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Gaza : le PTB dépose une résolution pour rompre les liens académiques avec Israël et exige un vote d’urgence

Face à l’urgence de la situation à Gaza, les parlements fédéral, flamand et wallon ont convoqué des commissions spéciales pendant les vacances. Au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le MR a empêché ce débat qui n’est « pas nécessaire » selon lui. Ce jeudi 21 août, le PTB riposte en déposant une proposition de résolution pour sanctionner Israël notamment en rompant les liens académiques. « Israël a bombardé et affamé la population de Gaza. Aujourd’hui Netanyahu assume qu’il veut le contrôle de toute la bande de Gaza. Il est inadmissible que nos universités continuent de collaborer avec cet état génocidaire. Nous demandons un vote en urgence et des sanctions », déclare Amandine Pavet, cheffe de groupe PTB. 

Vendredi 22 août 2025

Dans cette résolution, le PTB veut en premier lieu des sanctions académiques contre Israël. Il s’agit du principal levier d’action à ce niveau de pouvoir. Il s’agit donc des partenariats académiques entre Israël et les universités francophones. La majorité de ces partenariats se font dans le cadre des accords européens Horizon qui représentent d’importantes sommes d’argent dont bénéficient différentes entités israéliennes. Un article détaillé du journal l'Écho montre comment ces fonds servent également des instituts à buts militaires. C’est par exemple le cas pour l’enteprise israélienne Rafaël qui fournit des armes pour le génocide en cours. L’entreprise Israel Aerospace Industry (IAI) et le ministère de la Défense israélien font aussi partie des bénéficiaires et reçoivent ainsi des millions d’euros de l’Union Européenne. 

« Il est tout à fait possible pour les universités de se retirer de ces partenariats avec Israël comme l’a fait la VUB parce que des centaines de milliers d’euros allaient à une start-up de Défense israélienne et au ministère de la Défense israélien. Mais, dans le même temps, l’UCL est restée membre de ce partenariat. Depuis deux ans, le mouvement étudiant pour la Palestine demande la fin de tous les partenariats et un boycott académique pour tous les campus de Belgique. Le gouvernement et les universités doivent donc prendre leurs responsabilités », ajoute Octave Daube.

Le PTB demandera un vote en urgence sur sa résolution qui propose également d’agir dans les domaines sportif et culturel, dans l’accueil et l’accompagnement des enfants palestiniens ou dans la protection des voix critiques vis-à-vis du gouvernement israëlien.