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Le PTB et son mouvement de femmes Zelle participent à la manifestation nationale contre les violences faites aux femmes

Ce dimanche 23 novembre, la manifestation nationale contre les violences faites aux femmes, organisée par la plateforme Mirabal, parcourt les rues de Bruxelles. « Les violences faites aux femmes restent un problème majeur dans notre pays. En outre, les mesures prévues par le gouvernement De Wever–Bouchez vont accroître la vulnérabilité des femmes. Nous ne pouvons pas l’accepter. C’est pourquoi le PTB est présent à la manifestation, avec notre président Raoul Hedebouw, ainsi que notre mouvement de femmes Zelle », déclare Sofie Merckx, cheffe de groupe PTB à la Chambre, présente à la marche. Maartje De Vries, présidente de Zelle, ajoute : « Nous exigeons également du gouvernement qu’il élabore un plan d’action ambitieux contre les violences, un plan doté de moyens et de personnel suffisants. »

Dimanche 23 novembre 2025

Cette manifestation constitue en même temps le point de départ de quatre jours d’actions et de grève contre la casse sociale du gouvernement Arizona.

Les femmes sont confrontées quotidiennement aux violences : dans leurs relations, dans la rue, dans les clubs de sport, à l’école, au travail. Une femme sur trois est victime de violence sexuelle au cours de sa vie. En Belgique, toutes les deux semaines, une femme est victime d’un féminicide.

« Les chiffres sont alarmants, mais, en même temps, ils ne représentent que la partie émergée de l’iceberg, car la majorité des victimes ne portent pas plainte et n’apparaissent donc pas dans les chiffres officiels, explique Maartje De Vries. La violence n’est pas un problème individuel, c’est un problème de société. Elle fait partie de l’ADN de notre société et a de lourdes conséquences sur l’égalité, la sécurité, la santé et les opportunités des femmes et des filles. »

Le PTB et Zelle s’inquiètent de l’impact des projets que le gouvernement De Wever–Bouchez a mis sur la table. « Les réformes des pensions, la flexibilisation, le blocage des salaires, la réduction des primes de nuit, la chasse aux malades de longue durée… toutes ces mesures touchent durement les femmes et les placent dans une position de dépendance, les rendant plus vulnérables, notamment face à la violence », déclare Sofie Merckx.

La violence contre les femmes est profondément enracinée dans notre société, expliquent le PTB et son mouvement de femmes Zelle, qui attendent du gouvernement une approche globale. « Or c’est précisément ce qui se fait attendre, souligne Sofie Merckx. Nous exigeons que notre gouvernement travaille d’urgence à une approche large et structurelle des violences. Pas seulement sur papier, mais avec une politique dotée de moyens et d’actions concrètes. »

« Nous descendons dans la rue pour une telle approche globale, qui mise sur l’accueil et la protection des victimes, un meilleur suivi des auteurs, davantage de personnel — et du personnel spécialisé — dans la police et la justice, ainsi que sur la prévention. Et pour une politique qui réduise les inégalités et l’insécurité économiques au lieu de les accroître », conclut Maartje De Vries.