Victoire : Les travailleurs de Febelco obtiennent le maintien du salaire pendant la quarantaine
Une flambée de coronavirus à Izegem : c’est la goutte qui a fait déborder le vase pour les travailleurs du fournisseur de produits pharmaceutiques Febelco. Dans tout le pays, ils se sont mobilisés. Le PTB et de Médecine pour le Peuple étaient présents en soutien. Résultat ? Désormais, les travailleurs en quarantaine ont droit à 100 % de leur salaire et l'employeur prend en charge les tests de dépistage.
La Région wallonne doit obliger Galler à payer les primes
« Soit vous renoncez à votre prime de fin d’année, soit je mets 15 personnes à la porte. » C’est le chantage exercé par le PDG de la chocolaterie sur les 170 travailleurs. Pour le député wallon du PTB Julien Liradelfo, « ce chantage est tout simplement inacceptable. Cette menace sur le non-paiement des primes est illégale. La direction doit garantir le paiement de ces primes et les travailleurs doivent pouvoir passer une fin d’année sereine ».
Pourquoi l'État n'est-il pas capable de protéger les petits indépendants ?

« Aujourd'hui, nous sommes remplis de tristesse, après le suicide de la jeune Alysson, 24 ans, qui venait de lancer son salon de barbière comme indépendante. Nous sommes tristes, mais aussi en colère. Comment se fait-il que l'État ne soit pas capable de protéger tous ces indépendants, tous ces jeunes, qui sont aujourd'hui victimes de la crise du Covid ? » Raoul Hedebouw, député PTB, a interpellé le Premier ministre aujourd'hui au Parlement.
Aides-ménagères : « Fermer le secteur, avec maintien du salaire complet. »

« Dans chaque foyer, on côtoie plusieurs personnes. Et on se déplace de foyer en foyer. C’est dangereux pour nous et pour nos clients aussi. Mais sans notre salaire complet, on ne s’en sort pas. Le secteur doit fermer mais avec une garantie de salaire à 100%. » C’est le témoignage d’Erika, aide-ménagère, qui ne veut pas devoir choisir entre salaire et santé.
Aucune raison de supprimer des emplois chez FrieslandCampina
« Pendant le confinement, nous avons produit à pleine capacité, réagit un travailleur de FrieslandCampina. Et voilà qu’ils annoncent un millier de licenciements dans les médias. Sans gêne. C'est inacceptable. » « C'est très difficile à cause de la pandémie de coronavirus », entend-on du côté du géant des produits laitiers. Pourtant, en pleine crise du coronavirus, l’entreprise a fait 108 millions d'euros de bénéfices…
Protection contre le coronavirus au travail : « L'employeur se moque de nous »
Selon les inspecteurs sociaux, plus de la moitié des entreprises contrôlées ne respectent pas les mesures de sécurité. C’est ce qu’a révélé l’émission flamande VTM Nieuws dans un reportage pour le moins interpellant. Dans cette séquence, un travailleur témoigne : « Il n'y a pas de masques, pas de sens de circulation, pas de plexiglas. » Le PTB demande un renforcement de l’inspection sociale pour plus de contrôles.
Le PTB appelle à un renforcement de l'inspection sociale - « Il y trop peu d'inspecteurs pour les contrôles Corona »
Dans une lettre datée du 29 octobre, le directeur général de l'inspection sociale déclare que « les mesures d’urgence afin de lutter contre la propagation du coronavirus au travail ne sont pas toujours respectées partout de manière conséquente, de sorte que le virus peut de nouveau circuler librement. » Dans sa note, il demande aux services externes pour la prévention et la protection au travail de l'aider car « les inspecteurs sociaux ne sont toujours pas assez nombreux pour contrôler toutes les entreprises. »
(Voir la lettre disponible en téléchargement ici.)