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« Faisons entendre la voix de ceux qui veulent une politique sociale, plus d’unité et des politiciens qui veulent servir plutôt que se servir. »

Voici le message du président du PTB Peter Mertens lors des vœux du PTB ce 17 janvier à Anvers. Les ambitions du PTB en 2020 ? Gagner la pension minimum à 1500 euros net, s’en prendre aux privilèges des politiques et démarrer en trombes avec une marche pour une autre politique, la Grande Colère, le 1er Mars à Bruxelles.

Samedi 18 janvier 2020

Discours de Peter Mertens, réception de Nouvel-An du PTB, 17 janvier 2020


Chers.e.s ami.e.s,

Où que l’on aille, au travail, au supermarché, chez le coiffeur...
Partout, on entend la même chose. Mais qu’est-ce qu’ils sont en train de faire, là, à Bruxelles ?

La colère grandit.
La colère contre les politiciens qui sont plus préoccupés par eux-mêmes que par les besoins sociaux.
La colère contre les politiciens qui veulent rendre le pays ingouvernable ou qui veulent scinder le pays, au lieu de travailler ensemble.

Neuf mois après les élections, on n’a toujours pas avancé d’un pas. Depuis le 26 mai, il y a déjà eu 6 informateurs, 2 pré-formateurs, 14 rapports, 9 prolongations de mission et… 0 résultat.

C’est du théâtre. Du mauvais théâtre. Du théâtre très cher.

Notre pays est pris en tenaille par des politiciens qui jouent des petits jeux politiques d’une part et par des séparatistes qui veulent scinder le pays d’autre part.

Nous devons sortir de cet étranglement.

La solution n’est pas : « plus de narcissisme et de nombrilisme ».
Et la solution n’est pas : « plus de scission et de division ».

La solution, c’est de prendre enfin au sérieux le signal social des élections.

La solution, c’est de prendre enfin au sérieux le signal social des élections.
Cela veut dire parler de pensions dignes, de soins accessibles, et d’une fiscalité juste qui fait payer les riches et les multinationales. Cela veut dire plus de collaboration et d’unité dans le pays, et supprimer les privilèges politiques.

Cela doit être le cœur d’une autre politique.

C’est pourquoi, chers.e.s ami.e.s et camarades, nous organisons une marche, le 1er mars à Bruxelles. La Grande Colère. Pour secouer ce pays. Nous voulons faire entendre la voix des mères sur les listes d’attente et celle des aides ménagères, des syndicalistes et des jeunes en lutte pour le climat, celle des chauffeurs de bus et des pensionnés, celle des artistes et des travailleurs sociaux, de tous ceux qui veulent une politique sociale au lieu de ce mauvais théâtre, qui veulent de l’unité au lieu de la scission, et des politiciens qui servent le pays au lieu de se servir eux-mêmes. Rendez-vous le 1er mars à Bruxelles.

 

Gaby, c’est nous, Maria, c’est nous, Jos, c’est nous


Chers.e.s ami.e.s,

Il y a un an exactement, sur ce même podium, je vous avais promis que nous allions envoyer non pas 2 Raouls au parlement fédéral, mais 10.

« C’est exagéré », « il n’y a pas de place en Flandre pour la gauche authentique », « à Bruxelles et en Wallonie aussi, vous avez atteint votre maximum ».

Tout cela était faux. Ce ne sont pas dix député.e.s PTB qui siègent aujourd’hui au Parlement fédéral, mais douze. Et quatre au Parlement flamand, onze au Parlement bruxellois, onze au Parlement wallon, cinq au Sénat et un au Parlement européen. S’il-vous-plaît.

Nous sommes donc douze au Parlement fédéral. Je suis assis entre Steven De Vuyst, échevin PTB à Zelzate, et Greet Daems, conseillère communale à Geel. Derrière moi, il y a Maria Vindevoghel, ex-ouvrière à la Sabena. Et Roberto D’Amico, ex-ouvrier chez Caterpillar. Et devant moi, je vois Nadia Moscufo et Gaby Colebunders.

Des ouvrières et des ouvriers au Parlement. Ça, c’est une vraie bouffée d’air frais. Et c’est aussi une autre langue. Une langue que tout le monde comprend. Maria, c’est nous. Gaby, c’est nous.

Des ouvrières et des ouvriers au Parlement. Ça, c’est une vraie bouffée d’air frais.

