Selon le parti de gauche, ils instrumentalisent la crise pour attaquer une fois de plus les acquis sociaux de la classe travailleuse, et introduire unilatéralement davantage de flexibilité.
« On ne peut pas accepter que, par exemple, une personne qui a été licenciée et mise à la prépension en raison d'une restructuration, soit à nouveau appelée dans son ancienne entreprise ? C'est tout simplement aberrant », réagit Gaby Colebunders, député PTB.
« La façon dont cela est mis en œuvre nous pose un gros problème, explique-t-il. Sept mécanismes de protection contre la flexibilisation sont temporairement mis de côté. Il est question, par exemple, d'assouplir le recours aux contrats temporaires et au travail des étudiants. Les patrons pourront faire appel à cette main dʼoeuvre aux contrats précaires, sans aucun contrôle syndical. Cela ouvre la porte à des excès. Nous allons d'ores et déjà suivre de près l'application de ces mesures "temporaires". »