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« Voter PTB, c'est un vote de conviction, un vote pour changer la société »

Le 12 mai dernier, Raoul Hedebouw était présent au grand meeting du PTB à Charleroi. À deux semaines du jour des élections, il a parlé des pensions, des enjeux de cette élection pour le parti de gauche et de l’inévitable question de la participation à des majorités.

Mercredi 15 mai 2019

Chers/chères ami(e)s et camarades,

vous le savez, les sondages sont ce qu'ils sont, 10-11 % à Bruxelles, 13-14 % en Wallonie, mais c'est clair, ce n'est que des sondages. Parce que la première chose que nous pouvons et devons apprendre de ces sondages, c'est que 60 % des gens n'ont pas encore choisi. Aujourd'hui je voudrais prendre les quelques minutes que j'ai pour pouvoir répondre aux différents arguments que nous rencontrons sur le terrain, avec les gens qui nous interpellent et qui nous demandent encore les derniers arguments pour les convaincre.

D'abord, on entend les gens qui nous disent : « On est dégoûtés du politique, on ne va plus aller voter, ça ne sert à rien. » Alors permettez-moi de prendre un peu de temps pour essayer de leur répondre.

La première chose, c'est qu'on partage évidemment cette colère. Bien sûr que les gens ont raison d'être en colère sur le politique, bien sûr ! Il y a plus d'une raison de l'être. Et la première, c'est cette rupture totale entre le monde politique et les travailleurs, les gens, les jeunes qui vivent au niveau de la base. Et nous avons été le seul parti à le dénoncer pendant 4 ans et demi. Je prends un exemple tout simple. On était avec Marco, on était deux. D'ailleurs je tiens tout de suite à recadrer un peu le propos du camarade Marco Van Hees ici aujourd'hui : autant c'est vrai quand je speechais, il y en avait un qui applaudissait, c'est lui, mais autant quand lui speechait, il y en avait un qui applaudissait, c'était moi hein ! Et qu'est-ce qu'on a applaudi pendant cinq ans ! Rien que pour nos doigts, ça va être mieux quand on sera 7 ou 8 pour ne pas se tuer les doigts à applaudir pendant une demi-heure !

Donc à tous ces gens qui sont dégoûtés, on doit dire qu'on a dénoncé les privilèges. Quand, ce fameux jours il y a trois ans, ces politiciens de droite ont voté la pension à 67 ans, nous avons été le seul parti à nous poser la question : tiens, si eux votent la pension à 67 ans, à quel âge est-ce que tous ces députés peuvent partir à la pension ? Et donc on a été se renseigner au niveau des services de la Chambre – c'est Marco qui y est allé, on se partage les tâches, quand c'est pour la diplomatie, c'est lui –, donc 50 % du groupe PTB va aux services de la Chambre, et Marco demande le règlement des pensions des députés de la Chambre. Houla ! Là, il y a l'attachée administrative de la Chambre qui dit : 1

« Houla, en vingt ans, il n'y a personne qui nous a jamais demandé ça. »

« Mais cherchez quand même, c'est peut-être sur internet. »

« Oh non, Monsieur, ce n'est pas sur internet, des informations comme ça. »

Et elle ressort un document –– pour les anciens dans la salle, écrit en Word Perfect, avant Windows, vous vous rappelez, le truc qui imitait un peu la machine à écrire. Donc on lui donne le règlement, Marco revient, on l'analyse et qu'est-ce qui apparaît ? C'est que tous ces députés de droite, qui ont voté la pension à 67 ans pour tous les travailleurs, pour tous les jeunes, pour toute la société, eux-mêmes pouvaient partir à la pension à 55 ans ! Eh bien ce type de privilège-là est scandaleux, et le PTB sera toujours là pour les dénoncer !

Et donc aux gens qui ne veulent plus se déplacer tellement ils sont dégoûtés, il faut dire qu'on les comprend évidemment, et dire que nous voulons ce contre-pouvoir, qu'il faut changer ça, mais qu'en n'allant pas voter, ils maintiennent le rapport de force existant en place, il faut leur dire. « Je m'en fous de voter » ? « Mais si tu ne vas pas voter, tu ne vas pas pouvoir exprimer ta voix pour un parti qui veut amener ce changement-là, et tu vas laisser ces partis-là au pouvoir. » Dites-le aux gens !