On entend enfin une autre voix au Parlement. Au Parlement fédéral, mais aussi au Parlement flamand. Par la bouche de Kim De Witte, de Lise Vandecasteele, de Tom De Meester et de notre chef de groupe Jos D’Haese. On entend les gens dire « Eh, il fait ça bien, ce Jos D’Haese ! ». Il faut le voir assis au premier rang, juste en face de Jan Jambon. C’est l’avenir qui regarde le passé droit dans les yeux. Un avenir où l’on investit au lieu de tailler dans les budgets. Un avenir de solidarité, et non de division. Jos, c’est nous.

 

Comme nous avons obtenu le fonds d’urgence pour les blouses blanches, nous arracherons la pension minimum à 1 500 euros net

Chers.e.s ami.e.s,

Nous n’avons pas raté notre arrivée au Parlement.

À peine installés, nous nous sommes battus pour dégager des fonds supplémentaires afin de renforcer le personnel dans les soins de santé.

400 millions en plus pour les soins de santé.

C’était trop pour eux : « C’est quoi ce cirque ? », « C’est irresponsable ! », « Populistes ! », « Le PTB prend le Parlement en otage ! », « On va vers le shut-down ! ».

« Le gouvernement a perdu le contrôle du Parlement », a dit Servais Verherstraeten, chef de groupe du CD&V.  Ce à quoi je lui ai répondu : « Ce n’est pas au gouvernement de contrôler le Parlement, c’est au Parlement de contrôler le gouvernement. »

Nous avons gardé notre sang-froid. Et nous avons continué. Et nous avons gagné. Grâce à la mobilisation sans faille des blouses blanches, qui ont maintenu la pression, notre fonds d’urgence pour le secteur des soins de santé est aujourd’hui bien réel. 400 millions supplémentaires pour les soins. C’est ça, le PTB, les amis. C’est ça, ce que nous faisons.

C’est ce que nous avons fait pour les soins de santé. Et c’est aussi ce que nous allons faire pour les pensions. Aujourd’hui, j’ai lu dans la presse qu’une place en maison de repos coûtait en moyenne 1 790 euros. Or la pension moyenne est de 1 250 euros. Faites le calcul. Pas besoin d’être fort en maths pour comprendre.

De plus en plus de gens vont frapper à la porte du CPAS. Des gens qui ont travaillé toute leur vie. Qui vieillissent. Qui ne s’en sortent pas et doivent demander de l’aide. Deux fois sur trois, le CPAS envoie la facture aux enfants. Eh bien nous, nous voulons limiter le montant maximum des factures des maisons de repos. Nous voulons faire baisser les prix des places en maison de repos. Et nous voulons augmenter les pensions.

C’est la raison pour laquelle nous avons lancé la toute première proposition de loi d’initiative citoyenne. Pour une pension minimum à 1 500 euros net, après 40 ans de carrière.

Pour déposer cette proposition, il nous fallait 25 000 signatures. Nous pensions atteindre ce chiffre pour la fin de l’année passée. Chers.e.s ami.e.s, le 11 décembre dernier, nous avons déposé notre proposition de loi d’initiative citoyenne au Parlement. Avec 100 000 signatures, et pas juste 25 000. Entre-temps, nous en sommes à 140 000.

On ne lâchera rien tant qu’on a pas gagné.

À la Chambre, ils n’ont aucune idée de ce qu’il faut faire maintenant, car il n’y a pas de procédure pour les lois d’initiative citoyenne. Alors, ils tentent de faire traîner les choses, ils avancent toutes sortes de prétextes pour ne pas s’y mettre, ils manœuvrent pour retarder l’affaire, en espérant qu’on se fatigue.

C’est mal connaître le PTB. On ne lâchera rien tant qu’on a pas gagné.

On a fait supprimer la Turteltaxe en Flandre [taxe injuste de 100 euros par an par famille sur l’énergie, NdlR].

On a fait annuler le projet de pension à points.

On a arraché 400 millions d’euros pour les soins de santé.

La pension minimum à 1 500 euros net, nous allons aussi l’obtenir.

Une pension de 1500 euros net, et non pas brut. Après 40 ans de carrière. Financée par un régime fiscal juste et qui ne permet pas d’échappatoire.

 

Contre le fédéralisme de la confrontation entre les régions, pour plus de coopération

Chers.e.s ami.e.s,,

« Notre pays ne fonctionne plus », disent certains.

C’est vrai. Les partis traditionnels ont tout fait pour ça. Après six réformes de l’État, notre pays est devenu une pagaille. Une vraie pagaille.

