera l’occasion de leur rappeler que le monde du travail ne se laissera pas faire.

2. Pour rappeler que le monde du travail parle une seule langue

Il y aura des actions partout dans le pays. Au Sud, Au Nord et au Centre. On y parlera néerlandais ou français. Face au bloc nationaliste de la haine et au lendemain de la manifestation du Vlaams Belang qui veut la scission du pays, il sera important d’être nombreux et nombreuses pour dire que toutes les conquêtes sociales ont été obtenues dans l’unité. C’est dans la division que les nationalistes en tout genre tentent de les casser.

3. Pour montrer qu’on n’abandonne pas nos combats

Au centre de la mobilisation du 28 septembre, il y a la revendication d’une pension minimum à 1 500 euros net. Net et pas brut donc. Aujourd’hui et pas après 2024. Payée par une taxe des millionnaires et pas en faisant des économies sur d’autres travailleurs.

En plus de cela, de nombreux syndicalistes seront présents pour dire qu’ils ne veulent pas travailler jusque 67 ans. Pourquoi travailler aussi longtemps alors que plein de gens vont se retrouver au chômage avec la crise ? D’autres réclameront un vrai impôt sur la fortune pour que la facture de la crise ne retombe pas une nouvelle fois sur les travailleurs. D’autres encore rappelleront que le salaire minimum est trop bas et qu’il devrait être augmenté à au moins 14 euros de l’heure.

4. Pour ne pas que la Vivaldi joue n’importe quelle partition

Le 28 septembre sera l’occasion de rappeler à la future coalition – Vivaldi ou autre – qu’elle ne pourra pas jouer n’importe quelle partition. Le patronat et une partie du monde politique tentent d’oublier qui a fait tourner la société au plus fort de la crise du coronavirus. Le 28 septembre sera l’occasion de dire que nous, nous n’avons pas oublié. Nous avons des attentes, des revendications et nous n’allons pas nous laisser faire si certains voulaient nous transférer la facture de la crise.

 

Consignes coronavirus

Tous les rassemblement respecteront les recommandations sanitaires. Port du masque obligatoire et respect des distances physiques.