Nous ,on ne dit pas aux gens qu'on va tout changer dans le Parlement, on peut juste leur garantir que nous allons rester proches des travailleurs, que nous allons rester proches des gens qu'on représente aujourd'hui, et que nous, les députés du PTB, nous continuons à vivre avec notre salaire de travailleur, parce que si on ne vit pas comme on pense, on finit par penser comme on vit, camarades, voilà nos principes.

Alors on entend de plus en plus les partis de droite – ils sont nerveux, là, vraiment, surtout Jacqueline Galand, le débat de la semaine passée, c'est la première fois que je n'avais plus rien à dire, elle s'enterrait elle-même, plus rien à ajouter, je passe – avec qui c'est toujours la même chose. Comme avec le MR, quand on arrive avec des revendications comme le transport gratuit, une pension à 1500 euros, le besoin de refinancer les besoins sociaux des gens, c'est toujours : « Ah, avec le PTB, on rase gratis ! »

Mais il faut analyser, qui rase vraiment gratis dans notre société ? Prenons au hasard la famille de feu Albert Frère – exemple pris au hasard (Rires). Son entreprise GBL : 1,6 milliard de bénéfice. À votre avis, combien d'impôt payé ? Zéro euro d'impôt ! Si ça, ce n'est pas raser gratis…

Albert Frère étant décédé, la famille a transmis son patrimoine à la génération suivante – vous et mois, dans ces moments douloureux, il vous reste la clenche de la maison, on vous laisse au moins ça – ; à votre avis, combien de frais de succession a payés la famille d'Albert Frère ? Zéro euro ! Ça aussi, c'est carrément gratis-gratis.

Troisième question : à votre avis, sur un tel patrimoine, combien d'impôt sur la fortune paie la famille d'Albert Frère ici en Belgique ? Zéro euro d'impôt, vous avez bien compris, chers/chères ami(e)s et camarades, que s'il y en a qui rasent gratis ici en Belgique, c'est les plus riches, nous ce que nous voulons c'est qu'ils arrêtent de raser gratis et qu'on investisse dans le social, pour le peuple, camarades !

Il n'y a pas que les libéraux qui sont nerveux, je ne vais pas les citer. Le parti qui a son siège au boulevard de l'Empereur, c'est assez incroyable. Dans la campagne, pour l'instant, c'est incroyable comme les propositions du PTB sont reprises par les autres partis. Nous on s'en moque, pas de copyright chez nous, si vous voulez prendre, ils prennent ce qu'ils veulent. Mais le vrai problème, camarades, c'est d'aller un peu analyser quelle est la crédibilité de ces programmes qui reprennent tout du PTB.

Je vais prendre un exemple : la pension à 1500 euros. Est-ce que vous vous rappelez il y a deux ans, à la fête ManiFiesta (je rappelle, la fête du PTB chaque année à la mer le troisième week-end de septembre, je fais la pub), génial, un grand moment de solidarité. Chaque année c'est l'occasion pour notre parti de lancer des propositions politiques fortes. Il y a deux ans, Peter Mertens, notre président, a lancé la proposition de 1500 euros nets par mois, avec nos amis syndicalistes dans un combat commun pour avoir un refinancement de ces pensions. Deux ans plus tard, le PS reprend cette proposition. On est contents, évidemment, plus on est de fous, plus on rit, donc on y va. Mais quel est le problème ? C'est que le service d'études du PTB a très bien démontré, chiffres à l'appui, que nos pensions en Belgique, en comparaison avec la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, le Luxembourg, à même carrière, nous avons des pensions 40 % plus basses que dans la moyenne des pays environnants autour de chez nous. 40 % plus basses.C'est ça qui explique qu'en Belgique, la moyenne pour les hommes est de 1100 euros et pour les femmes de 900 euros, alors qu'une maison de repos coûte 1600 à 1700 euros. C'est scandaleux.

