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Renouveau politique : « Les partis de la Vivaldi n’osent pas toucher au tabou du financement des partis »

Demain, le panel citoyen We Need To Talk se rendra à nouveau au parlement fédéral. En 2023, durant trois week-ends, le panel s’est penché sur le financement des partis politiques en Belgique.

Mardi 30 janvier 2024

« Les politiciens de la rue de la Loi vivent dans une bulle avec leur financement des partis plus que généreux, leurs indemnités de départ confortables, leur défraiement exonéré d’impôt, etc. Elle avait promis de s’attaquer à ces questions, mais depuis plus de trois ans, la Vivaldi n’a entrepris aucune action dans ce sens », réagit Sofie Merckx, la cheffe de groupe du PTB à la Chambre. « Nous voulons des progrès réels, pas uniquement des changements mineurs visant à faire taire l'opposition. Nous devons oser briser le tabou du financement des partis et du statut des députés. »

« Les déclarations qui sont faites dans la presse aujourd’hui s’apparentent à des bruits de couloir », déclare Raoul Hedebouw. « Fondamentalement, rien ne changera de cette manière. Le système belge reste opaque, non démocratique et injuste. Et les montants demeurent colossaux : ce que les partis obtiennent du Sénat ne représente qu'une fraction de leur dotation totale. En tout cas, le PTB remettra sur la table sa proposition de loi visant à diviser les dotations par deux. »

« Pourtant, tous les éléments sont réunis pour parvenir à un accord sur le financement du parti », déclare la cheffe de groupe du PTB : «Durant la seule année 2023, nous avons reçu 34 recommandations de la part de 60 citoyens, nous avons organisé deux auditions avec cinq spécialistes, et les quatre experts de la Commission de contrôle nous ont remis un rapport de près de 60 pages sur les points sensibles de la loi de 1989.  Plus récemment, un livre est sorti sur le sujet et 67 personnalités publiques ont signé une lettre ouverte... Quand la Vivaldi s’attaquera-t-elle enfin au problème ? S’agissait-il uniquement de paroles en l’air, ou non ? »

La réforme du statut des députés est, elle aussi, complètement bloquée au sein de la majorité. « Après que le PTB a mis au jour les suppléments de pension illégaux, le Bureau de la Chambre a pourtant réitéré sa promesse de s’atteler au statut des députés. Là encore, il ne s’est rien passé. Le PTB est le seul parti à avoir mis une proposition concrète sur la table. La seule réelle évolution qui a eu lieu lors de cette législature, c’est la suppression des suppléments de pension illégaux, et ce uniquement grâce à la pression exercée par le PTB. Cela représente une économie annuelle de 2,5 millions d'euros. »

« Je trouve grave que les partis de la Vivaldi, qui bloquent toute réforme du financement des partis et du statut des députés, présentent aujourd’hui des propositions visant à donner à l'opposition moins de liberté pour faire campagne sur les réseaux sociaux. Il s'agit d'un problème démocratique car, en tant que parti d'opposition, nous disposons d’un accès bien plus restreint aux médias traditionnels. Si l’on veut que moins d'argent soit dépensé, il suffit de réduire drastiquement les dotations », conclut Sofie Merckx.