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Le député wallon Frédéric Gillot et le conseiller communal de Genk Gaby Colebunders traversent la frontière linguistique pour les élections

L’un est liégeois, l’autre est limbourgeois. Frédéric Gillot et Gaby Colebunders vont traverser la frontière linguistique et se présenter aux élections dans la province de l'autre. Tous les deux ont été ouvriers et syndicalistes. Ils ont tous les deux un mandat pour le PTB. Et ils ont encore en commun qu'ils... détestent les disputes communautaires.

Samedi 9 mars 2019

Le PTB poursuit une tradition qu'il avait déjà mise en œuvre aux dernières élections : il présente des candidats flamands sur des listes en Wallonie et vice-versa. Et crée directement la surprise avec l'échange de Gaby Colebunders, conseiller communal PTB à Genk, candidat aux élections fédérales sur les listes PTB à Liège, et de Frédéric Gillot, parlementaire wallon, candidat sur les listes PVDA au Limbourg.

Par cet échange, le PTB montre son opposition à la politique nationaliste du diviser pour régner. « Gaby Colebunders et Frédéric Gillot se sont connus lors de la fermeture de Ford à Genk et de celle d'Arcelor-Mittal à Liège, explique Peter Mertens, le président du PTB. Ces deux syndicalistes ont été des moteurs dans la lutte pour l'emploi, chacun dans sa région. Mais, quand ils manifestaient à Bruxelles, ils portaient ensemble la même banderole. Gaby et Frédéric sont amis et ils ont beaucoup en commun : tous deux sont ouvriers et syndicalistes, tous deux sont mandataires du PTB et... tous deux ont horreur des chamailleries communautaires. »

« J'ai travaillé pendant trente ans dans le secteur de la métallurgie, aux hauts-fourneaux, et j'ai désormais besoin de lever un peu le pied, explique Fred Gillot, qui quitte le Parlement wallon. Mais avant ça, je vais encore me donner à fond pour mener campagne avec Gaby. Je vais tout faire pour que mon camarade de lutte soit élu, qu'il y ait un ouvrier au Parlement, un mégaphone de la loi de la rue à la rue de la Loi. »

En plus de cet échange, le PTB plaide une nouvelle fois pour la création d'une circonscription électorale fédérale. « La scission toujours plus poussée de notre pays ne mène qu'à la dispersion et au chaos, constate Peter Mertens. Que nous ont apporté toutes ces réformes de l'État ? Nous avons quatre ministres de l'énergie, et nous payons les factures d'électricité les plus chères d'Europe occidentale. C'est pourquoi nous voulons créer une circonscription électorale fédérale, afin qu'une partie des députés fédéraux soient élus dans une circonscription qui comprend tout le pays. »

« Nous avons une histoire sociale commune en Belgique. Le mouvement ouvrier a obtenu ses succès les plus importants lorsqu'il a vaincu les divisions et opté pour l'unité du pays. Cette unité, nous voulons la rétablir », souligne Gaby Colenbunders, qui ajoute : « Qu'ils parlent le néerlandais ou le français, qu'ils habitent d'un côté ou de l'autre de la frontière linguistique, les gens sont préoccupés par les mêmes thèmes : le pouvoir d'achat, des solutions sociales au problème du climat et une fiscalité juste. C'est ce que nous voulons mettre en évidence par notre échange. Fred et moi, nous parlons la même langue : celle des gens ordinaires. »

Gaby Colebunders et Frédéric Gillot ont fait connaissance lors de la fermeture de l'usine Ford à Genk et d'Arcelor-Mittal à Liège. Les deux syndicalistes étaient en première ligne dans la lutte pour l'emploi. Chacun dans leur région respective. Mais lors des manifestations organisées à Bruxelles, c'est ensemble qu'ils portaient des banderoles. « Pour montrer que nous menions une lutte commune. Pour montrer que nous avons les mêmes problèmes de part et d'autre de la frontière linguistique », souligne Gaby Colebunders.