14 euros de l'heure dans ses call-centers : le gouvernement wallon doit montrer l'exemple
En réponse à la ministre de la Santé Christie Morreale (PS) qui a déclaré que le salaire de 11,33 euros de l’heure était « légal », Germain Mugemangango, chef de groupe PTB au Parlement wallon, réagit : « La question n'est pas de savoir si c’est légal ou pas, mais si le gouvernement va montrer l’exemple pour assurer des conditions de rémunérations décentes. On ne peut pas répéter dès qu’un micro se tend qu’on défend le salaire minimum à 14 euros de l'heure et puis accepter qu’on paye les travailleurs de ses call-centers 11,33 euros. Le gouvernement wallon doit exiger de rehausser ce salaire. »
Suivi des contacts : le PTB demande que les enquêteurs wallons reçoivent un salaire décent
Le PTB dispose de la preuve que les enquêteurs wallons chargés du suivi de contacts seront payés à un salaire minimal de 11,33 euros de l’heure. « Nous disposons d’un exemplaire d’un contrat d’embauche de la société iKanb, explique Germain Mugemangango, chef de file PTB au Parlement wallon. C’est la société LEM Interim qui s’occupe du recrutement des opérateurs de call-enter et il propose une rémunération de 11,3243 euros brut de l’heure. C’est bien trop bas pour pouvoir vivre correctement. »
Victoire importante pour les travailleurs : un pas de plus vers la reconnaissance du Covid-19 en tant que maladie professionnelle
Mercredi 13 mai, le Comité de direction de l'Agence fédérale des risques professionnels (Fedris) a remis un avis favorable au sujet de l'extension de la reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle. « Grâce à la pression sociale des organisations de travailleurs et à l'action politique du PTB à la Chambre le dossier avance », se réjouit Sofie Merckx, médecin et députée PTB.
Le gouvernement doit refuser la suppression d’emplois chez Brussels Airlines
Le groupe Lufthansa a réalisé un bénéfice de 9 milliards sur les 5 dernières années et veut maintenant supprimer 1 000 emplois à Brussels Airlines, dont il est propriétaire. Ce n’est pas au personnel de Zaventem de payer la crise. « Il n'est pas question d'envisager un soutien public à une entreprise qui met un millier de personnes à la rue », réagit Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB. Le parti appelle le gouvernement à refuser cette logique et à garder la nationalisation comme moyen de pression et comme alternative.
Aides-ménagères : les subsides de la Région wallonne doivent servir aux travailleuses, pas à enrichir les actionnaires
Le PTB veut le maintien des revenus pour les personnes en quarantaine
À partir de ce lundi 11 mai, le traçage des contacts va se mettre en place. Les contacts de personnes contaminées devront rester en quarantaine à domicile pendant 14 jours s'ils sont appelés par un traceur. Avec la proposition actuelle du gouvernement, de nombreuses personnes vont subir une perte de salaire de 30% pendant leur quarantaine. Pour de nombreuses familles, c’est une nouvelle perte financière potentielle, après celle causée par le confinement. Sofie Merckx, députée du PTB et médecin généraliste à Médecine pour le Peuple, propose d’assurer le maintien du salaire en cas de quarantaine : « Pour combattre le coronavirus, nous devons faire le maximum pour que le plus grand nombre de personnes possible puisse suivre les conseils des traceurs de contact. Cela signifie que chacun devrait pouvoir garder ses revenus. »
Le Parlement fédéral débat de la proposition du PTB visant à reconnaître le Covid-19 comme maladie professionnelle
Aujourd'hui, mardi 5 mai, la Commission Affaires sociales de la Chambre examine la proposition de loi déposée par le PTB pour reconnaître le Covid-19 comme une maladie professionnelle. « L'urgence est grande, d’autant plus que de nombreuses entreprises ont redémarré hier, explique Nadia Moscufo, députée PTB. Il est normal que, si des travailleurs contractent une maladie sur leur lieu de travail, celle-ci soit reconnue comme maladie professionnelle. »
Relance des entreprises : le PTB réclame le retour du 1,5 mètre comme règle dans les entreprises
Demain, un grand nombre d'entreprises reprendront leurs activités. La question est de savoir si cela peut se faire et si cela se fera en toute sécurité. Raoul Hedebouw, porte-parole national du PTB s'inquiète: « Nous recevons beaucoup de réactions inquiètes de la part de personnes qui doivent retourner au travail demain. Les gens veulent travailler, mais en toute sécurité ». Et c'est là que ça coince.
« Ce n’est pas aux héros du corona de payer la crise »
Peter Mertens, le président du PTB, a appelé dans son discours du 1er Mai à assurer que le coût de la crise du coronavirus ne soit pas payé par les héros du corona. « Nous devons veiller à ce que tous ces gens qui font tourner la société, que ce soit dans le transport, dans la production, dans l’entretien ou autres ne reçoivent pas demain la facture du coronavirus. Ce serait vraiment pervers, mais il y a des forces dans le gouvernement qui en ont bien l’intention. »