Ne laissons pas tomber le personnel de l’aéroport

Quel mépris. Les travailleurs et travailleuses de Swissport ont bossé dur. Ils se sont cassé le dos au boulot dur et, avec les autres travailleurs de l’aéroport, ils ont généré 392 millions d’euros de profit pour Brussels Airport. Et aujourd’hui, ils apprennent leur licenciement par un simple mail. Et que fait le gouvernement ? Rien. Raoul Hedebouw, député PTB, dénonce cette complaisance et propose des solutions concrètes.
Non à un pacte de régression sociale, construisons maintenant un avenir social

« Le rapport de force peut aller en faveur de la gauche, mais pour ça on doit mettre un programme offensif et nouveau en avant. » Raoul Hedebouw est revenu ce 10 juin au micro de Matin Première (RTBF) sur les enjeux du moment, et notamment le « Pacte de régression sociale » que veulent imposer les grands patrons de la FEB et les libéraux comme Georges-Louis Bouchez.
Maisons de repos : on a le droit de savoir ce qui s’est passé

1 547 décès dans les maisons de repos wallonnes depuis le début de la crise. La moitié provoquée par le coronavirus. Le personnel, les familles ont le droit de savoir ce qui s’est passé. Le PTB demande la mise en place d'une commission d'enquête au Parlement wallon sur la gestion de la crise dans les maisons de repos. Donnez du poids à cette demande, partagez cette vidéo.
Pas de génération sacrifiée, les multimillionnaires doivent contribuer

« Nous refusons qu'une génération entière soit sacrifiée, alors que de l’autre côté, les multimillionnaires continuent à s'enrichir. » La députée PTB Anouk Vandevoorde est pour une taxe Corona sur les grosses fortunes. Et regardez sa réponse quand le libéral Herman De Croo affirme : « Les riches, Dieu, comment les taxer ? Ils sont capables de voyager avec leur fortune. »
N'offrons pas nos vacances au patronat

Les grands patrons veulent nous priver de vacances cet été. C’est révoltant, d’autant que les travailleurs ont plus que besoin de congés. Le Voka, l’organisation patronale flamande, veut aussi pousser pour augmenter les heures supplémentaires et favoriser le travail de nuit, avec en plus encore des réductions de cotisations à la sécurité sociale. « Le patronat voit le coronavirus comme un micro-ondes qui sert à réchauffer des vieilles mauvaises idées », a dénoncé cet après-midi le président du PTB, Peter Mertens. Les députés de droite se sont empressés de courir à la rescousse des grands patrons…
Plus de moyen pour la santé

« Madame la Première ministre, vous auriez peut-être dû aller visiter les hôpitaux quand vous étiez ministre du Budget. Vous n’auriez peut-être pas coupé dans leurs budgets comme vous l’avez fait... » Sofie Merckx, médecin et députée PTB, a relayé au Parlement les revendications des blouses blanches, qui étaient en action cette semaine pour demander un refinancement des soins de santé.
Seppe, licencié une semaine avant d'avoir son CDI

Seppe travaillait comme intérimaire chez Aveve. Après 5 mois et 3 semaines, il a été licencié. Une semaine avant de recevoir un CDI. Il a publié son témoignage sur Facebook, et son post a été partagé massivement. « On nous use au maximum, puis on nous jette. Il est temps de changer la manière dont on traite les gens. »
Raoul Hedebouw "On peut gagner"

En tournant le dos à la Première ministre et en se mobilisant, les blouses blanches ont obtenu une première victoire cette semaine. Les mesures prévoyant notamment la réquisition unilatérale du personnel soignant ont été retirées. Cela donne un signal d’espoir à l’ensemble des travailleurs : on peut gagner. ✊
Avec le MR, c'est marche ou crève pour les étudiants

Anouk Vandevoorde, députée PTB au parlement de la communauté française, a dénoncé la vision élitiste de l'enseignement supérieur de la ministre Glatigny (MR), qui a déclaré que « l'enseignement supérieur est une école de vie. Tout le monde ne gagne pas forcément à la fin. » C'est indécent : un étudiant sur quatre n'a pas d'endroit pour étudier chez lui. Les étudiants ont besoin d'un enseignement de la réussite et non d'un enseignement qui punit les plus précarisés.