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Le PTB présente son projet de rupture pour faire face à l’urgence sociale et sortir Bruxelles de la faillite

Dans cette campagne électorale, deux projets s’affrontent : d’un côté le projet libéral de l'austérité, de la privatisation et d’un pouvoir accru des grands promoteurs immobiliers, de l’autre côté le projet du PTB d’une rupture sociale.

Lundi 6 mai 2024

 Le PTB veut rendre les clés de la Ville-Région à ses 1,2 million d'habitants et rompre avec la toute-puissance des grands promoteurs. Le PTB veut mettre fin aux privilèges et gaspillages de la classe politique et exige un refinancement de la Région. Cette rupture est indispensable par rapport aux politiques de ces 30 dernières années des coalitions menées par le PS et le MR, accompagnés tantôt par Ecolo et Défi, tantôt par les Engagés.

Le PTB présente son plan « Pour une rupture sociale : les lignes rouges du PTB en Région de Bruxelles-Capitale » pour faire face à l’urgence sociale dans la capitale et pour sortir la Région de la faillite. Françoise De Smedt, cheffe de groupe au Parlement bruxellois, explique : « Notre Région est en proie à une crise sociale profonde. Un enfant sur quatre est menacé de pauvreté et trop de jeunes sont sans emploi de qualité. La crise du logement est sans précédent : les loyers explosent pour des appartements souvent trop petits ou carrément insalubres. » Le PTB dénonce également le manque de moyens de la Région pour faire face à cette urgence sociale. Nabil Boukili, député fédéral du PTB et tête de liste à la Chambre à Bruxelles : « La Région est en situation de faillite virtuelle. Cette situation met en péril les services publics, allant des sociétés de logements sociaux, la STIB,  la société de gestion de l'eau (Vivaqua) ou de distribution d’électricité, en passant par les soins de santé, les maisons de repos et la collecte des déchets. »

Trois ruptures et cinq chantiers

Le PTB propose un plan basé sur trois ruptures pour faire face à l’urgence sociale et la faillite de la Région. Nabil Boukili développe : « Tout d’abord, la Région bruxelloise doit être refinancée par l’État fédéral. Notre Région génère près de 20 % des richesses du pays mais reçoit moins de 9 % des rentrées fiscales. Notre Région offre une série de services et d’emplois à l’ensemble du pays. Et c’est normal, elle joue son rôle de capitale. Mais elle doit avoir les moyens pour assumer cela. C’est la première rupture nécessaire. » 

Nabil Boukili continue : « La deuxième rupture est de mettre un terme aux gaspillages et privilèges liés au fonctionnement de la Région. Il y a d’abord beaucoup trop d’institutions et de ministres et trop de morcellement de compétences entre commune et Région. Il faut regrouper un grand nombre de compétences au niveau de la Région. Nous devons fusionner la Cocof (Commission communautaire francophone), la VGC (Commission communautaire flamande) et la Cocom (Commission communautaire commune). Nous voulons rendre les politiques d’aménagement du territoire et de logement plus efficaces et cohérentes, en les ramenant au niveau régional. » 

Françoise De Smedt : « Il y a aussi une classe politique bruxelloise qui vit complètement au-dessus de ses moyens. La fonction politique la mieux rémunérée du pays est celle de la présidence du Parlement bruxellois. Elle est mieux rémunérée que le poste de Premier ministre britannique ! »

Françoise De Smedt explique la troisième rupture que veut le PTB : « Les clés de la Région sont actuellement entre les mains de quelques grands promoteurs immobiliers issus de grandes fortunes belges. Avec pour conséquence une aggravation de la crise du logement et des finances publiques plombées. Il faut rompre avec ces barons du béton. Ils sont en train de faire le hold-up du siècle avec les travaux du métro. On était parti sur un chantier d’1 milliard réalisé en quelques années. Et là on nous annonce une facture de plus de 4,7 milliards. Ce n’est pas tenable. » 

La cheffe de groupe continue : « Il faut aussi arrêter de brader nos terrains publics à ces promoteurs pour qu’ils construisent des logements de luxe qui font exploser les loyers. La classe politique bruxelloise est beaucoup plus à l’écoute des barons du béton que des besoins de sa population. Il faut une rupture avec cela. Cela passe notamment par produire des logements 100 % publics sur les terrains publics, de même que d’encadrer les loyers pour les faire baisser. »

Françoise De Smedt conclut : « Ces trois ruptures sont nécessaire pour mettre en œuvre  cinq chantiers majeurs qui répondent à l’urgence sociale de Bruxelles:

    • Le logement et l’urbanisme

    • Les transports publics urbains

    • Les services publics : eau, énergie, propreté, services au citoyen

    • L’emploi

    • Les soins aux personnes et la santé

Bien entendu ces trois ruptures et ces cinq chantiers s’inscrivent dans le programme national du PTB qui contribuera aussi à changer notre capitale, notamment sur l’enseignement, la culture et la sécurité. »