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Le PTB réagit à la limitation du regroupement familial : « dure et discriminatoire »

Aujourd'hui, le gouvernement Arizona approuve un projet de loi qui rend le regroupement familial impossible pour de nombreuses personnes. Julien Ribaudo, député du PTB, réagit : « L’Arizona opte pour une politique dure et inhumaine. Il impose aux réfugiés des conditions de revenus irréalisables. Que même des enfants doivent satisfaire à ces exigences pour revoir leurs parents, c’est complètement insensé. En organisant activement la discrimination, cette loi ne résistera probablement pas à l’examen de la Cour constitutionnelle. »

Jeudi 17 juillet 2025

Julien Ribaudo à la Chambre

« Le seuil de revenu exigé par l’Arizona pour les réfugiés montre à quel point ces ministres sont déconnectés de la réalité », estime Julien Ribaudo. Le gouvernement impose une condition de revenu d’au moins 2 323 euros nets par mois, avec 10 % supplémentaires par membre de la famille. « Cette condition exorbitante – soit 2 745 euros nets par mois pour une famille avec deux enfants – est totalement inatteignable pour les nouveaux arrivants, explique-t-il. Ce n’est pas un simple durcissement du regroupement familial, c’est tout simplement son interdiction pour la plupart des gens. »

« Le fait que même des enfants doivent répondre à ces critères de revenus est complètement absurde, poursuit-il, à propos des mineurs non accompagnés bénéficiant d’une protection subsidiaire. Refuser à ces enfants vulnérables la possibilité de retrouver leurs parents est cruel et inhumain. »

« La loi n’est pas seulement inhumaine. Elle est aussi discriminatoire et contraire aux droits humains, comme l’indique le Conseil d’État », continue Julien Ribaudo. L’Arizona accorde en effet des droits différents selon le motif de fuite : ceux qui fuient la guerre n’ont pas le même droit à la vie familiale que ceux qui fuient des persécutions personnelles. Ils doivent vivre deux ans séparés de leur partenaire et de leurs enfants avant de pouvoir demander un regroupement. « Comme si fuir des persécutions personnelles était fondamentalement différent de fuir une guerre, s’insurge Julien Ribaudo. Craindre pour sa vie et celle de sa famille est tout aussi grave, peu importe la cause. »

Une coalition d’organisations de la société civile a déjà annoncé qu’elle allait saisir la Cour constitutionnelle. « Le Conseil d’État rappelle que le droit à la vie familiale ne peut être restreint par des conditions excessives. Je m’attends à ce que cette loi soit annulée par la Cour », conclut Julien Ribaudo.