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Le PTB face aux attaques de l’extrême droite : « Nous pouvons compter sur nos membres, alors que le Vlaams Belang fait partie des profiteurs »

Le Vlaams Belang attaque le système de cotisations des membres du PTB. Manifestement, le fait qu’il y ait un parti qui compte sur ses membres et ne profite pas du système, comme le font les députés d’extrême droite, dérange. Ces dernières années, les députés du Vlaams Belang ont reçu 7 millions d'euros d'indemnités de sortie parlementaires. « Nous sommes fiers de pouvoir compter sur le soutien financier de nos membres », réagit Tom De Meester, porte-parole néerlandophone du PTB et député au Parlement flamand.

Jeudi 16 janvier 2020

« Le PTB reçoit 1,5 million d'euros grâce aux cotisations annuelles de ses membres, explique Tom De Meester. Nous comptons sur nos propres forces. Cela nous rend plus indépendants des dotations de l’État. Les autres partis feraient mieux de prendre cela comme exemple, au lieu de s'accrocher au biberon des subventions publiques. Les partis traditionnels sont les plus grands profiteurs des dotations. Le Vlaams Belang reçoit chaque année 7,8 millions d'euros d’argent public, la N-VA, 10,5 millions d'euros. C'est là que se situe le problème, pas au niveau des cotisations des membres du PTB. »

Le fait que le Vlaams Belang exige une enquête de la commission de contrôle des dépenses électorales de la Chambre afin de vérifier si les cotisations des membres du PTB ne sont pas une forme de « dons déguisés » n’impressionne pas le parti de gauche. « C’est un exemple classique de fake news, dit De Meester, il y a une distinction entre les dons et les cotisations. La loi limite les dons financiers aux partis à 500 euros par personne et par an, pour éviter que les grandes entreprises n'achètent l'influence politique des partis, comme elles le faisaient auparavant. Mais les mandataires et les membres sont bien sûr toujours autorisés à payer une cotisation à leur propre parti. C'est la logique même. »

Apparemment, le fait qu’il y ait dans notre pays un parti qui montre qu’une autre manière de faire de la politique est possible dérange. « Nos élus vivent consciemment avec un salaire moyen de travailleur, et ne gagnent pas 5 000 euros nets, comme le président du Vlaams Belang, Tom Van Grieken. Nous finançons nos campagnes avec de nombreux petits dons, tout comme Bernie Sanders le fait aux États-Unis. Nous sommes les champions du crowdfunding politique. Et nous sommes fiers de pouvoir compter sur la contribution financière de nos milliers de membres. Au lieu de s'attaquer à cela, les autres partis feraient mieux d’en prendre exemple et d’arrêter de s’agripper aux robinets de subsides d’argent public qui leur permettent d’empocher des millions d’euros. »

En visant le PTB, le Vlaams Belang montre sa vraie nature, estime Tom De Meester. Il n’est pas le parti des petites gens, mais bien de l'establishment. « Le Vlaams Belang s'attaque au seul parti qui compte sur ses propres forces grâce aux cotisations de près de 20 000 membres. En matière de financement des partis, le Vlaams Belang, comme les autres partis traditionnels, aime bien se servir dans les caisses de l’État. Au cours des cinq dernières années, 26 députés sortants du Vlaams Belang ont reçu pour un total de 7 millions d'euros d'indemnités de départ. »

À ce niveau, le Vlaams Belang est un parti traditionnel comme les autres, constate Tom De Meester : « Le Vlaams Belang a voté contre la proposition de loi du PTB visant à supprimer les indemnités de sortie parlementaires. Ils ont voté contre la proposition de réduire de moitié les salaires des ministres, ils ont voté contre notre proposition de réduire de 60 % les dotations de partis au Parlement flamand. Le nouveau slogan du Vlaams Belang pourrait être : "Notre porte-feuille d’abord." »

Par ailleurs, la comptabilité du PTB est en règle jusque dans les moindres détails. « Depuis 2014, les finances du PTB sont vérifiées chaque année par un réviseur indépendant et par la commission compétente de la Chambre, conclut Tom De Meester. Il n'y a aucun problème avec nos cotisations de membres. C’est un mythe comme l’extrême droite a l’habitude d’en inventer. »

Plus d'informations sur le système financier du PTB :