Une nouvelle journée d'actions réussie pour la classe travailleuse en France
Partout en France, à l’appel des syndicats, la classe travailleuse s’est mobilisée ce jeudi par des grèves et des manifestations. Après le succès populaire de la journée « Bloquons tout ! » du 10 septembre, la lutte continue contre la politique antisociale et pro-guerre de Macron.

Des centaines de milliers de travailleurs et travailleuses se sont mobilisés pour se faire entendre contre l’autoritarisme du président, pour leur pouvoir d’achat, leurs services publics et la paix.
Des équipes du PTB sont venues témoigner leur solidarité au mouvement lors de rassemblements à Valenciennes, Lille et Metz.
Les gens ne vont rien lâcher, comme le montrent les nombreux témoignages que nous avons reçus. Par exemple :
- Evelyne, caissière chez Lidl : « On est cassées de partout. On doit tout faire dans le magasin, même le ménage après notre journée à la caisse. Le gouvernement veut repousser l’âge de la pension mais travailler jusqu'à 64 ans, impossible. »
- Nicolas, ouvrier dans la chimie : « Ce sont toujours les mêmes qui paient. Les impôts n’arrêtent jamais d’augmenter pour les travailleurs, mais Macron refuse catégoriquement de taxer les plus riches. Ce sont ses amis... »
- Marc, enseignant : « À cause des économies dans les services publics, on ferme des classes. On se retrouve donc avec beaucoup trop d’élèves pour faire correctement notre travail. C'est mauvais pour nous et pour eux. Le gouvernement abandonne l’éducation. »
En France comme en Belgique, nos gouvernements mènent la même politique contre les intérêts des travailleurs : casser nos pensions et nos services publics pour investir des milliards dans la guerre.
Que ce soit ici ou là-bas, la classe travailleuse ne se laisse pas faire.
La mobilisation fait peur aux gouvernements. Chez nous, De Wever-Bouchez sont hésitants à concrétiser leurs réformes car ils sentent qu’elles ne passent pas.
Le combat continue en France, et en Belgique : le 14 octobre, les syndicats appellent à une manifestation massive en front commun à Bruxelles. Ensemble, faisons-les reculer