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Le vice-premier ministre libéral David Clarinval s’enrichit de manière illégale au dépens de sa commune : il doit s’expliquer

Un article du Vif nous apprend que l’entreprise de David Clarinval, vice-Premier ministre fédéral et ministre du Budget, a participé à des marchés publics pour la commune de Bièvre lorsque celui-ci en était le bourgmestre. « David Clarinval s’enrichit aux dépens de sa commune, déclare Germain Mugemangango, porte-parole francophone du PTB et chef de groupe du PTB au Parlement wallon. Il doit s’expliquer sur ces faits. La tutelle régionale doit agir immédiatement dans ce dossier. »

Jeudi 3 septembre 2020

David Clarinval (MR) est bourgmestre de la commune de Bièvre depuis 2001. Pendant ces années à la tête de la commune, des marchés publics ont été passés avec une entreprise qui a sous-traité une partie des travaux à… la sprl Clarinval Constructions. Cette entreprise appartient à la famille Clarinval. Celui-ci y a travaillé et l'a rachetée en 2014. 
« Le Code de la Démocratie Locale est très clair à ce sujet, explique Germain Mugemangango. L’article L1125-10 interdit aux bourgmestres de prendre part directement ou indirectement à ce genre de marchés. Ces marchés sont illégaux et doivent donc être annulés. »
« Le ministre Clarinval doit s’expliquer sur cette affaire, ajoute le député PTB. Il est inacceptable qu’un homme politique s’enrichisse sur le dos des citoyens en profitant de sa fonction. Le ministre wallon des Pouvoirs locaux, Pierre-Yves Dermagne (PS), doit immédiatement mener une enquête sur ces agissements. »
Il poursuit : « Le socialiste Paul Furlan, ministre de tutelle des gouvernements wallons Demotte et Magnette à l’époque des faits (qui a perdu son poste dans la foulée du scandale Publifin), doit aussi expliquer pourquoi il n’a rien fait lorsque les marchés ont été approuvés. Il devra lui aussi justifier son manque d’action devant ce qui semble être un nouveau cas de détournement d’argent public. En effet, en tant que ministre des Pouvoirs locaux, au vu des montants, et comme le prévoit la réglementation, son cabinet a forcément reçu les documents fondant ces marchés publics. »
« Cette affaire nous rappelle celle de Publifin, de l’ISPPC ou encore celles de Charleroi, où des hommes politiques pensent qu’ils peuvent s’enrichir sur le dos des citoyens, conclut le député de gauche. Ces pratiques ne peuvent plus avoir lieu, les politiciens doivent servir le citoyen et non pas se servir sur le dos du citoyen. »