Les partis traditionnels ont façonné un fédéralisme de la confrontation, qui met en concurrence les différentes régions du pays entre elles. C’est cher, c’est inefficace et c’est antisocial.

Nous avons six gouvernements, neuf ministres de la culture, onze ministres de la sécurité sociale, et dix-huit conférences interministérielles.

Nous avons quatre ministres du climat, mais ZÉRO politique climatique.

Nous avons quatre ministres de la mobilité, tous bloqués dans les embouteillages.

Nous avons quatre ministres en charge de la lutte contre la pauvreté et, en dix ans, la pauvreté infantile a doublé.

À quoi joue-t-on ?

Notre pays ne fonctionnerait-il pas bien mieux si nous avions MOINS de ministres ?

Notre pays ne fonctionnerait-il pas bien mieux si nous avions MOINS de ministres ?

Au lieu de scinder le pays, nous devons à nouveau travailler ensemble.

Avec 1 ministre du climat, 1 ministre de la mobilité et 1 ministre de la lutte contre la pauvreté.

Avec une circonscription fédérale pour notre Parlement fédéral.

Nous n’avons pas besoin d’un fédéralisme de la confrontation, mais d’un fédéralisme de coopération. C’est bien moins cher, c’est efficace et c’est social. Nous n’avons pas besoin de scission mais d’unité. Et ce message, nous le diffusons aujourd’hui à travers tout le pays. De Liège à Ostende. De Charleroi à Bruxelles en passant par Hasselt. Nous sommes un. Wij zijn één.

Fiers de pouvoir compter sur nos vingt-mille membres

Chers.e.s ami.e.s, chers.e.s camarades,

Plus le PTB, le parti des rebelles, prend de l’importance, plus nous sommes confrontés à des pressions contraires. Aujourd’hui, le Vlaams Belang attaque le PTB. Pourquoi l’extrême-droite s’en prend-elle à nous ?

Parce que le PTB trouve vingt-cinq fois plus de soutien auprès de sa propre base que le Vlaams Belang. Parce que le PTB s’oppose sans relâche à ces millions et ces millions d’euros qui s’envolent en indemnités de départ, en dotations, et en pots-de-vin. Toutes ces choses que le Vlaams Belang veut maintenir. Il nous attaque parce que le PTB ne veut pas dépendre de l’argent des impôts. Le PTB veut compter sur ses propres forces, au contraire du Vlaams Belang, qui reçoit chaque année 7,5 millions d’euros de l’État belge, et qui ne survivrait pas sans cette perfusion belge. Réfléchissez-y un instant.

Oui, nous voulons revoir en profondeur le système de financement des partis. Nous avons en Belgique le système le plus subventionné d’Europe. Les partis reçoivent des tonnes d’argent. Au Parlement fédéral, au Parlement flamand, au Parlement bruxellois, au Parlement wallon, au Parlement européen.

Nous voulons changer cela. Mais que se passe-t-il alors ? Lorsque nous proposons de faire 17 millions d’économies sur les dotations des partis, cette perfusion gigantesque qui les nourrit de subsides et à laquelle ils s’agrippent désespérément, le Vlaams Belang vote contre. Lorsque nous proposons de supprimer les indemnités de départ, le Vlaams Belang vote contre.

Si on veut une véritable alternative sociale, c’est au PTB qu’il faut être.

Savez-vous combien d’indemnités de départ les parlementaires du Vlaams Belang ont encaissées ces cinq dernières années ? Sept millions d’euros. Sept millions ! Et ce parti serait soi-disant contre l’élite ? Le Vlaams Belang est lui-même un parti de l’élite.

Nous sommes fiers de pouvoir compter sur le soutien de nos membres, qui sont près de vingt-mille aujourd’hui. Des gens extraordinaires qui sont ordinaires, et des gens ordinaires qui sont extraordinaires. C'est notre parti. Si on veut une véritable alternative sociale, c’est au PTB qu’il faut être. Nous ne montons pas les gens les uns contre les autres par des idées racistes, chauvinistes ou sexistes. Nous sommes le parti du respect, de l’égalité et de la solidarité. Ça, ce sont nos valeurs.

Oui, nous sommes le mouvement « des nombreux qui ont peu », contre la politique qui défend « les quelques-uns qui ont beaucoup ». Nous allons continuer à aller de l’avant. Et nous allons gagner. Rendez-vous le 1er mars à Bruxelles, pour la Grande Colère.