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Nouveau rapport : la Belgique à la traîne dans la lutte contre la corruption

Selon un nouveau rapport du GRECO, l’organe de surveillance anticorruption du Conseil de l’Europe, la Belgique a peu progressé au cours des dix dernières années dans la lutte contre la corruption des politiciens.

Mardi 23 décembre 2025

Sofie Merckx.

« Publifin, Publilec, Qatargate, l’affaire Reynders... Malgré de fréquents scandales politico-financiers, les partis traditionnels ont refusé de s'attaquer sérieusement à ce problème, réagit Sofie Merckx, cheffe de groupe du PTB à la Chambre. La conclusion du GRECO est donc sans appel : la Belgique n’a pas mis en œuvre la plupart des recommandations en matière de lutte contre la corruption. Les principaux problèmes persistent, notamment l’absence de contrôle du patrimoine des responsables politiques et des activités de lobbying. »

Le PTB demande depuis des années l’adoption de mesures garantissant la transparence et le contrôle des responsables politiques : « La transparence est essentielle dans une démocratie, poursuit Sofie Merckx. L'enrichissement, illégal ou non, des politiciens, et leurs contacts avec les grandes entreprises constituent des informations importantes pour les citoyens. Quel rôle, par exemple, les relations étroites entre M. Reynders et le monde des affaires ont-elles joué dans l'affaire pour laquelle il est aujourd'hui mis en demeure ? »

La cheffe de groupe PTB à la Chambre souligne le climat de scandale qui règne à nouveau dans la politique belge : « M. Reynders a été inculpé pour avoir blanchi 900 000 euros. Selon un récent rapport interne de la police, un homme politique lié à un club de football aurait exercé des pressions afin d'entraver une enquête sur des fonds étrangers destinés à son équipe. Afin de faire toute la lumière sur ces affaires et d'éviter de nouveaux scandales, nous appelons à un sursaut pour la mise en place des recommandations du GRECO. »

Voici les recommandations du GRECO que la Belgique n'a pas encore pleinement mises en œuvre :

  • Pas de publication des déclarations de patrimoine.
  • Pas d’actualisation des déclarations de patrimoine en cours de mandat.
  • Pas de registre des lobbyistes répertoriant les contacts entre le monde des affaires et le monde politique.
  • Pas de registre des cadeaux offerts aux politiciens.
  • Pas de contrôle efficace du respect des règles de déontologie par les parlementaires.
  • Pas de sanctions pour les principaux manquements aux règles déontologiques des parlementaires.