Alors je vais vous poser la question : qui a été, ces 23 dernières années, à l'exception des deux derniers gouvernements, qui a été au ministère des Pensions ? Que les socialistes. Eh bien, pour nous, ce doit être terminé d'avoir une belle, belle distance entre les programmes et la politique qui est appliquée. Parce que ce que nous voulons au PTB, quand nous disons que nous voulons une pension à 1500 euros nets, c'est parce que c'est nécessaire, parce qu'il est temps de rendre du pouvoir d'achat aux pensionnés, et pas des programmes dont la date de péremption est limitée au 27 mai, nous, on veut un vrai programme de gauche.

Alors il y a d'autres arguments. De plus en plus de gens nous disent : « Le thème du climat, c'est quand même quelque chose d'important. » C'est vrai, et ce qui est vraiment formidable c'est que Marco et moi, et Frédéric Gillot et les camarades du Parlement bruxellois, pendant quatre ans et demi, on n'a dit qu'une seule chose : le centre de gravité de la démocratie en Belgique, il est hors du Parlement. Il est dans les mouvements sociaux, il est dans l'auto-mobilisation du peuple, il est dans les luttes qui sont menées, dans les secteurs, dans les quartiers, dans les associations. Et pendant quatre ans et demi, les politiques nous ont dit : « Mais non, ce n'est pas vrai, nous sommes l'élite de la nation, nous avons été élus pour ça », etc. Regardez un peu l'exemple du domaine climatique. Pendant quatre ans, on n'a pas abordé une fois au Parlement un peu sérieusement la question du climat. Quand il y a des commissions Climat, COP 18, COP 19, COP 20, enfin toutes les COP, venez une fois voir, il n'y a personne en commission. En l'espace de 8 semaines, les jeunes ont imposé la question du climat à l'agenda politique. Et rien que pour ça déjà on peut les applaudir parce que c'est bien la preuve que la lutte paie !

Mais alors évidemment, il y a la question de quelle est l'alternative pour le climat. Là est la question. Donc il y a des gens qui nous disent : « On hésite un peu entre Ecolo et le PTB. » Ce que je veux leur répondre ici aujourd'hui, c'est que la question du climat est essentiellement une question de système.

Un dossier hyper important, c'est comment on produit de l'énergie. C'est le problème de l'organisation de la production énergétique, par notamment les énergies fossiles ou le nucléaire. Il est très clair aujourd'hui qu'un parti comme Ecolo pense pouvoir résoudre ce problème en laissant tout le pouvoir au marché libre. C'est ce qu'ils ont fait d'ailleurs en 1999. En 1999 qu'est-ce qu'ils nous ont défendu, les Écolos et les autres aussi ? Ils nous ont dit que la libéralisation du secteur énergétique allait faire baisser les prix. Regardez aujourd'hui nos factures : + 60 % en dix ans.

Ils nous ont dit que la libéralisation du secteur énergétique allait diversifier la production énergétique. Regardez : il n'y a jamais eu autant de mainmise d'une multinationale comme Electrabel sur le production énergétique en Belgique. Il nous ont dit que l'alternative allait être par plus de liberté du marché. Eh bien c'est très, très clair : le marché libre sous le capitalisme, ce n'est pas du tout la liberté. Le marché libre sous le capitalisme, c'est le droit des plus grands à manger les plus petits. Les plus grands groupes qui mangent les plus petits groupes. Et donc en l'espace de dix ans, en Europe, 250 fusions d'entreprises ont fait que le marché européen est aujourd’hui dominé par 7 multinationales. 7 multinationales qui dirigent tout.

Eh bien nous, chers/chères ami(e)s et camarades, aux Ecolos, aux partis qui pensent que jouer les règles du système va résoudre le problème climatique, nous répondons : pas du tout. Le système est le problème. Comme les jeunes nous ont dit : « Change the system, not the climate ». Changer le système, pas le climat, il est temps de remettre sur pied un pôle énergétique public.

