Le PTB plus proche de toi et toi plus proche du PTB. Renforce la vague sociale.!

Télécharge notre app

Privilèges politiques : le PTB dépose des amendements sur les indemnités de frais et les indemnités de sortie

Après les révélations du PTB début avril concernant les privilèges de pension des ministres et des députés, les partis de l’Arizona n’ont pas eu d’autre choix que d’annoncer une réforme du statut parlementaire. « Ils essaient de nous faire croire que les politiciens vont aussi faire de sérieux efforts et que cela figurait déjà dans l’accord de gouvernement. Rien n’est plus faux. Ce n’est que sous la pression du PTB et de la population que l’Arizona a été contraint de bouger. Et même maintenant, toute une série de privilèges restent intacts », déclare Sofie Merckx, cheffe de groupe du PTB à la Chambre.

Mercredi 21 mai 2025

« Ils ne touchent par exemple pas à leurs salaires. Les politiciens continuent donc de toucher près de 9 000 euros bruts par mois. À cela s’ajoutent encore 2 650 euros sous forme d’une indemnité forfaitaire non imposée. Pour des frais qu’ils ne doivent ni déclarer, ni justifier. Tous les partis flamands disent dans Knack qu’ils sont contre cette indemnité, mais elle ne fait pourtant pas partie de la réforme. Quelle hypocrisie. »

Le PTB remet aujourd’hui sur la table sa proposition de taxer cette indemnité forfaitaire, lors de la réunion du Bureau de la Chambre. « Nous verrons si les partis traditionnels veulent réellement abolir leurs privilèges ou non », explique Sofie Merckx.

Le parti de gauche annonce également qu’il déposera sa proposition au Parlement flamand. « Les partis flamands disent parfois que ce sont les francophones qui bloquent, mais cette indemnité existe aussi toujours au Parlement flamand », souligne Jos D’Haese, chef de groupe du PTB au Parlement flamand.

Le système des indemnités de sortie reste également en place. « Des politiciens recalés continueront à toucher jusqu’à 125 000 euros bruts après un seul mandat. Qu'ils retrouvent ou non un emploi. Quel travailleur ordinaire peut profiter d’un tel privilège ? Pour nous, il n'y a qu'une seule solution : donner aux parlementaires un statut normal de salarié. Après leur mandat, ils auront simplement droit au chômage », affirme Sofie Merckx. Le PTB déposera également cette proposition aujourd’hui au Bureau de la Chambre.

« Ils veulent nous faire croire que leurs réformes sont “justes” et que “tout le monde fait un effort”, mais c’est faux. Leurs attaques contre les pensions de l’ensemble de la population sont totalement injustes. Et les politiciens, eux, continuent à garder leurs privilèges. Nous allons continuer le combat pour des pensions dignes pour tous les travailleurs et travailleuses de ce pays, et contre les privilèges des politiciens », conclut Sofie Merckx.