Le PTB va déposer une proposition de loi visant à abolir le Comité de sécurité de l’information (CSI). Cette proposition fait suite à l’alerte donnée par une vingtaine d’experts et de membres de la société civile dans la presse, dénonçant la dérive du système belge vers « une technocratie de données ».
Le 24 mai 1921, le détestable article 310 est supprimé du code pénal. Jusqu'alors, les salariés étaient passibles de sanctions s'ils menaçaient le « droit au travail » par une action collective. Dans la pratique, c'est l'interdiction de la grève qui prévaut. Il suffit d'organiser un piquet de grève afin de se plaindre des conditions de travail infernales pour être arrêté comme un criminel. L'abolition de cette disposition est considérée comme le début de la liberté de grève dans notre pays.
Une chasse à l’homme a actuellement lieu contre Jürgen Conings, un militaire sympathisant d’extrême-droite qui aurait menacé de tuer Marc Van Ranst ainsi que d’autres personnes. L’homme, dangereux et lourdement armé, est très proche de Tomas Boutens, un ex-militaire condamné en 2014 en tant que leader d’un groupe néonazi. Le PTB demande que le gouvernement prenne ses responsabilités et réagisse fermement à cette menace.
Le 8 mai, nous avons commémoré la victoire sur le fascisme. Le PTB a participé à une cérémonie d’hommage et un dépôt de fleurs au Fort de Breendonk. L’événement était organisé par la plateforme « Initiative 8 mai ». Amina Vandenheuvel a prononcé ce discours au nom de RedFox, le mouvement de jeunes du PTB.
Ce mardi 11 mai se tiendra une nouvelle réunion du Comité de concertation (Codeco). Au programme : l’élargissement de la bulle intérieure, la réouverture de l’Horeca, ou encore la possibilité d’organiser de grands évènements en extérieur cet été. Nabil Boukili, député du PTB veut que le déconfinement des droits démocratiques, et plus particulièrement de la liberté de manifester, se trouve également sur la table.
Pour le PTB, les propos tenus ce matin par le ministre-président Pierre-Yves Jeholet (MR) sont inacceptables. « Dire qu’il faut, je cite, « rayer le PTB de la carte », « être sans pitié », sont des propos très graves », s'insurge Germain Mugemangango, porte-parole francophone du PTB.
« Nos están matando » (ils nous tuent), « están disparando a la gente » (ils tirent sur les gens)... Les témoignages et les images de Colombie font froid dans le dos. Que se passe-t-il exactement dans ce pays durement touché par la pandémie et par les politiques néolibérales du gouvernement d’extrême droite ?
Le débat sur la loi pandémie battait son plein ce lundi en commission de l’Intérieur de la Chambre. Une séance « au finish », la majorité souhaitant voter le texte en urgence. Ce passage en force est inacceptable pour le PTB, pour qui le texte ne fait que légaliser la gestion actuelle de la crise. Or celle-ci est problématique au niveau démocratique, inefficace et injuste socialement. Le PTB a donc demandé une deuxième lecture du texte par la voix du député Nabil Boukili.
Le PTB pourra faire son rassemblement du 1er Mai à Huy. Une victoire face aux tentatives d’interdiction du bourgmestre faisant fonction, Eric Dosogne (PS). « Une fois de plus, le 1er Mai sera l’occasion de se rappeler que la lutte paie, déclare Ruben Garcia Otero, chef de groupe PTB à Huy. On a voulu museler les travailleurs pendant cette crise, mais notre rassemblement de la place Verte à Huy pour le 1er Mai aura bel et bien lieu. »
Le droit d’agir est un droit fondamental qui doit être respecté même en période de pandémie. Le gouvernement fédéral autorise les actions sociales sous des conditions strictes. Pourtant, à Huy, le bourgmestre voudrait en décider autrement. Il a en effet annoncé vouloir d’interdire le 1er Mai du PTB sur son territoire. La PTB a envoyé une mise en demeure ce mardi et prendra, si nécessaire, d’autres mesures politiques et juridiques pour faire valoir son droit d’agir.