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Des collaborateurs pour anciens ministres payés par les finances publiques ? Pour le PTB, ce privilège doit disparaître

Les gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles doivent supprimer la possibilité accordée aux anciens ministres de garder deux collaborateurs à temps plein pendant 5 ans, payés par les finances publiques. Le Parlement bruxellois vient de voter une réduction importante de cet avantage, en le faisant passer à un collaborateur pendant maximum 2 ans. C’est un premier pas dans le bon sens. Les autres parlements doivent embrayer et aller jusqu’au bout en supprimant, à terme, ce privilège.

Lundi 14 juin 2021

En 2020, 1 million d’euros en Région wallonne et 677 000 euros en Fédération Wallonie-Bruxelles ont été consacrés à la rémunération des collaborateurs des anciens ministres. « Qu’est-ce qui peut justifier qu’ils gardent des collaborateurs aux dépens des finances publiques ? demande Alice Bernard, cheffe de file PTB au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il serait tout à fait logique que ces moyens disparaissent avec la fin du mandat. Le parlement régional bruxellois vient d'ailleurs d'adopter une résolution qui va dans ce sens. Et nous déposons nous-mêmes des textes allant dans cette direction pour les autres parlements. »

« On s’étonne que le citoyen soit dégoûté par la politique, ajoute Germain Mugemangango, chef de file PTB au Parlement wallon. Les gens doivent se serrer la ceinture, mais voient que les ministres, en plus de leur salaire mirobolant, bénéficient de tels privilèges. Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles organise ce privilège mais ne prévoit pas d’engager plus de personnel pour l’accueil des tout-petits dans les crèches. »

« En février 2021, lors d’un débat au parlement wallon sur le sujet, Elio Di Rupo nous a traités de “populistes”, poursuit le député de gauche. Aujourd’hui, nous constatons que le Parlement bruxellois vient de voter une réduction importante de ce privilège. Lundi dernier, j’ai donc demandé à Elio Di Rupo si la majorité wallonne allait suivre l’initiative bruxelloise. Il a refusé tout net. Mais nous ne laissons pas tomber. Nous portons cette semaine la discussion au parlement de la communauté française. »