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Harcèlement, dépenses excessives d’argent public, etc. : le Bureau du Parlement wallon décide… de ne pas décider - PTB

Constat interpellant : après plusieurs heures de réunion du Bureau du Parlement wallon pour discuter des plaintes et accusations visant le Greffier du Parlement wallon Frédéric Janssens (MR) mais aussi les membres du Bureau, Jean-Claude Marcourt (PS), Manu Disabato (Ecolo), Jacqueline Galant (MR), Sophie Pécriaux (PS) et Sybille de Coster-Bauchau (MR), aucune décision ne semble avoir été prise.

Mardi 13 septembre 2022

« C’est incroyable ! réagit Germain Mugemangango, chef de groupe PTB du Parlement wallon, on parle de harcèlement allant jusqu’à une menace de mort, on parle de dépassements budgétaires de plusieurs millions d’euros et aucune décision sérieuse n’est prise par ce Bureau, dirigé par M. Marcourt, pour clarifier la situation. »

« Et ce qui est complètement fou, c’est que ce sont les personnes qui sont elles-mêmes sous le coup d’une information judiciaire qui se réunissent entre elles pour décider de leur propre sort », explique le chef de groupe PTB.

« La seule chose qui pourrait faire avancer ce dossier, c'est une réunion publique de commission qui nous permette de poser toutes les questions nécessaires sur le volet harcèlement et sur le volet dépenses excessives. C’est à ça que se refusent les membres du bureau. Pour quelle raison ? Qu’ont-ils à cacher ? » demande Germain Mugemangango.

« Ce petit manège de réunions confidentielles ne peut plus continuer. Il faut agir. Les droits des travailleurs du Parlement doivent être immédiatement et intégralement respectés et les moyens publics dont il dispose pour fonctionner gérés en toute transparence », poursuit le député de gauche.

Pour le chef de groupe, cette situation démontre l’opacité des procédés internes au Parlement.

« Il y a un petit groupe de gens qui verrouille tout. Ils verrouillent les décisions concernant les dépenses du Parlement, concernant le personnel et même concernant les questions que nous avons le droit ou pas de poser aux ministres. Il faut que ça s’arrête », conclut-il.