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3 bonnes raisons de manifester le 14 octobre

Le gouvernement De Wever-Bouchez veut imposer sa casse sociale pour enrichir les grandes entreprises et les ultra-riches. Depuis le début de l’année, il tente de faire passer son programme. Mais il se heurte depuis des mois à une résistance qui a déjà réussi à faire bouger les lignes. Prochain rendez-vous : le 14 octobre. Voici 3 bonnes raisons de rejoindre la manifestation syndicale.  

Vendredi 3 octobre 2025

Une manifestante tient un panneau avec le nombre 67 barré.

1. Parce qu’on peut empêcher le vol de nos pensions et protéger notre pouvoir d’achat

Les ministres ne s’en cachent pas : la classe travailleuse doit casquer pour que le gouvernement puisse investir des milliards d’euros pour la guerre. 

Ils volent nos pensions pour acheter des nouveaux F-35

Ils veulent nous forcer à travailler plus longtemps pour moins de pension. Concrètement, tous les systèmes de départ anticipé à la pension sont limités ou supprimés. 

Dans le secteur privé, l’introduction d’un malus pension fera perdre jusqu’à un quart de la pension de ceux qui arrêtent avant 67 ans. 

Et dans le secteur public, il y a une remise en cause totale tant du montant de la pension - avec l’introduction du malus - que des accords relatifs à l’âge de départ. 

Ils prennent dans notre poche…

On le sent tous à la fin du mois : notre pouvoir d’achat est sous pression. Et ce n’est pas le blocage des salaires que le gouvernement impose jusqu’en 2027 qui va améliorer la situation. Car l’Arizona ne compte pas s’arrêter là.

De Wever, Bouchez et compagnie s’attaquent aux primes de nuit. Les partis qui prétendaient vouloir « récompenser le travail » veulent s’en prendre à ceux qui travaillent dans des conditions particulièrement difficiles. Ils disent que c’est limité aux secteurs du commerce et logistique, mais ils avaient dit la même chose pour les flexi-jobs, au départ exclusivement d’application dans l’horeca. Résultat : aujourd’hui, ils se généralisent de plus en plus. Le gouvernement cherche à créer un précédent pour généraliser un système quelques années plus tard.

L’Arizona veut également modifier le système des heures supplémentaires en étendant les heures supplémentaires “volontaires” qui seront payées sans sursalaire (donc comme des heures normales), mais défiscalisées. Et comme pour les autres mesures : ce que les travailleurs et la sécurité sociale perdent, les patrons le gagnent. 

… pour épargner les millionnaires (et leurs propres privilèges)

Car de l’autre côté, il y a ceux que le gouvernement n’attaque pas. Aucune contribution n’est demandée aux ultra-riches ni aux grandes entreprises bénéficiaires. 

Et, alors même que le gouvernement De Wever-Bouchez veut supprimer des subsides pour l’accueil des sans-abris en hiver, ils maintiennent les indemnités de logement à près de 2000 euros pour les ministres qui touchent déjà plus de 10 000 euros. 

Ce gouvernement ne défend pas les intérêts de la travailleuse, que du contraire. Et de plus en plus de gens se rendent compte des tromperies du MR, de la N-VA et des Engagés. Le dernier sondage du Soir montre d’ailleurs que l’Arizona perdrait sa majorité au Parlement si on devait revoter aujourd’hui.

2. Parce que le gouvernement recule

Depuis le départ, le gouvernement De Wever-Bouchez veut donner une image de solidité, de force, et de détermination. À grands coups de déclarations chocs et de buzz dans les médias. Mais, dans les faits, depuis février, une seule loi-programme a été votée.

Le grand accord d’été « historique » du 21 juillet était déjà un ton plus bas que le programme de gouvernement initial. 

Le gouvernement a déjà dû faire des concessions : sur le jour de carence, sur les assimilations du chômage économique, des maladies ou du congé de maternité dans le calcul des années de carrière.

Et le ministre des pensions Jan Jambon vient d’annoncer ce 30 septembre au Parlement fédéral que la réforme-phare du gouvernement – celle du malus pension - devait être reportée de janvier à mai 2026. 

Tout cela indique que, contrairement à ce qu’ils prétendent, le gouvernement sent la pression du mouvement social et hésite. 

3. Parce qu’on peut gagner

Dans les prochaines semaines et prochains mois, ce sera la rue de la Loi contre la loi de la rue. 

Plus la mobilisation grandit, plus les tensions au sein du gouvernement s’accroissent, plus le gouvernement recule. C’est déjà comme cela que la classe travailleuse avait dégagé la pension à points du gouvernement Michel.

Les partis savent qu’il y a un prix politique à leur casse sociale. Et plus la mobilisation grandit, plus le prix à payer par les partis du gouvernement sera élevé.

9 travailleurs belges sur 10 ne se voient pas bosser jusqu’à 67 ans. Celles et ceux qui découvrent les vrais plans du gouvernement en ressentent tout de suite de la colère. Les manifestations des six premiers mois de l’année étaient à chaque fois plus importantes que prévu. La résistance sociale grandit. 

Le 14 octobre, le PTB sera aux côtés des manifestants et manifestantes. Parce que c’est la loi de la rue qui peut changer les plans de De Wever-Bouchez.