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Le PTB soutient le panel citoyen G-1000 sur le financement des partis politiques, mais la réduction de moitié doit être décidée ici et maintenant

« Nous adopterons une attitude constructive et engagerons des discussions avec les citoyens. » C'est ainsi que Raoul Hedebouw, président du PTB, répond à l'initiative du G1000 de faire débattre 60 citoyens tirés au sort sur le financement des partis.

Jeudi 2 février 2023

« Nous constatons déjà dans les rues que la patience des gens est à bout. Chaque année, les partis politiques encaissent plus de 75 millions d'euros payés par les contribuables. C'est quand même incroyable. Nous voulons réduire ce montant de moitié. Et que font les partis traditionnels ? Ils bloquent notre proposition. »

Raoul Hedebouw fait spécifiquement référence aux travaux de la Commission Constitution de la Chambre qui portent sur le financement des partis : « Depuis deux semaines, nous faisons pression pour que des mesures concrètes soient enfin discutées. Mais les partis de la Vivaldi ne veulent rien entendre. Hier, ils ont décidé d'organiser une nouvelle série d'auditions, après qu'un rapport approfondi ait été rédigé par quatre experts. Résultat ? On va encore en avoir pour des semaines, voire des mois de discussions interminables. Pendant ce temps, la population reste sur sa faim. Espérons que le panel de citoyens aidera à faire pression. »

« La question la plus urgente à résoudre, ce sont les énormes sommes d'argent que les partis empochent chaque année », note le président du parti de gauche. « Avec le PTB, cela fait des années que nous le disons : il faut réduire de moitié toutes les dotations et autres types de subventions octroyées aux partis, à tous les niveaux. La seule proposition que j'entends parfois de la part de la majorité se résume à décider de quelle manière les partis pourraient être autorisés à dépenser leur argent. Mais cela ne constitue évidemment aucune solution à la culture du profit que l’on a actuellement. Une réduction considérable peut rapidement être votée à la Chambre. »

Raoul Hedebouw sait pourquoi les autres partis continuent de bloquer la proposition : « Ils sont, bien sûr, largement dépendants de l'argent public. Nous défendons un modèle différent. En tant que véritable parti démocratique, nous reposons sur la contribution de nos membres et de nos sympathisants. Nous ne dépendons de fonds publics que de 50 % environ, contre 85 % en moyenne pour les autres partis. Nous pouvons en être fiers. »

« Les salaires des ministres et des députés devraient également être réduits de moitié », ajoute Raoul Hedebouw. « L'élite politique vit dans une bulle. C'est à cause de ce self-service financier que les inégalités continuent de se creuser. Aucune politique n’est menée dans l'intérêt du peuple. L’intérêt qui prime ici, c’est celui des partis tels que le Vlaams Belang, qui, sans surprise, refuse obstinément de réduire de moitié le salaire de ses membres. Le soi-disant parti des ʼʼsimples gensʼʼ est en réalité un parti de politiciens aux salaires mirobolants. »