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Le PTB demande l'interdiction du festival d'extrême droite Frontnacht à Ypres

‼️UPDATE Le fascisme n'aura pas de podium à Ypres 💪 La décision a été prise. C'est une bonne nouvelle. Félicitations à tous ceux qui se sont mobilisés au cours des semaines et des mois passés.

Mardi 16 août 2022

La première décision des autorités communales d'autoriser le FrontNacht était incompréhensible et inacceptable. Grâce à la large mobilisation de citoyens, des syndicats, d'organisations et de personnalités, la N-VA, le Vooruit et Open VLD ont dû reconsidérer leur décision. Tant mieux.

En tout cas, cela montre très clairement que la pression antifasciste de la base vers le sommet est toujours nécessaire et porte le changement en elle. C'est une bonne chose que nous ayons pu mettre un terme à cette situation. Parce que le fascisme n'est pas possible. Ni à l'époque. Ni aujourd'hui. Ni à l'avenir.

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Le festival de musique d'extrême droite Frontnacht, à Ypres, accueille des groupes néo-nazis et fascistes. Le PTB exhorte la commune d'Ypres à interdire le festival.

« Les groupes programmés à l’affiche de ce festival entretiennent des liens ouverts avec des organisations néonazies et fascistes notoires dans notre pays et à l'étranger. Dans leurs textes, ils chantent les louanges d'Hitler et de Mussolini, et leurs chansons sont truffées de propos haineux. Il est incompréhensible que les autorités communales aient donné leur accord pour cela », réagit Natalie Eggermont, porte-parole du PTB Flandre occidentale.

« Nous apprenons en outre que des groupes néonazis d'Allemagne, entre autres, se préparent à venir au festival, et cela suscite de grandes inquiétudes dans d'autres pays également, poursuit Natalie Eggermont. La commune doit prendre la situation au sérieux et revoir sa décision. »

Cette demande avait déjà été exprimée par le Collectif pour la Paix d'Ypres, qui a tiré la sonnette d'alarme, avec le soutien de nombreuses organisations (CSC Flandre occidentale, FGTB Flandre occidentale, Hart boven Hard...), des milliers de signatures, et en s’appuyant sur une solide enquête. Le PTB a également été actif dans ce collectif depuis le début. Jamais la majorité communale N-VA-Open VLD-Vooruit n'a écouté ses arguments.

« Heureusement que ces organisations restent vigilantes. Les autorités communales doivent maintenant les écouter. Il est scandaleux que nous devions soudainement lire dans le journal que, pour leur propre sécurité, les personnes de couleur devraient “rester à l'écart d'Ypres à la fin du mois d'août”, car des néonazis pourraient les attaquer. C'est le monde à l'envers », conclut Natalie Eggermont.