SNCB : la lutte pour garder les guichets ouverts continue
Raoul Hedebouw, chef du groupe PTB au Parlement fédéral, réagit à la décision du Conseil d’administration de la SNCB de fermer 44 guichets (sur 135) dans le pays : « Les seuls à vouloir la fermeture des guichets, ce sont les partis présents au Conseil d’administration, le ministre de la Mobilité et le management de la SNCB. S’ils avaient consulté les usagers, ils se seraient rendus compte que cette décision n’est pas populaire... »
Fermeture des guichets SNCB : le ministre n'a pas dit la vérité. La mesure doit être retirée
Le PTB a lu avec stupeur le courrier que Sophie Dutordoir, la CEO de la SNCB, a envoyé au ministre de la Mobilité Georges Gilkinet (Ecolo). « Il s’avère que le ministre a validé la fermeture des guichets, note Maria Vindevoghel, députée PTB. Pourquoi a-t-il fait croire le contraire ? Il doit s’expliquer rapidement. » « Il doit également faire retirer complètement cette mesure de fermeture des guichets, ajoute Raoul Hedebouw, porte-parole national du PTB. Elle rentre dans une logique axée uniquement sur la rentabilité financière. C’est incompatible avec une vision de service public. » Le parti de gauche interpellera le ministre au Parlement et lance une pétition pour le retrait complet de la mesure.
Fermeture d’un guichet sur trois : le PTB appelle le ministre de la Mobilité à rejeter cette mesure
La direction de la SNCB vient d’annoncer la suppression de 44 guichets. « Une gifle pour les usagers et les cheminots », selon Maria Vindevoghel, députée fédérale PTB. « Les guichets restent importants pour servir les usagers plus âgés et ceux qui ne sont pas nés un smartphone dans la main, souligne-t-elle. Une présence dans les gares, c’est aussi plus de sécurité. Pourquoi ne pas transformer les guichets en points d’information sur toute la mobilité douce ? »
Contrôle technique : le PTB dénonce les 8 millions d’euros pris dans la poche des citoyens
Le 16 décembre, un arrêté du Gouvernement wallon PS-MR-Ecolo signé par la ministre Valérie De Bue a été publié, visant à modifier les tarifs pour passer le contrôle technique. Cette modification entraîne une augmentation du prix à payer depuis le 1er janvier. « 30 % pour les propriétaires de voitures à essence et jusqu’à 70 % pour les indépendants possédant une camionnette, note Germain Mugemangango, chef de groupe PTB au Parlement wallon. Des citoyens nous ont interpellés sur cette augmentation. Ils sont en colère. C'est justifié. En pleine crise, cette mesure est incompréhensible. »
Moins de bouchons, moins de pollution, sans taxe kilométrique : le plan du PTB pour la mobilité à Bruxelles
« Les files et la pollution sont un véritable problème à Bruxelles, estime Raoul Hedebouw, porte-parole national du PTB, mais imposer une nouvelle taxe comme le propose le gouvernement Vervoort ne va pas tout résoudre. C’est une mesure antisociale et peu efficace. » Le parti de gauche propose un plan alternatif contenant quatre mesures pour faire diminuer réellement le trafic et la pollution dans et autour de Bruxelles.
La taxe kilométrique va piller les travailleurs

« Un péage à Bruxelles serait antisocial et peu efficace »
L’idée de péage urbain est remise sur la table par le gouvernement Vervoort à travers une taxe, qui peut s’élever jusqu’à 3 euros par trajet, sur les automobilistes roulant en heure de pointe sur le territoire de la Région bruxelloise. « Après la Zone de Basses Émissions, voici encore une mesure qui fait payer les travailleurs », réagit Françoise De Smedt, cheffe du groupe PTB au Parlement bruxellois.
Les promesses de la majorité bruxelloise PS-Ecolo-Défi tombent à l’eau
En juillet, le gouvernement bruxellois prétendait avoir des remèdes pour l’urgence sociale et écologique. 3 mois plus tard, il n’a toujours pas pu expliquer comment les financer. « Sans argent, toutes ces promesses tomberont à l’eau », explique Françoise De Smedt, cheffe de fraction du parti de gauche. « Car sans rupture avec le cadre austéritaire et la logique libérale, ce gouvernement ne saura baisser les loyers, réduire la pauvreté, ni répondre aux enjeux climatiques et de mobilité. »