Un an plus tard, de nombreux bénévoles sont encore actifs et organisent une aide toujours nécessaire face à l’abandon des autorités. Des bénévoles comme Guy, chauffeur de bus à De Lijn, dans la région anversoise, qui a amené aujourd’hui pour la douzième fois un camion rempli de matériel pour les familles qui ont tout perdu.
C’est ce que rappelle Maria, une sinistrée : « Ce ne sont pas nos gouvernements, ni le fédéral, ni la Région ou quoique ce soit d’autre. Eux ne se sont jamais manifestés. C’est entre nous, les gens du quartier et avec les bonnes âmes venues de tout le pays qu’on s’est démerdés. C’est cette union-là qui a fait la force. »
« Les SolidariTeams, ce sont des actes, pas du bla-bla, résume Andrea Cotrena, qui s’est occupée de la coordination des équipes pendant plusieurs mois. Alors que la bourgmestre de Verviers disait un mois et demi après les inondations que les sinistrés devaient retrouver leur autonomie, vous, vous ne nous avez pas abandonnés. Vous avez continué à venir toutes les semaines. 3000 fois merci. Par contre, je ne dis pas merci aux assurances qui font des profits pendant que les sinistrés attendent toujours. »