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Micro coupé, le PTB ne peut pas parler de l’interdiction du rassemblement du 1er Mai à Huy au Parlement wallon

Ce mercredi 28 avril, en séance plénière du Parlement wallon, alors que le chef de groupe PTB Germain Mugemangango demandait un débat sur l’interdiction par le bourgmestre de Huy, Éric Dosogne (PS), du rassemblement du PTB pour le 1er Mai sur sa commune quand son micro a été coupé. « Ce n’est quand même pas normal que, dans ce Parlement, quand on n’est pas d’accord avec un parlementaire, on puisse lui couper le micro », déplore M. Mugemangango.  

Mercredi 28 avril 2021

« Il y a un problème démocratique quand un bourgmestre se permet de jouer les shérifs en faisant sa loi sur sa commune, observe le député PTB. Le 1er Mai du PTB Huy respecte les règles sanitaires fédérales et s’inscrit dans le droit de se rassembler garanti tant par la Constitution que par la Déclaration des droits de l’Homme. Ce déni de démocratie ne peut pas être toléré. »

Pour le PTB, le ministre wallon des Pouvoirs locaux, Christophe Collignon (PS), bourgmestre empêché de Huy, doit contraindre le bourgmestre de Huy à autoriser le rassemblement du 1er Mai. « Quand le bourgmestre N-VA de Turnhout a décidé d’interdire le rassemblement du 1er Mai du PTB sur sa commune, il a été rappelé à l’ordre par la gouverneure de la Province d’Anvers, rappelle Germain Mugemangango. Le ministre Collignon a déclaré qu’il allait faire respecter les arrêtés fédéraux quand il s’agissait de l’horeca. Il doit le faire aujourd’hui pour les rassemblements du 1er Mai. »

Le parti de gauche rappelle l’importance du 1er Mai dans la lutte des travailleurs pour leurs droits. « Nous sommes en plein milieu d'une lutte autour de l’accord interprofessionnel, déclare le chef de groupe PTB. Ce 1er Mai est de première importance, car il faut pouvoir faire entendre la voix des travailleurs qui ont pris tous les risques durant la crise du Covid et ne peuvent pas se contenter de miettes. Le 1er Mai est une fête de lutte et nous lutterons pour qu’elle puisse bien avoir lieu, nous couper le micro ne fera pas taire la voix des travailleurs. »