Alors il y a aussi une autre question qui nous est posée. C'est : « Je trouve votre programme génial, je trouve votre porte-parole sportif (là, je rigole, je rigole, ce n'est pas crédible), vos militants sont là et tout, je n'ai jamais connu un parti comme ça, mais est-que vous allez prendre vos responsabilités ? » En effet, les autres sont en train de dire : « Oui, mais ils ne prennent pas leurs responsabilités, etc. », et je voudrais prendre une minute ou deux pour répondre à cette question-là.

Bien sûr, bien sûr que nous voulons prendre nos responsabilités, si on entend par là que c'est celles de peser sur le politique, voire même de participer à des exécutifs pour pouvoir peser sur la politique aujourd'hui. Mais la question, c'est : dans quelles conditions on peut le faire, comment pouvons-nous garantir que des points importants de notre programme soient appliqués ? Et là, quand nous sommes allés négocier dans les communes, on a vu qu'en matière de rupture, les partis traditionnels n'en voulaient pas. Tout ce qu'ils veulent, c'est que le PTB devienne comme Ecolo dans les années 1990. Qu'on monte dans un gouvernement mais qu'on n'ait plus de principes. Ça, ce n'est pas notre manière de voir les choses.

Nous, on veut s'inspirer des pionniers du mouvement ouvrier, qui sont venus avec des revendications qui n'étaient pas à vendre. Un exemple : la journée des 8 heures. Quand ils ont posé la revendication de la journée des 8 heures, on travaillait à mi-temps comme disait Coluche : 12 heures par jour. Donc le mouvement ouvrier vient avec sa revendication des 8 heures. Camarades, est-ce qu'on aurait accepté à ce moment-là que le parti qui représentait les ouvriers accepte d'entrer dans un gouvernement qui aurait permis une réduction du temps de travail à 11 heures 30 ? Non, exactement. Nous, ce qu'on veut, c'est les 8 heures, parce que les 8 heures, c'est juste, camarades, ça c'est les principes du PTB.

Prenons un autre exemple : le travail des enfants dans les entreprises, dans les usines, dans les mines. Quand le mouvement ouvrier est venu avec une proposition de loi pour interdire le travail des enfants, est-ce qu'il aurait été responsable de monter dans un gouvernement disant : « On va le permettre à mi-temps » ? Bien sûr que non ! Ce sont nos principes.

Un autre principe que le mouvement ouvrier a mis en avant : on veut le droit de grève, on en a marre que les travailleurs qui font grève se retrouvent en prison, n'ont plus de boulot, etc. Est-ce qu'on aurait pu accepter de monter un gouvernement pour faire juste le droit de « mini-grève » ? Non. Eh bien, c'est exactement ça.

Bien sûr qu'on peut faire des compromis, mais pas des compromissions. Quand nous mettons en avant des points comme la Taxe des millionnaires, comme la pension à 1500 euros, comme le besoin d'avoir un pôle public de production énergétique, ce ne sont pas juste des petits points de programme, ce sont des questions systémiques parce que ce que le PTB veut faire, c'est changer la société et pas participer à une gestion qui fera comme tous les autres partis, rester dans le libéralisme et ne rien changer, comme les coalitions PS, Ecolo, cdH et MR ont fait pendant 20 ans. Pour ça, il ne faut pas compter sur le PTB.

Alors, ce vote utile, on nous en parle sans arrêt. Dans ce débat, il y a le PTB qui devient de plus en plus fort, et je voudrais vous féliciter aujourd'hui d'être aussi nombreux, et ce n'est pas pour rien qu'en l'espace de 10 ans on est passé de 5000 à 15 000 membres et franchement merci à tous d'être là ! Mais on a pu compter aussi sur le soutien de personnalités, d'intellectuels, de syndicalistes qui se sont levés et qui ont signé un appel pour dire : « Nous, on n'est peut-être pas membres du PTB, mais en tout cas ce qu'on voit, c'est que ce qu'ils ont apporté dans les Parlements apporte un réel changement dans ce rapport de force. Nous, on n'est peut-être pas d'accord avec tout le programme du PTB, mais ce qu'on trouve en tout cas, c'est qu'on a besoin de trouver une voie qui sorte du carcan des austérités européennes. Et aujourd'hui, une partie de ces personnalités et intellectuels sont présents et je voudrais vraiment remercier du fond de mon cœur Paul Lootens, ancien président de la Centrale générale, Hugues Le Paige, journaliste et réalisateur, Irène Pêtre, ancienne permanente de la CNE, et quel n'est pas notre plaisir d'avoir reçu dans notre boîte aux lettres un message de Carine Russo qui nous dit : « Je vous soutiens dans votre combat" et qui appelle à voter PTB, on la remercie !

