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Interdiction de manifester : nos députés mettent la pression sur le gouvernement

À la demande du PTB, le projet de loi du gouvernement, qui introduit notamment une interdiction de manifester, a été renvoyé pour une seconde lecture. « Nous continuerons à mettre la pression dans la suite des débats. Ce texte peut encore être rejeté en seconde lecture, puis en séance plénière. L’interdiction de manifester doit être abandonnée », affirme Nabil Boukili, député du PTB.


 

Jeudi 15 juin 2023

Des jeunes manifestants courent

À la demande du PTB, le projet de loi du gouvernement, qui introduit notamment une interdiction de manifester, a été renvoyé pour une seconde lecture. « Nous continuerons à mettre la pression dans la suite des débats. Ce texte peut encore être rejeté en seconde lecture, puis en séance plénière. L’interdiction de manifester doit être abandonnée », affirme Nabil Boukili, député du PTB.

Ce mercredi 14 juin, en commission Justice de la Chambre, les partis du gouvernement ont voté pour les articles du projet de loi qui introduisent l’interdiction de manifester. Le vote est intervenu vers 20h30, à la suite de débats tendus qui ont duré plus de six heures. Les partis de gauche de la majorité des deux côtés de la frontières linguistique (PS, Vooruit, Ecolo et Groen) ont unanimement approuvé le texte. Un vote jugé « scandaleux » par le député marxiste.

« Ce texte est une attaque inacceptable sur nos droits fondamentaux. C’est par la manifestation, par la grève, que les travailleurs et travailleuses sont parvenus à obtenir nos droits sociaux et démocratiques, comme l’interdiction du travail des enfants ou le droit de vote des femmes. Aujourd’hui, alors qu’on est de nouveau dans une période de conflit social important, avec notamment la lutte des Delhaiziens ou les luttes des jeunes pour le climat, les partis verts et les socialistes choisissent le camp des grands patrons. Ils prennent cette décision d’ouvrir une brèche dans notre droit d’action collective, avec toutes les conséquences qui en découleront. L’histoire ne l’oubliera pas », commente Nabil Boukili.

Au cours des dernières semaines, l’ensemble des syndicats et de la société civile s’est unanimement dressée contre ce texte, dénonçant une attaque sur le droit de grève.

Les débats reprendront une fois que l'avis juridique de la Chambre aura été émis. Nabil Boukili prévient : « Ce n'est pas fini. Le projet peut encore être rejeté en deuxième lecture ou en séance plénière. Nous continuerons à mettre la pression pour rejeter définitivement l'interdiction de manifester. »