La Vivaldi poursuit la politique libérale : « Les gens n’ont pas voté pour ça »

« C’est la même politique que le gouvernement précédent, réagit Peter Mertens, le président du PTB, à l’annonce de l’accord du gouvernement Vivaldi. Les libéraux impriment leur marque : il n’y aura pas de taxe des millionnaires, l’âge de la pension reste à 67 ans, malgré toutes les promesses, et les salaires restent bloqués. Ce n’est pas pour cela que les gens ont voté le 26 mai. » Le PTB promet une forte opposition de gauche, tant au Parlement que dans la rue.
La Vivaldi, un plat préparé dans le même moule que la Suédoise
« Oui, M. Bouchez. Certainement, M. Bouchez. » Le gouvernement Vivaldi est à peine dans les starting-blocks que le premier couperet tombe déjà : à la demande des libéraux, il n'y aura pas de taxe sur les millionnaires. « Ce n'est jamais qu'une Suédoise bis », déclare le chef de groupe PTB à la Chambre, Raoul Hedebouw, qui promet une « forte opposition de gauche ».
Raoul Hedebouw : « Occupez-vous des besoins des gens plutôt que de la lutte des places. »

« Il est temps que les politiciens s'occupent des besoins des gens, plutôt que d'être obsédés par la lutte des places. » Raoul Hedebouw a interpellé aujourd'hui la Première ministre : « Est-ce que vous n'êtes pas, comme moi, dégoûtée de cette manière de faire de la politique ? N'est-il pas temps que les politiciens prennent leurs responsabilités face à la crise sanitaire et la crise économique ? »
Le président du PTB Peter Mertens plaide pour une vraie rupture sociale

« Le coronavirus a amplifié toutes les contradictions. La pauvreté a augmenté. Les temps sont durs pour les petits commerçants et les artistes. Le personnel des soins de santé est sur les rotules. Nous n’avons pas besoin d’avoir encore les mêmes recettes. Nous avons besoin d’une rupture sociale. » Peter Mertens, président du PTB.