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Nous soutenons les étudiants en lutte contre la réforme du décret paysage

Nous apportons notre soutien aux étudiantes et étudiants mobilisés à l'appel de la Fédération des Étudiants francophones (FEF) ce mercredi 17 septembre devant le cabinet de la ministre Elisabeth Degryse. Notre député Octave Dauve explique : « Ils se battent contre la vision élitiste de l’enseignement supérieur que défendent le MR et Les Engagés. Et ils ont raison. »

Jeudi 18 septembre 2025

Un groupe d'étudiants manifeste contre la réforme du décret paysage devant le cabinet de la ministre Degryse

« Les nouvelles règles de finançabilité sont en train d’exclure des milliers d’étudiants, poursuit Octave Daube. En empêchant des jeunes motivés d’obtenir un diplôme, le MR et les Engagés les privent d’un avenir et brisent les efforts de leurs familles, qui se sont battues pour offrir des études à leurs enfants. Ce sont d’abord les enfants de la classe travailleuse qui en paient le prix. »

Un jobiste d’un service d’inscription témoigne des effets de la réforme :  « Aujourd'hui, on a eu énormément de gens qui n’étaient plus finançables à quelques crédits près, malgré beaucoup d'efforts. Il y a beaucoup de peur, de tristesse et d'incompréhension chez les étudiants. Pas mal de personnes qui pleurent ou retiennent leurs larmes, des voix qui tremblent. On essaye d'être soutenant sans leur mentir non plus. Parce que les gens du service d'inscription savent bien que le doyen n’accepte presque rien. Et que là, je sais qu'il y a déjà 200 recours refusés. »

Par ailleurs, nous nous s’interrogeons sur les actions de la police lors de la manifestation de la FEF. Comment se fait-il que la police ait réagi en matraquant, gazant et poursuivant des étudiants venus manifester pour un enseignement accessible ? Ce n’est pas normal et nous exigeons des explications. 

Notre député Octave Daube a encore appelé le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruwelles à agir aujourd’hui. Nous avons également déposé une motion. Il faut mettre fin à ces règles élitistes, sauver les étudiants menacés cette année et soutenir les générations futures, au lieu de continuer avec cette logique d’exclusion.