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Les prix des médicaments sans prescription explosent ? Choisissons le modèle Kiwi

Se soigner devient de plus en plus cher. Les prix des médicaments sans prescription et autres produits de parapharmacie s'envolent avec l'inflation. Et cette hausse ne fait que commencer. Le PTB a une solution : le modèle Kiwi.

Jeudi 4 août 2022

Sans prescription, ces médicaments sont pourtant essentiels car ils sont utiles au quotidien et soignent certaines maladies ou blessures : infections urinaires, brûlures etc.

Mais à coté de cela, des géants pharmaceutiques font des bénéfices monstre sur le dos des travailleurs. Quelques exemples :

- UPSA, fabriquant du célèbre Dafalgan a fait 375 millions d'euros de chiffre d’affaires en 2021 et 10,5 millions de bénéfice en 2020.
- Les laboratoires Servier, fabriquants du Daflon (médicament contre les varices et hémorroïdes) ont fait 204 millions d'euros de bénéfices en 2020.
- Biogaia, producteur principal de probiotiques (pour la flore intestinale) a gagné en juin 2022 78 millions d'euros de revenus net.

Autre problème : en Belgique, les médicaments sans prescription et les produits de parapharmacie sont globalement plus chers qu'ailleurs. Notre pays a été classé 4e pays européen où les médicaments sont les plus chers (source : étude de la direction générale des politiques internes de l'Union Européenne).
La différence sur un même produit varie de quelques euros à quelques dizaines d'euros / pièce en fonction des pays européens.
Par exemple, des vitamines en Allemagne coûtent entre 1,50 et 2 euros contre 15 euros en Belgique. Le magnesium 450 mg, 45 euros en Belgique pour 90 gélules contre 4,79 euros pour 42 gélules en Allemagne.

Comment remédier à cette situation ?

Au PTB, nous n'avons pas attendu l'explosion des coûts des médicaments pour nous pencher sur une solution.
Le modèle Kiwi est simple et rapporterait gros à la collectivité. Sur base des études scientifiques et des analyses des besoins, une équipe d’experts indépendants sélectionne les médicaments les plus appropriés. Grâce à un mécanisme d’appel d’offres, le gouvernement impose le prix le plus bas possible. L’entreprise qui offre le meilleur médicament au meilleur prix obtient un remboursement par la sécurité sociale. Ce modèle est également applicable aux médicaments sans prescription et autres produits parapharmaceutiques.

Cela semble trop beau ? Non. Les Pays Bas appliquent déjà partiellement le modèle et le prix des médicaments y est globalement plus bas.
Qu'attendent nos ministres de la Santé pour l'appliquer ? Frank Vandenbroucke (Vooruit), ministre fédéral de la Santé, s'était déjà opposé à ce modèle en 2003. Estimant que c'était aux géants pharmaceutiques de décider du prix. Souvenez-vous aussi du scandale des masques vendus très cher au supermarché : il s'était tout bonnement mis du coté de ceux-ci, estimant qu'ils avaient le droit de fixer le prix qu'ils veulent…

Le PTB s'oppose à cette logique commerciale. La santé n'est pas une marchandise. Nous continuerons à mettre la pression sur les différents gouvernements pour que le modèle Kiwi soit appliqué le plus rapidement possible.