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Sommet de l'OTAN : pas un euro de plus pour les armes et la guerre

Si Vooruit, le MR et le CD&V pensent ce qu’ils disent aujourd’hui dans les journaux, alors ils approuveront la proposition du PTB actuellement soumise à la Chambre, et le gouvernement se rendra au sommet de l’OTAN à La Haye avec un mandat clair : pas un euro de plus pour les armes et la guerre. Rendez-vous – dès que possible – au Parlement fédéral pour le débat et le vote.

Samedi 14 juin 2025

paix

Si Vooruit, le MR et le CD&V pensent ce qu’ils disent aujourd’hui dans les journaux, alors ils approuveront la proposition du PTB actuellement soumise à la Chambre, et le gouvernement se rendra au sommet de l’OTAN à La Haye avec un mandat clair : pas un euro de plus pour les armes et la guerre. Rendez-vous – dès que possible – au Parlement fédéral pour le débat et le vote.

Peter Mertens, secrétaire général du PTB, qualifie une augmentation supplémentaire des dépenses militaires de “déclaration de guerre à la sécurité sociale”. Il souligne en outre qu’une telle hausse est inutile, non obligatoire, et dangereuse. Il constate que cette analyse gagne du terrain – y compris dans les cercles gouvernementaux. Du moins en paroles.

Augmenter les dépenses militaires est une déclaration de guerre à la sécurité sociale

Si ce gouvernement décide de consacrer 3 à 3,5 % du PIB à la défense, nous devrions dépenser annuellement 20 à 24 milliards d’euros. C’est de la folie. Ce sont nos pensions, nos services publics, nos soins de santé. La question est : conservons-nous notre sécurité sociale, nos droits du travail et autres acquis sociaux ? Ou tout est-il sacrifié à une économie de guerre ?

Augmenter les dépenses militaires est inutile

Plutôt que de semer la peur, il faudrait aborder la situation de manière calme et rationnelle. Même le président du MR Georges-Louis Bouchez doit maintenant admettre qu’il est hautement improbable que Moscou pourrait demain être sur la Grand-Place de Bruxelles si nous ne réarmons pas d’urgence.
Les dépenses militaires de l’OTAN – y compris celles des pays européens – sont déjà colossales, et dépassent largement celles de la Russie. Les Européens disposent de deux fois plus de navires de guerre, trois fois plus de chars, de véhicules blindés et d’artillerie, deux fois plus d’avions de chasse que la Russie. Déjà aujourd’hui.

Augmenter les dépenses militaires n’est pas une obligation, mais un choix politique

La Belgique a le droit de décider elle-même combien elle consacre à la défense. L’OTAN ne peut pas nous l’imposer. Bouchez l’admet aussi : « La Belgique a quand même droit à sa propre opinion, non ? ». Peter Mertens posait déjà la question suivante : comment peut-on interpréter l’ensemble du plan de réarmement de l’Union européenne autrement que comme une immense capitulation face à Trump et aux États-Unis ? 
Le président de Vooruit, Conner Rousseau, doit maintenant reconnaître qu'avec une norme OTAN plus élevée, Trump veut « affaiblir financièrement les pays européens et naturellement ainsi remplir ses poches. Car il part du principe que nous achèterons tout ce matériel de défense dans son magasin ».
Enfin : il n'y a en Belgique aucune majorité ou large soutien pour une augmentation des dépenses militaires, quelle que soit la peur qu'on essaie de semer.

Augmenter les dépenses militaires rend le monde plus dangereux

Plus d'armes ne rendent pas le monde plus sûr. Au contraire : elles augmentent le risque de guerre. Une course aux armements suit toujours la même logique : si un pays améliore son équipement, l'autre suivra. Si nous nous préparons à la guerre, nous aurons la guerre. La réalité est simple : qui veut la paix doit se préparer à la paix – pas à la guerre.

De deux choses l’une

Soit Rousseau, Bouchez et Van Peteghem pensent ce qu'ils disent aujourd'hui dans la presse, et ils soutiennent notre proposition. Nous avons déposé avec le PTB à la Chambre une résolution pour fixer le mandat du gouvernement belge au prochain sommet de l'OTAN à La Haye. Notre proposition : la Belgique s'engage à NE PAS augmenter davantage ses dépenses militaires.
Soit ils cherchent simplement à noyer le poisson. Car pour être clair : ces mêmes partis qui disent aujourd'hui que des milliards supplémentaires pour les armes sont « ridicules », « stupides » et « impossibles », ont encore approuvé sans problème cette augmentation mardi au conseil des ministres. Au parlement, le Premier ministre De Wever a même répété qu'il y a un accord au gouvernement pour augmenter les dépenses de défense et suivre le cap de l'OTAN.
C'est pourquoi : rendez-vous à la Chambre pour le débat et le vote. Le gouvernement doit se rendre au sommet de l'OTAN avec un mandat clair : pas un euro de plus pour les armes et la guerre. Pas 5 pour cent. Pas 3 pour cent. Pas d'augmentation. Point final.