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Le PTB demande que le Parlement vote sur sa dotation

Cet après-midi, le PTB va déposer une motion d'ordre pour demander à l'ensemble de la Chambre de donner son avis sur sa reconnaissance en tant que parti national et sur la dotation qui en découle.

Jeudi 28 mars 2019

Mardi 26 mars, la commission parlementaire compétente a décidé que le PTB n'aurait pas droit à la part de son financement qui provient des votes de ses électeurs néerlandophones. L’Open Vld et la N-VA ont été les seuls à voter contre. « Cette comédie a pour but de bloquer notre percée politique en Flandre, déclare Peter Mertens, président du PTB. La N-VA, le parti le plus riche du pays, qui possède 35 millions d'euros, pense apparemment que les petits partis ne devraient pas obtenir ce à quoi ils ont droit, surtout s'ils défendent l'unité de la Belgique. Ils ne digèrent pas le fait que le PTB est un parti unitaire. »

« Nous sommes un parti national unique, actif dans tout le pays. Il y a deux semaines, dans l'affaire Défi, un juge a conclu que les partis ont droit à une dotation pour tous leurs électeurs. Et, dans le Parlement, il y a une nette majorité en faveur de l'octroi de ces droits », explique Peter Mertens. Le CD&V a voté pour que le PTB reçoive sa dotation complète, tout comme le PS, le sp.a et le cdH. Si tous les membres de la commission avaient été présents mardi, et qu'Ecolo-Groen y ait participé, le vote aurait en effet été positif.

Le PTB va déposer une motion d’ordre parce que le président de la Chambre, Siegfried Bracke (N-VA), refuse de soumettre l'affaire à l’ensemble du Parlement en séance plénière, bien qu'une majorité parlementaire se dessine pour reconnaître le PTB comme parti national. Les services juridiques de la Chambre sont d’ailleurs de cet avis depuis 2015.

Mise à jour 28 mars. Durant la séance plénière du Parlement, le président de la Chambre, Siegfried Bracke, a décidé de reporter encore une fois le point à la semaine suivante (4 avril), sous prétexte qu'il n'existait pas encore de rapport de la commission. La N-VA est à nouveau intervenue pour tenter coûte que coûte d'éviter que le sujet soit voté en séance plénière.