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Manifestation nationale contre les violences faites aux femmes : 3 raisons de participer

Dimanche 23 novembre, la manifestation nationale contre les violences faites aux femmes défilera dans les rues de Bruxelles. Ce rendez-vous annuel, organisé par la plateforme Mirabal, rassemble des milliers de personnes pour dénoncer les violences faites aux femmes et exiger une politique forte et ambitieuse. Le PTB et son mouvement des femmes Zelle seront présents.

Vendredi 7 novembre 2025

Une jeune femme mène le bloc de Zelle et du PTB lors d'une manifestation contre les violences faites aux femmes.

« Nous appelons tout le monde à rejoindre la manifestation, car les violences faites aux femmes sont un problème structurel dans notre société, déclare Maartje De Vries, présidente de Zelle. Les mesures prévues par le gouvernement De Wever-Bouchez ne feront qu’aggraver la précarité des femmes, et donc leur vulnérabilité face à ces violences. Par ailleurs, une politique réellement ambitieuse pour lutter contre les violences avec suffisamment de moyens et de personnel se fait encore attendre. »

1. Les violences faites aux femmes sont profondément enracinées dans la société

Chaque jour, des femmes sont confrontées à la violence : dans leur couple, dans la rue, au club de sport, à l’école, au travail. Une femme sur trois est victime de violences sexuelles au cours de sa vie. En Belgique, une femme est victime de féminicide tous les quatorze jours. Ces chiffres sont alarmants, et pourtant ils ne représentent que la partie émergée de l’iceberg, car la majorité des victimes ne portent pas plainte et n’apparaissent donc pas dans les statistiques officielles.

L’insécurité chez les femmes augmente. L’un des facteurs qui y contribue est l’influence de l’extrême droite et des milieux conservateurs, qui mettent l’accent sur les rôles traditionnels. Pensez à des influenceurs comme Andrew Tate. Ce genre de discours alimente le sexisme et la haine envers les femmes.

Les violences faites aux femmes ne sont pas un problème individuel. C’est un problème de société. Elles sont ancrées dans l’ADN de notre système et elles perpétuent les inégalités entre femmes et hommes. Avec des conséquences graves sur l’égalité, la sécurité, la santé et les perspectives d’avenir des femmes et des filles. Une réponse globale et structurelle est donc indispensable.

2. Le gouvernement Arizona aggrave la précarité

Les projets du gouvernement De Wever-Bouchez auront un impact considérable sur la situation sociale et économique des femmes. Le malus pension touchera une femme sur deux qui part en pension anticipée. Les mesures sur les pensions, comme la réduction des périodes assimilées ou la limitation de la pension de survie, frapperont principalement les femmes.

L’écart salarial avoisine les 20 %. Cela s’explique par le fait que les femmes travaillent plus souvent à temps partiel, et que les secteurs à majorité féminine sont sous-payés. Si le gouvernement décide de couper dans les primes, de continuer à bloquer les salaires, etc., les porte-feuilles des femmes seront durement touchés. Et ce n’est pas tout : De Wever et Bouchez font aussi la chasse aux chômeurs et aux malades de longue durée, dont 60 % sont des femmes.

Toutes ces mesures minent l’indépendance économique de nombreuses femmes, les rendant de plus en plus dépendantes d’autrui. C’est déjà une forme de violence économique, mais cela les rend aussi encore plus vulnérables aux violences.

Et ce gouvernement ne se contente pas d’appauvrir les femmes : il les fragilise aussi sur le marché du travail. Il veut davantage « assouplir » le marché du travail : plus d’heures supplémentaires « volontaires », l’annualisation du temps de travail, la multiplication des contrats précaires ou même des contrats représentant moins d’un tiers d’un temps plein.

Aujourd’hui déjà, les femmes sont surreprésentées dans les emplois précaires, mal payés et ultra-flexibles — dans les soins, le nettoyage, la vente… En exigeant toujours plus de flexibilité, on rend encore plus difficile la combinaison entre travail et vie privée. De plus, l'augmentation des contrats et conditions de travail précaires affaiblit la position des femmes sur le marché du travail, ce qui les expose davantage aux abus et aux comportements inappropriés. Quand on dépend d'un contrat temporaire ou d'horaires irréguliers, on a moins de moyens de se défendre.

3. Nous voulons un vrai plan contre les violences

Les violences faites aux femmes sont profondément enracinées dans notre société. Et pourtant, on attend toujours des gouvernements un véritable plan global et structurel, avec suffisamment de moyens et de personnel. Une telle approche doit inclure des investissements dans l’accueil et la protection des victimes, un meilleur suivi des auteurs de violences, plus de personnel spécialisé dans la police et la justice, ainsi que dans la prévention. Il faut renforcer la justice et la police pour que les victimes soient entendues et que les plaintes soient traitées rapidement. Et il faut s’attaquer aux inégalités économiques et à la précarité.

Nous avons besoin d’un plan national de lutte contre les violences faites aux femmes, avec des objectifs clairs, un financement dédié et une répartition des responsabilités. Pas seulement sur papier : une vraie politique qui protège concrètement les femmes, à la maison, au travail et dans l’espace public.

Ensemble dans la rue le 23 novembre

Zelle et le PTB répondent à l’appel de la plateforme Mirabal pour une manifestation nationale contre les violences faites aux femmes. Nous disons stop aux politiques de casse sociale du gouvernement De Wever-Bouchez, qui rendent les femmes plus vulnérables. Nous descendons dans la rue pour une politique forte et ambitieuse, avec suffisamment de moyens et de personnel. Nous manifestons parce que les violences faites aux femmes ne sont pas une loi de la nature : le fait de s’y attaquer réellement ou pas est une question de choix politiques.

Rejoignez le bloc de Zelle et du PTB :

➡️ Samedi 23 novembre à 14h – Place Poelaert, Bruxelles

➡️ Manifestation contre les violences faites aux femmes, organisée par la plateforme Mirabal.