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Une cheminote au parlement fédéral : Farah Jacquet est notre tête de liste à Namur

Farah Jacquet, 37 ans, conseillère communale PTB à Namur, est accompagnatrice de train depuis 17 ans et déléguée syndicale depuis 12 ans. « Avec le PTB, je veux faire entendre notre voix, la voix des travailleurs, au parlement. »

Mercredi 20 décembre 2023

Farah Jacquet, tête de liste à Namur pour le parlement fédéral.

« J’ai rencontré le parti en 2014, pendant une action de grève, se souvient Farah. Pour une fois, un parti politique me demandait mon avis sur mon travail. C’était une première ! Et ça m’a plu. Plus j’ai découvert les idées du parti et plus j’ai eu envie de m’engager. Je voulais me battre avec le PTB pour rendre à la classe travailleuse les droits et le respect qu’elle mérite. »

« Que ce soit dans la rue ou au parlement, je défendrai le financement du rail public, explique la candidate de gauche. Nous, les cheminots, faisons face à une pression croissante au travail. Les usagers subissent des retards constants, une augmentation des tarifs et une baisse de la qualité de service. Refinancer la SNCB, c’est une urgence. Depuis l’époque où je suis entrée aux chemins de fer, j’ai perdu plus de 7 000 collègues, mais on transporte 56 millions de voyageurs en plus par an. À part le ministre de la Mobilité, tout le monde se rend compte qu’on ne sait pas fournir un service de qualité dans ces conditions. »

Depuis l’époque où je suis entrée aux chemins de fer, j’ai perdu plus de 7 000 collègues, mais on transporte 56 millions de voyageurs en plus par an.

Farah Jacquet poursuit : « Je me présente aussi pour tous les travailleurs et travailleuses de ce pays qui ont vu leur niveau de vie baisser. Qui voient les aliments, les vêtements, les produits de tous les jours augmenter, alors que nos salaires sont bloqués. Quand la Vivaldi se vante d’avoir protégé le pouvoir d’achat des gens, ça me met en colère. Ils ont surtout protégé les profits des grandes firmes de l’énergie et des supermarchés. »

« Il faut une vraie rupture avec les politiques traditionnelles que les partis traditionnels mènent depuis 30 ans, conclut la tête de liste. Rompre avec l’austérité. Rompre avec les politiques de privatisation. Faire le choix du service public, le choix d’une TVA à 0 % sur l’alimentation, le choix d’une taxe des milliardaires, le choix des transports publics gratuits et de qualité. On ne trahira pas ces revendications. Et on va aller chercher des victoires, même depuis l’opposition, grâce à la pression d’en bas, en se mobilisant en masse. »