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Le PTB soutient les étudiants en lutte contre la réforme du décret paysage et s’interroge sur l’intervention de la police

Le PTB apporte son soutien aux étudiantes et étudiants mobilisés à l'appel de à la Fédération des Étudiants francophones (FEF) aujourd’hui devant le cabinet de la ministre Elisabeth Degryse. Le député PTB Octave Dauve explique : « Ils se battent contre la vision élitiste de l’enseignement supérieur que défendent le MR et Les Engagés. Et ils ont raison. »

Mercredi 17 septembre 2025

Octave Daube

« Les nouvelles règles de finançabilité sont en train d’exclure des milliers d’étudiants. En empêchant des jeunes motivés d’obtenir un diplôme, le MR et les Engagés les privent d’un avenir et brisent les efforts de leurs familles, qui se sont battues pour offrir des études à leurs enfants. Ce sont d’abord les enfants de la classe travailleuse qui en paient le prix. »

Un jobiste d’un service d’inscription témoigne des effets de la réforme :  « Aujourd'hui, on a eu énormément de gens qui n’étaient plus finançables à quelques crédits près, malgré beaucoup d'efforts. Il y a beaucoup de peur, de tristesse et d'incompréhension chez les étudiants. Pas mal de personnes qui pleurent ou retiennent leurs larmes, des voix qui tremblent. On essaye d'être soutenant sans leur mentir non plus. Parce que les gens du service d'inscription savent bien que le doyen n’accepte presque rien. Et que là, je sais qu'il y a déjà 200 recours refusés. »

Par ailleurs, le PTB s’interroge sur les actions de la police lors de la manifestation de la FEF. Comment se fait-il que la police ait réagi en matraquant, gazant et poursuivant des étudiants venus manifester pour un enseignement accessible ? Ce n’est pas normal pour le PTB, qui exige des explications. 

Le député PTB Octave Daube a encore appelé le gouvernement de la FWB à agir aujourd’hui. Le parti de gauche a également déposé une motion. Pour le PTB, il faut mettre fin à ces règles élitistes, sauver les étudiants menacés cette année et soutenir les générations futures, au lieu de continuer avec cette logique d’exclusion.