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Perquisitions chez Jean-Claude Marcourt, un premier pas pour faire toute la lumière sur le scandale Nethys

Les perquisitions au bureau de Jean-Claude Marcourt sont un premier pas pour lever le voile sur les fameuses mains invisibles dans le dossier Publifin-Nethys. Pour Germain Mugemangango, chef de groupe PTB au Parlement wallon, « les responsables politiques qui ont couvert les agissements de Stéphane Moreau et François Fornieri doivent rendre des comptes ».

Vendredi 5 février 2021

« Les rémunérations scandaleuses chez Nethys ont dû être approuvées ou couvertes par des responsables politiques, les mains invisibles du dossier, déclare Germain Mugemangango. Les noms de Jean-Claude Marcourt et Daniel Bacquelaine sont à nouveau ressortis lors de l'arrestation de Stéphane Moreau. Avec le PTB cela fait longtemps qu'on demande que ces politiciens soient entendus, par le Parlement ou la justice, pour faire toute la lumière sur les scandales liés à l'intercommunale. »

« Au vu de l’évolution de la situation, on comprend mieux pourquoi Jean-Claude Marcourt, en tant que président du Parlement, a refusé que le débat ait lieu la semaine dernière », poursuit le député de gauche.

Germain Mugemangango rappelle les recommandations de la commission d'enquête Publifin : «  Elle étaient claires. Elles demandaient le départ de Stéphane Moreau. Pourtant les partis traditionnels l'ont laissé à la tête de l'entreprise. Ce sont ces partis qui ont laissé les dirigeants de Nethys s'octroyer des rémunérations exorbitantes et vendre à bas prix les filiales VOO, WIN et Elicio. Ils doivent maintenant rendre des comptes. »

Le chef de file PTB appelle à « changer le logiciel de cette intercommunale qui se comporte comme une entreprise privée pour qui seule la rentabilité compte », et à « transformer cette structure en véritable entreprise démocratique publique (EDP) ».

« Cette EDP aurait un conseil d'administration composé de représentants des travailleurs, de représentants d'associations de consommateurs et de personnes élues directement par les citoyens, précise Germain Mugemangango. Ces conseils d'administrations seraient publics, diffusés en ligne. Cela favoriserait la transparence et diminuerait le risque de voir de nouveaux scandales à l'avenir. »