Parfois. Les choses ne bougent pas. Ou avancent à un rythme d’escargot. Parfois il y a des accélérations. Et tout se précipite.
2019 marque une de ces accélérations. Une vague qui monte, portée par les écoliers et les étudiants, la génération climat. Inattendue, ou pas. En tout cas rafraîchissante.
Une vague grossie par les gilets jaunes, les travailleurs et les petits indépendants. Amplifiée par les actions sociales des syndicats. Pour plus de pouvoir d’achat. Pour des pensions dignes. Pour des impôts équitables.
Une vague qui appelle à l’action des femmes le 8 mars. À travail égal, salaire égal.
Beaucoup de gens font entendre leur voix. D’autres sont moins visibles, mais pas moins combatifs. Une chose est sûre : la colère gronde au cœur de la société.
Il est temps que les choses changent. Qu’elles changent pour de bon. Qu’elles changent justement. Et qu’elles changent écologiquement. Il est temps que les riches puissants soient appelés à rendre des comptes. Il est temps que les gens puissent à nouveau avancer.
Nous présentons un plan pour le changement. Ambitieux. Construit. Audacieux. Social. Un plan pour le changement social vraiment phénoménal.
Le changement social vraiment phénoménal, ce sont des impôts équitables. C’est la fin des cadeaux fiscaux pour les multinationales. Ce sont les épaules les plus fortes qui portent les charges les plus lourdes, et la TVA sur l’énergie qui repasse de 21 % à 6 %.
Le changement social vraiment phénoménal, c’est la priorité à la lutte contre la pauvreté. C’est augmenter les pensions à un minimum de 1 500 euros net, supprimer les suppléments d’honoraires dans les hôpitaux et réaliser à travail égal, salaire égal.
Le changement social vraiment phénoménal, c’est imposer des normes contraignantes aux grands pollueurs. C’est investir dans des transports publics meilleurs et gratuits, et établir un plan pour l’isolation de tous les logements — avec le tiers payant —, qui bénéficie à chacun.
Une fiscalité juste, le progrès social et les investissements climatiques sont les trois piliers centraux de notre RedGreen Deal, notre plan rouge-vert. Car, soyons honnêtes : vouloir être ambitieux et social, c’est investir pour de bon. Pas des petites miettes comme nous l’avons vu jusqu’ici.
La vieille façon de penser et de faire a creusé le fossé entre les riches et les pauvres, jusqu’à la fracture actuelle. Avec plus de milliardaires d’un côté. Et, de l’autre, plus de travailleurs pauvres. Un fossé néfaste pour l’humanité et la planète.
Notre RedGreen Deal, c’est la rupture avec cette manière dépassée de penser et de faire. Nos propositions sont ambitieuses. Elles sont aussi fondées et possibles. Loin des sentiers battus, pour un avenir social.
Le social, c’est le ciment de notre société. C’est aussi l’ADN de notre parti. Le PTB a le vent en poupe. C’est ce qu’on entend dans la rue. Et c’est ce qu’on ressent. C’est ce qu’on voit. Comme aux dernières élections communales.
Nous avons, en 2018, une grande percée dans les principales villes de notre pays avec des élus à Bruxelles-Ville, à Gand, Charleroi, Louvain, Liège, Hasselt, Verviers Malines, Namur, Mons et Tournai, et la liste continue.
En 2019, nous voulons percer au sein des différents parlements, des Régions au Parlement européen. Pour mettre notre programme social à l’ordre du jour partout.
Pour y parvenir, nous avons besoin de vous. En tant que lectrices et lecteurs de notre programme. En tant que contributrices et contributeurs d’idées. Et en tant qu’actrices et acteurs de terrain.
Sautez dans le train du futur et prenez les commandes de la locomotive de gauche.
Le social, c’est vraiment phénoménal. Le changement est en route !
Peter Mertens,
président PTB,
gauche authentique.