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Action du PTB devant le siège Engie : « Nous ne voulons pas de petits chèques, mais un blocage des prix »

Dans le cadre de ses Vendredis de la Colère, le PTB a organisé un rassemblement ce soir devant le siège d’Engie. 400 personnes étaient réunies pour envoyer un message clair : « les prix doivent baisser, Engie doit payer ».

Vendredi 14 octobre 2022

« Le gouvernement propose quelques chèques pour l’hiver, alors que des gens ont des factures qui augmentent de 500 à 600 euros, dénonce Nabil Boukili, député fédéral PTB présent à l’action. Avec ça, le gouvernement envoie le message aux gens qu’ils n’ont qu’à se débrouiller. Il nous dit qu’on n’a qu’à mettre des gros pulls et nous parle d’années difficiles. Évidemment, avec leur salaire, les ministres ne vont pas angoisser en recevant leur facture d’énergie. Ils demandent à la population de faire des efforts et d’être “courageux”. Mais les travailleurs font des efforts tous les jours. Ce qu’il faut, c’est que le gouvernement soit courageux. Qu’il ose s’attaquer aux multinationales de l’énergie qui font d’énormes profits sur notre dos. Ce qu’il faut, c’est une vraie baisse et un blocage des prix de l’énergie. Ce ne sont pas des chèques dont nous avons besoin, mais de reprendre le contrôle du secteur de l’énergie. Pour que l’accès à une énergie bon marché et durable soit garanti à toute la population. À l’instar de l’eau, de l'éducation ou de la santé, l'État doit garantir le droit à l’énergie. »

Maria Vindevoghel, également députée fédérale, a partagé quelques-uns des nombreux témoignages qu’elle reçoit : « Rosa et Jean attendent un deuxième enfant. Jean est électricien, Rosa est éducatrice. Leur facture de gaz et d’électricité est passée de 250 euros à 990 euros par mois. C’est tout simplement impossible à payer ! Cette famille se demande comment passer l’hiver. Comment - en plus de leur loyer, leurs courses, l’essence pour aller bosser, les soins pour le premier bébé qui a des problèmes de santé - vont-ils payer cette énorme facture ? Ils vivent la boule au ventre et sont en colère. Rosa et Jean ne sont pas les seuls dans cette situation. » Plusieurs travailleurs ont également pris la parole pour témoigner de leur situation ou celle de leur collègue.

Le PTB souligne le fait que la baisse de la TVA à 6 % est la preuve que, sous la pression, on peut obtenir victoire. « Si la TVA est à 6 % aujourd’hui, c’est grâce à la pression que nous avons mis depuis plus d’un an. Et nous allons faire de même pour le blocage des prix et les taxes sur les surprofits d’Engie. Nous ne lâcherons rien. »

Des actions rassemblaient au même moment des centaines de personnes ce vendredi à Charleroi et Gand. D’autres Vendredis de la Colère sont prévus dans les semaines à venir, notamment à Anvers, Namur et Leuven.

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