8 mars
8 mars : Journée internationale de lutte pour les droits des femmes
Le 8 mars, c'est la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Ce jour-là, les femmes se mettent en grève en Espagne, en Amérique latine et en Belgique, entre autres. Les femmes cessent par exemple le travail rémunéré et les tâches de soins. Elles organisent des actions (symboliques) sur leur lieu de travail et dans la rue. Elles interrompent les cours et cessent de consommer des produits dits « typiquement féminins ». Elles montrent ainsi que « quand les femmes s'arrêtent, le monde s'arrête ».
En Belgique, les femmes gagnent toujours en moyenne 23 % de moins que les hommes sur une base annuelle. Elles sont nombreuses à travailler dans des secteurs à bas salaires, souvent à temps partiel et avec des contrats précaires En outre, bon nombre de femmes réduisent également leur temps de travail parce qu'il leur est difficile de trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Et ce sont encore et toujours elles qui assurent la majeure partie des tâches domestiques et des soins. Aujourd'hui, les services de garde d'enfants sont en crise profonde et cela a un impact majeur sur les femmes, aussi bien en tant que travailleuses qu'en tant que parents. Lorsque les enfants ne peuvent pas être accueillis, ce sont les femmes qui comblent les failles.
Par ailleurs, une femme sur trois est confrontée à la violence au cours de sa vie. En 2022, on a compté au moins 24 victimes de féminicides. La violence envers les femmes est une réalité quotidienne. Pour l'instant, on attend encore les mesures véritablement ambitieuses promises par la Vivaldi.
À l’occasion du 8 mars, nous serons dans les rues avec Marianne pour faire entendre nos 3 revendications clés : Une augmentation du salaire minimum, un renforcement des services publics et des mesures concrètes contre la violence faite aux femmes. Ensemble, luttons pour l’égalité.