Vous aurez compris, camarades, il nous reste deux semaines. Deux semaines, c'est long et ce n'est pas long en même temps. 60 % d'indécis. On a, comme on dit dans le jargon, mangé un peu notre pain blanc en matière de visibilité médiatique. On avait droit selon le règlement à 2 %, on les a donnés à Jacqueline, voilà. Donc, là, on a tout mangé. Ce qu'il faudra maintenant, c'est le bouche-à-oreille. Commencer à parler à tout le monde. Adressez-vous à tout le monde autour de vous, les potes, les cousins et cousines, les collègues de travail, les voisins, tout le monde – même les ex, vous avez le feu vert de Raoul.

On doit convaincre tout le monde que voter pour le PTB, c'est un vote de conviction, que voter pour le PTB c'est un vote qui veut changer la société, que voter pour le PTB c'est voter pour des gens – vous les avez vus aujourd'hui – qui ne sont pas en train de réfléchir à « comment je peux avoir un poste ». Non, ça ne paie pas cher d'être député PTB. Vous savez combien ça touche, un député normal ? Un député traditionnel touche 5900 euros nets par mois, OK ? Les députés du PTB continuent à vivre avec un salaire de travailleur, OK ? Ce sera d'ailleurs la raison pour laquelle, techniquement, je ne vais pas mettre une tournée générale après le meeting. Attendez, hé, vous ne pouvez pas vouloir avoir des députés du peuple qui vivent avec le même salaire que vous, et en même temps qu'ils mettent la tournée comme les autres ! Un député PTB, on lui offre un verre, donc je serai au bar ! (Rires, applaudissements.)

Mais donc, il y a 5 ans, jour pour jour – et je trouve que, des fois, l'histoire est belle, Marco, tu te souviens ? Sofie ? - on était ici sur ce podium, et on était en train de réaliser quelque chose de formidable, quelque chose auquel personne ne s'attendait. On se demandait : « Est-ce que le PTB va pouvoir avoir son premier député, voire un deuxième député ? » C'était aussi juste après l'appel de la FGTB Charleroi qui avait soutenu l'idée d'ouvrir le jeu, ne pas rester scotché uniquement au PS, et c'était une séquence très importante : pour la première fois, la voix des travailleurs allait se faire entendre dans ce Parlement. Aujourd'hui, c'est une nouvelle étape qui se déroule ici sur ce podium, c'est la question de savoir : « Est-ce que le PTB va pouvoir remettre ça avec des groupes parlementaires ? » Est-ce que le PTB va pouvoir être présent au pluriel pour aller défendre des sujets pas seulement dans quelques commissions parce que, toutes les semaines avec Marco, nous devons trancher : dans laquelle des 11 commissions on va ? Ce n'est pas facile comme choix : le droit à la santé, le droit à la pension, le droit de grève, la démocratie... Chaque fois, on devait choisir. Ce type de choix-là, on ne veut plus le faire, et c'est la raison pour laquelle on espère vraiment qu'au niveau du fédéral, à partir du Hainaut, il n'y aura pas que le magnifique Marco Van Hees qui sera là, j'espère vraiment que tu seras accompagné par quelqu'un d'encore plus convaincant que toi Marco, Sofie Merckx présente ici dans la salle, qu'on peut applaudir !

Et donc, il nous reste deux semaines, je vous fixe rendez-vous à nos soirées électorales pour que ce soit vraiment un moment où on va danser. Tous ensemble au bout de la campagne : on continue le combat !