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« Le gouvernement doit arrêter de prendre en otage les pensionnés et malades du pays »

« Le gouvernement doit arrêter de prendre en otage les pensionnés et malades du pays », dénonce Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB. En effet, un accord existe entre partenaires sociaux sur la répartition de l’enveloppe bien-être. L’enveloppe est budgétisée. Celle-ci sert entre autre à valoriser les plus petites pensions ou les allocations de maladie. Cette enveloppe est d’autant plus indispensable que ces allocations ont été fortement malmenées par le gouvernement Michel.

Jeudi 28 mars 2019

Pourtant, le gouvernement fait aujourd’hui du chantage vis-à-vis des pensionnés et des malades du pays. Il conditionne la bonne mise en œuvre de l’enveloppe bien-être à l’acceptation par les organisations syndicales de plus de flexibilité (120 heures supplémentaires) ou d’augmentations salariales minimales pour le salaire minimum.

« Pour le PTB, ce chantage est totalement inacceptable, déclare Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB. Ces dossiers n’ont rien avoir les uns avec les autres et ne doivent pas être conditionnés l’un à l’autre. En d’autres mots, on ne peut pas prendre en otage les pensionnés ou les malades du pays dans le seul but de forcer certains reculs sociaux. Le gouvernement doit exécuter l’accord qui existe entre interlocuteurs sociaux dans ce dossier »

Si le gouvernement persistait à vouloir priver les pensionnés de leur dû, le PTB envisage de déposer une proposition de loi visant à faire exécuter l’enveloppe telle que négociée par les partenaires sociaux.

Le parti de gauche dénonce également, le projet du gouvernement d’imposer une marge minimum des salaires pour les deux années à venir : « Il est également inadmissible que le gouvernement envisage de forcer une marge salariale maximum de 1,1 % alors que cette marge ne satisfait personne chez les travailleurs. Les profits explosent, les CEO se servent, mais on impose aux travailleurs de ne pas exiger plus de 20 euros par mois d’augmentation salariale. »

Le PTB demande en urgence le vote de sa proposition de loi visant à abroger la loi de 1996 qui empêche une négociation libre des augmentations de salaires. Cela permettra de redonner des espaces à une véritable concertation sociale.