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Faillite de Swissport Belgique : l’aéroport de Bruxelles-National doit reprendre le personnel

« Mon téléphone est en surchauffe suite à l’annonce de la faillite de Swissport. » Maria Vindevoghel, députée fédérale PTB, explique : « 1 500 travailleurs risquent de perdre leur emploi. Je connais très bien l’entreprise et les gens, car j’y ai moi-même travaillé. La peur et la colère de perdre son emploi, je ne sais que trop bien ce que c’est. Pourtant, des solutions existent. »

Lundi 8 juin 2020

« Ce ne sont pas les travailleurs qui sont la cause de la faillite », poursuit l’ex-travailleuse de l’aéroport. Au cours des cinq dernières années, d’énormes profits ont en effet été enregistrés à Zaventem. La Brussels Airport Company (BAC), compagnie privée qui gère l’aéroport, a réalisé un bénéfice de 392 millions d’euros au cours des cinq dernières années. Si l’on calcule cela par rapport aux 24 000 travailleurs de l’aéroport, la BAC a empoché chaque année 3 250 euros de bénéfice par travailleur. « Il n’est pas acceptable que, lorsque les choses vont bien, les bénéfices aillent au privé, et que lorsqu’elles vont mal, les employés doivent en payer le prix », souligne Maria Vindevoghel.

« Les partis de droite ont toujours pratiqué une stratégie du diviser pour régner en morcelant l’aéroport en petites entreprises qui se mènent une concurrence à mort, explique Maria Vindevoghel. De cette manière, le gestionnaire de l’aéroport en a tiré les bénéfices et les a transférés vers des fonds de capitaux privés étrangers. Cette logique ne fonctionne plus. Avec le PTB, nous proposons de faire de Brussels Airport Company une société publique. De cette façon, la gestion des bagages peut être effectuée par la BAC elle-même. Et le savoir-faire des 1 500 employés ne disparaît pas. C’est tout à fait possible. Aujourd’hui, la manutention à l’aéroport de Charleroi se fait également de cette manière. »

Le PTB répète sa demande de la mise sur pied d’une commission parlementaire spéciale. « La semaine dernière, nous avons frappé sur la table pour obtenir une commission spéciale. Cette proposition a été rejetée par tous les partis. Cette semaine, nous allons répéter notre demande. Nous ne pouvons pas évaluer la situation de Brussels Airlines ou de celle de Swissport de manière séparée. En tant que parti de gauche, nous appelons à un débat sur le défi de garantir un avenir social et écologique pour toute la communauté aéroportuaire », conclut Maria Vindevoghel.