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Le PTB élabore un plan en trois étapes pour lutter contre la pénurie des enseignants

La crise sanitaire exacerbe des problèmes déjà présents avant dans l'enseignement. Et notamment la pénurie de professeurs. Le PTB propose un plan en trois étapes pour y remédier.

Mercredi 2 février 2022

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Avant la crise sanitaire, les élèves passaient en moyenne deux heures par semaine à l'étude faute de prof.

Aujourd'hui, c'est 20 % d'enseignants qui sont absents, malades, en quarantaine… ou en maladie de longue durée. Aujourd'hui, des élèves quittent l'école à 11h car tous les autres profs de la journée sont absents. Aujourd'hui, les écoles doivent fermer des classes car, même après avoir mobilisé tous les instituteurs de remédiation comme remplaçants, il en manque encore.

« La crise sanitaire ne fait qu'exacerber le désinvestissement des pouvoirs publics dans l'enseignement qui dure depuis plus de plus de 30 ans, estime Alice Bernard, cheffe de groupe PTB au parlement de la Communauté française. La pénurie était déjà bien présente avant le Covid et est aujourd'hui si grande que les écoles n'arrivent plus à remplir leur mission d'enseignement. »

Le PTB veut mettre en place un plan en trois étapes, pour le court, le moyen et le long terme. « Les périodes covid qui courent actuellement jusqu'au mois d'avril doivent être prolongées et pérennisées, propose la députée de gauche. Ce sont des petites aides qui devaient servir au rattrapage suite à la crise covid, mais qui sont actuellement totalement mobilisées pour les remplacements. »

Elle sollicite également la mise en place d’un pool d'enseignants remplaçants qui auraient un contrat et un salaire assurés d'un an et qui se rendraient d'une école à l'autre en fonction des besoins : « Cela garantit une stabilité en début de carrière et cela permet de répondre aux besoins de sa région, quel que soit le réseau. »

Enfin, à long terme, le PTB demande qu’on porte une attention particulière aux conditions de travail et de salaire. « C'est ainsi qu'on pourra attirer les jeunes vers cette profession, et les y maintenir, explique Alice Bernard : moins d'élèves par classe pour permettre à tous de réussir. Il faudra aussi sérieusement remettre sur la table la revalorisation salariale, à l'ordre du jour des accords sectoriels en cours mais estimée très faible par les syndicats. »